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Le travail et l'emploi

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Par   •  2 Novembre 2021  •  Cours  •  1 266 Mots (6 Pages)  •  345 Vues

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CHAPITRE 1          Le travail et l’emploi

Manuel – Fondements des relations industrielles

Solutionnaire – Questions de révision et étude de cas

Questions de révision

Introduction – Définition des relations industrielles

Les relations industrielles à la fois un domaine spécifique des rapports sociaux, un champs d’étude et une pratique professionnelle. Trois réalités si étroitement liées qu’elles sont pratiquement indissociables. (page XVIII du manuel)

  1. Distinguez le travail de l’emploi.

(page3 du manuel)

Le travail :

L’emploi :

  1. Nommez les deux éléments que le capitalisme vient bouleverser dans la sphère.  

(page 4 du manuel)

L’avènement du capitalisme crée chez le travailleur une double situation de dépendance :

  • Dépendance économique : dépend exclusivement de la vente de sa force de travail pour survivre ;

  • Dépendance professionnelle : en contre-partie d’un salaire, le travailleur doit se soumettre à la volonté de l’employeur, qui décide quoi produire, comment produire, avec quels outils, à quel rythme, etc.
  1. Qu’est-ce qui distingue la manufacture de la fabrique ?

(page 5 et 6 du manuel)

  • La manufacture : un établissement industriel utilisant surtout le travail à la main.

Elle réunit sous un même toit un nombre + ou – grand d’ouvriers de métier qui effectuent chacun un ou quelques opérations particulières, contribuant à la réalisation du produit.  

On décompose le métier traditionnel en tâches spécialisées.

L’ouvrier de manufacture conserve la maîtrise de son travail et contrôle la manière d’utiliser son outil. La machine n’est pas exclue mais n’a pas de rôle important.

  • La fabrique : un établissement industriel où l’ouvrier est incorporé aux machines-outils, de plus en plus perfectionnées, mues par une énergie extérieure à l’humain (vapeur, puis essence, puis électricité), devenant le principe clé de l’organisation du travail, dans laquelle l’ouvrier est soumis au mouvement et au rythme qu’elles déterminent.

Selon Marx, 1967 :

Dans la manufacture et le métier :

  • l’ouvrier se sert de son outil
  • le mouvement de l’instrument par de l’ouvrier
  • les ouvrier forment autant de membres d’un mécanisme vivant

Dans la fabrique :

  • l’ouvrier sert la machine
  • l’ouvrier doit suivre le mouvement de la machine (et sa cadence)
  • les ouvriers sont incorporés à un mécanisme mort qui existe indépendamment d’eux.

  1. Quels sont les principes à la base du taylorisme ?

(Page 7 manuel)

Le taylorisme, soit l’organisation scientifique du travail, repose sur les principes de base suivants :

  • L’étude de toutes les connaissances traditionnelles, leur enregistrement, leur classement et la transformation de ces connaissances en lois scientifiques ;

  • La sélection scientifique des ouvriers et le perfectionnement de leurs qualités et connaissances ;

  • La mise en application de la science du travail par des ouvriers scientifiquement entraînés ;
  • La répartition presque égale du travail exécuté dans l’entreprise entre les ouvriers et les membres de la direction

(Taylor, 1957, p. 82)

Le taylorisme suppose donc une division du travail entre :

  • Ceux qui conçoivent le travail (ingénieurs, direction d’atelier ou d’entreprise) ;
  • Et ceux qui l’exécutent (ouvriers).

  1. Qu’est-ce que Ford est venu ajouter au taylorisme ?

(pages 8 et 9 manuel)

Henry Ford a parcellisé davantage le travail d’exécution et introduit la chaîne de montage.  

C’est la chaîne de montage qui impose la cadence de travail.  

Il supprime en grande partie le travail de manutention et les temps morts, lors de déplacements, puisque l’ouvrier se tient devant son poste fixe alors que défile devant lui les pièces sur lesquelles il doit effectuer une ou plusieurs opérations simples.

L’employeur peut accroître sa productivité et l’intensité du travail en augmentant la cadence de la chaîne.

Cette division technique poussée du travail aura pour effet d’augmenter la production totale de manière fulgurante, grâce à la triple économie de temps, de spécialisation et d’innovation.

La parcellisation permet :

  • l’embauche massive de travailleurs peu qualifiés (manœuvre et ouvriers) ;
  • qui feront toute la journée les mêmes gestes simples et répétitifs ;
  • des travailleurs aisément remplaçables et qu’on peut facilement contrôler.

  1. Quelles sont les conséquences, pour les travailleurs, de la parcellisation du travail ?

La parcellisation du travail rend inutile le savoir-faire de l’homme de métier et lui enlève le contrôle sur son travail.

Le seul grand acquis du salarié, sa principale source de pouvoir face à son employeur, résidait dans sa connaissance des secrets du métier, transmis oralement et par observation, qui lui permettait de décider des modes opératoires et du temps requis pour la production. Maintenant, les ouvriers doivent exécuter des gestes simples et répétitifs et l’ouvrier est facilement remplaçables et c’est l’employeur qui contrôle le délai et les méthodes de production.

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