Hambourg bombardement stratégique

GALERA Rémy                                                                                                                      1 ère ES 1

DM d’Histoire

UN BOMBARDEMENT STRATEGIQUE :

HAMBOURG (JUILLET-AOUT 1943)

          Pendant la seconde guerre mondiale, les pays engagés dans la guerre ont recours à de nombreux bombardements afin de détruire non seulement les armées, mais également les pôles stratégiques comme les industries, les voies ferrées, les voies portuaires, les aéroports et aussi les civils et les villes. C’est ce que l’on appelle une guerre d’anéantissement. Dans une première partie nous aborderons l’ampleur des destructions provoquées par le bombardement d’Hambourg. Et dans une seconde partie nous verrons qu’elles ont été les conséquences de ce bombardement sur les populations civiles.

          Les objectifs des bombardements sont avant tout d’épuiser les ressources économiques et matérielles des ennemis, et d’éviter des combats frontaux qui auraient engagés beaucoup trop de soldats. L’opération démarra le 24 juillet 1943, après le brouillage des radars qui empêche les allemands d’intervenir. 2714 avions furent déployés et lâchèrent plus de 8650 tonnes de bombes au cours de sept raids aériens. C’était un déploiement gigantesque d’armes. Ils touchèrent d’abord le centre-ville d’Hambourg puis les quartiers périphériques avec des bombes incendiaires. Le but était de créer un incendie important dans le centre-ville et de déclencher plusieurs incendies secondaires tout autour. Au bout d’un moment, les incendies se rejoignirent pout ne faire plus qu’un brasier géant détruisant tout sur son passage. Comme on peut le voir sur l’image de la vue aérienne d’un quartier résidentiel de Hambourg, l’attaque avait transformé la ville en un lac de feu rasant 2509 ha soit 75 % de la superficie de cette région. Tout brulait, maisons, usines, les routes. Cette attaque visait aussi à détruire le grand port d’Hambourg, qui était un centre industriel essentiel notamment pour la fabrication de moteurs d’avions de l’armée allemande.

          Les conséquences sur les populations civiles de ces bombardements stratégiques ont été terribles. La ville devient un véritable brasier. Les civils sont asphyxiés à cause du manque d’oxygène consommé par le feu « la tempête de feu était si violente qu’elle transformait les rues en torrents de gaz ». Ils se retrouvent prisonniers des flammes qui arrivent de part et d’autre des rues « les corps s’enflammaient comme de l’étoupe ». L’asphalte fond à la chaleur « L’asphalte brûlait, il entrait en ébullition », brulant les civils voulant s’enfuir et les laissant mourir sur place « Elles ont quitté leurs souliers, mais ce n’était pas une bonne idée car elles durent alors poser la plante des pieds dans le macadam en ébullition ». La chaleur provoque une tornade avec des vents brulants qui enflamment les personnes quasi instantanément. Certains meurent asphyxiés dans leurs abris, d’autres disparaissent dans une lave de goudron en fusion « il entrait en ébullition ». Le bilan des victimes  de l’opération GOMORRHE fait état de 45000 morts, 37439 blessés et 928000 réfugiés sans abris, des civils qui n’avaient aucune chance de s’en sortir indemne « ces gens n’avaient aucune chance de survivre ».

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