Histoire des institutions

        Le territoire de France est fixé dès la fin du Vème siècle. XIII siècles de monarchie, 139 ans de république.

        En 10 000 av. J.C (néolithique), la population se sédentarisation et se développe la langue.
Ce sont d’abord les celtes, (« galate » en grec : les envahisseurs, « les gaulois » par les romains.) qui vont être conquis par les romains. On connait la société celte par les grecs et les romains : Jules César (« La guerre des gaules »). La Gaulle est romaine en 51 av. J.C.

Jusque-là, la société celte ne voulait pas écrire.

L’empereur Caracalla, en 212, a donné la citoyenneté à toutes les populations qui peuplaient l’empire romain.
L’empire romain rentre en crise à la fin du IVème siècle sous le poids de l’altération de la coutume provinciale, il y a une crise de la conscience romaine à cause du christianisme, d’abord combattu violemment par Rome et après la conversion de Constantin et l’édit de Milan, et l’édit de Thessalonique rend la religion.
Les invasions germaniques se font de plus en plus insistantes, les romains ont essayé d’y faire face en les payant en leur donnant des terres.
1 siècle plus tard que les autre germaniques, les francs arrivent.

        Ce sont des germains installés sur le Rhin.

L’arrière-grand-père de Clovis en 430 s’empare de plusieurs villes en Champagne, il va se voir reconnaitre l’ hospitalitas par Aetius en 431. Clodion meurt et laisse la place à Mérovée son fils. Il voulait l’indépendance et l’intégrité du peuple français.
Les Huns vont rencontrer Aetius et Mérovée en 451, près de la ville de Troie, Attila est vaincu lors de cette bataille de …. . Par cet acte on considère que Mérovée est le fondateur de la légitimité des rois mérovingiens. Cette nouvelle légitimité va prendre tout son sens au moment où les Hérules détrônent l’empereur romain de 10 ans en place, en 476.  

Tous les regards vont se tourner vers l’autorité mérovingienne, dans un climat de fin du monde. L’empire qui a existé pendant 1300 s’effondre, l’Eglise parlait de la fin du monde. Les mérovingiens vont facilement imposer leur autorité, et l’Eglise va avoir une place très importante. Clovis par son baptême va concentrer tous les espoirs : du retour à l’ordre et de rédemption religieuse.

Leçon 1 : La première période franque, les Mérovingiens ou la naissance d’un royaume

        Le royaume qui va naitre va avoir un aspect temporel et spirituel. C’est un mot déjà chargé de beaucoup de sens : « regnum francorum ». Dans tous les peuples germains, on pratique la royauté qui a de la force et du sacré. Dans la tradition germanique ce sont des chefs de guerre. Le mode d’accession au pouvoir du roi est le même que ses cousin germains ou celtique. Faire appel à la royauté c’est faire appel à la force pour maintenir l’ordre. Après le baptême de Clovis le royaume va avoir une résonnance juive. L’ancien testament nous apprend que l’ancienne Israël demande à son Dieu Jahvé, un roi pour sauver le peuple hébreu.

I] L’idéal de la force : une restauration de l’autorité

        Ce qui va être attendu c’est qu’elle fasse preuve de l’autorité pour éviter que la chute de l’empire romain donne lieu à la fin du monde.

        A) L’autorité royale : la patrimonialisation de l’Etat

                1) Une royauté personnelle

Nous assistons à une totale décadence de l’Etat, il a officiellement disparu. En 476 il n’y plus rien, tout est à reconstruire. Les germains vont reconstruire une autorité qui était public avec des moyens privés. C’est une royauté personnelle, privée : elle dépend d’un roi. Elle est fragile, le charisme du roi sera fondamental.

                a) Le caractère personnel de l’autorité

Cette autorité porte un nom : le « bannum », le pouvoir de ban.  Ce mot va demeurer le symbole d’une prérogative de puissance publique. Aujourd’hui encore on parlera de ban (annonce par la puissance publique d’un mariage). Le pouvoir de ban était une contrainte publique mais vient d’une autorité privée.  Va donner le mot de « banalité » taxes pour les utilisations publiques.
        C’est une autorité publique mais exercée selon des modalités privées. C’est une autorité personnelle qui cesse quand la personne meurt. 
        Le bannum sera fort quand le roi aura une autorité charismatique : c’est être un guerrier élevé sur un pavois (bouclier). Un roi qui perdrait trop de bataille perdrait son autorité. Le charisme est militaire.

Le roi a un lien avec le sacré. Ce sont les origines lointaines de l’Etat providence. Si le roi est aimé des dieux cela signifie qu’il est le garant de la protection du peuple par les Dieux. C’est pour cela qu’il faut changer un roi qui perd.  Il est ce qu’étaient les pontifes chez les romains, il fait le lien entre le ciel et la terre. (Excalibur, John Porman). Il y a l’idée que le roi est responsable de la prospérité. C’est depuis ces superstitions que l’on a tendance à conserver la superstition de l’Etat providence : L’Etat peut nous sauver.

                        b) Le caractère personnel de la protection

        Le « mundium » est un terme d’origine germanique : « mainbourg » : c’est la protection qui vient de l’ordre personnel du roi. Cette protection est suspendu à ce que va dire le roi. On n’est pas protégé par le droit mais par le roi. Il n’y a pas de citoyens mais des sujets. Pour être protégé quand on est un sujet, il faut une démarche personnelle : une alliance. Tout n’est que rapport privé.
Le roi donne sa protection par une succession de serment :

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