Les régimes terroristes

C) Des régimes de terreur :

Des polices politiques chargées de contrôler la pensée des citoyens sévissent avec des pouvoirs discrétionnaires dans chaque régime : la Tchéka puis le NKVD en URSS, l’OVRA en Italie, la GeStaPo en Allemagne.

Leurs techniques font appel à la dénonciation, ce qui contribue à créer une atmosphère malsaine de délation et de méfiance. De plus, ces polices secrètes ont recours à la torture et aux exécutions sommaires, broyant les individus dans une machine d’Etat destinée à leur perte.

L’URSS va encore plus loin en instituant l’administration du goulag qui enfermera des millions de citoyens, le plus souvent sous des motifs fallacieux. Par exemple, les koulaks (petits propriétaires terriens) seront 5 millions à être déportés dans ces camps de travaux forcés dont on sortait rarement vivant et situés pour la plupart dans les régions inhospitalières de Sibérie. Staline, paranoïaque, organise aussi des purges, comme lors des procès de Moscou : les accusés sont torturés jusqu’à ce qu’ils avouent des crimes imaginaires. 35% des officiers de l’armée disparaissent entre 1936 et 1938 et tous les cadres du parti sont liquidés.

L’Allemagne nazie quant à elle s’est rendue tristement célèbre pour les camps de concentration où l’on enferme les gens sous des motifs raciaux, politiques et sociaux (handicapés, asociaux et marginaux). Ces camps seront même transformés pendant la guerre en camps d’extermination pour certains, qui appliqueront la Solution Finale à partir de 1942 : l’extermination industrielle des juifs et tsiganes.

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