Le siège de Hambourg
Fiche de lecture : Le siège de Hambourg. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar xemeelineee • 8 Mars 2014 • Fiche de lecture • 359 Mots (2 Pages) • 723 Vues
Le siège de Hambourg se déroule de décembre 1813 à mai 1814, à la fin des guerres de la Sixième Coalition. La garnison française de Hambourg, commandée par le maréchal Davout, y résiste victorieusement pendant près six mois aux troupes coalisées de la Prusse, de la Russie et de la Suède.
Isolé du principal théâtre d'opérations de la campagne d'Allemagne par la défaite du maréchal Oudinot à la bataille de Gross Beeren, le 13e corps du maréchal Davout regagne la région de Hambourg, que les Français ont fortifiée pendant l'été. Après la bataille de Leipzig et la retraite de la Grande Armée jusqu'au Rhin, le soulèvement de la Hollande et l'occupation de Brême par les Russes coupent les communications entre Hambourg et la France.
Tout d'abord séparées par les défenses naturelles constituées du bas-cours de l'Elbe et du Bille, la garnison française et l'armée de siège se livrent une guerre psychologique tout le mois de décembre. En janvier, les bras de l'Elbe gèlent et les Russes lancent plusieurs assauts contre la place. Malgré la perte de quelques postes avancés, la garnison française parvient à conserver les positions stratégiques d'Haarbourg et de Wilhelmsbourg. À partir du 23 mars, le dégel marque la fin des assauts et le retour à une guerre psychologique.
Lorsque Napoléon Ier abdique le 6 avril 1814, le maréchal Davout tient encore solidement Hambourg. Il refuse de croire au retour des Bourbons jusqu'au 28 avril et continue après cette date à refuser la reddition de la place à son adversaire russe. Début mai, le maréchal est relevé de son commandement et le général Foucher de Careil négocie la restitution de la place tandis que le général Gérard reconduit le 13e corps en France. Celui-ci quitte Hambourg, libre, avec armes et bagages, les 27, 29 et 31 mai 1814.
Le maréchal Davout est mis en cause dès le mois de mai 1814 pour sa gestion des relations avec les populations civiles et particulièrement pour la saisie des fonds de la Banque de Hambourg. Bien que rapidement abandonnées, ces accusations ainsi que son ralliement tardif à Louis XVIII vaudront au maréchal une disgrâce qui ne prendra fin qu'au retour de l'Empereur aux Cent-Jours.
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