Guillaume Apollinaire, Fête, 1918 : en quoi la transformation poétique des bombardements manifeste-t-elle le désir insatisfait du poète ?
Commentaire de texte : Guillaume Apollinaire, Fête, 1918 : en quoi la transformation poétique des bombardements manifeste-t-elle le désir insatisfait du poète ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Khadydiatou Guéye • 15 Juin 2020 • Commentaire de texte • 1 048 Mots (5 Pages) • 551 Vues
[Problématique]
En quoi la transformation poétique des bombardements manifeste-t-elle le désir insatisfait du poète ?
[Plan]
- La représentation ambivalente des bombardements.
- Le spectacle nocturne des bombardements.
- Une représentation fantasmée de bombardement.
- Une violence pourtant perceptible.
- Une rêverie poétique : entre souvenir exaltant et mélancolie.
- Un spectacle qui suscite une rêverie érotique du poétique ( fête des sens, corps/rose de Saadi)
- Une rêverie qui traduit son désir pour Lou ( Tu ; ancrage historique)
- Une rêverie qui suscite la mélancolie du poète
- La représentation ambivalente des bombardements.
- Le spectacle nocturne des bombardements.
- Le poète commence par une strophe avec le lexique de la pyrotechnique « grâce »v.4 ; « artificier »v.3
- Métaphore filée {bombardement (strophe 1)
{tir d’obus
Entre en opposition immédiate avec la situation du poète et les circonstances dans lequel ils évoluent (Guerre, front). Circonstances qui nous sommes rappeler par un réseau lexical.
- Métaphore (v1) Complément du nom « en acier » indice quant au comparer absent des verts ainsi que la mention des projectiles (v.20)
Toutefois le poète garde sa lucidité sur le caractère tragique de la guerre.
- Une représentation fantasmée de bombardement.
- Ce feu d’artifice évoque les illuminations et suggère la puissance et la beauté dans la mesure où elle semble charmer les sens du poète est rassasié notamment sa vue «regarde » (v.4)
- Les explosions font l’objet d’une représentation => termes mélioratifs « charmant »( v.2) au sein d’une phrase où on pressent presque de la joie + Commence par un pronom exclamatif. Mais aussi des termes qui confère à la strophe un caractère chaud et grandiose.
- Le contexte temporel de l’énonciateur —> « dans la forêt » CCL « dans la nuit »🡺 confère une beauté aux explosions et sans doute quelque chose de fascinant et une dimension consolatrice.
- Le contexte spatiaux temporels n’apparaît qu’au fur et à mesure=> Adjectif épithète « tardif » & lexique, des armes, de l’armement et de la mort
« Épitaphe » ; « Mourir » ; Euphémisme « repose ».
- Une violence pourtant perceptible.
- L’allusion au courage : -spectacle front
-scène de bombardements
-scène de pilonnage par les canons allemand (v.4)
Lexique à connotation dysphorique (≠euphorique) qui contraste avec un lexique euphorique, un spectacle festif « fete » « feu d’artifice ».
Vers 23 : « mortification des roses » : insiste sur la longueur du mot Dieu pour lui donner de l’importance
Allusion régulière aux étoiles—> « mi-closes »—> fumée des obus.
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