Quelle mesure la flexibilité du travail répond-elles aux problèmes de l’emploi ?
Compte Rendu : Quelle mesure la flexibilité du travail répond-elles aux problèmes de l’emploi ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Yassou69 • 17 Mars 2013 • 1 158 Mots (5 Pages) • 1 457 Vues
« Dans quelle mesure la flexibilité du travail répond-elles aux problèmes de l’emploi ? »
Ou? Quand? Quoi?
Introduction : Depuis 2005 le taux de chômage est passé de 8,6% à 10,5%. Peut-on trouver une corrélation entre les problèmes de l’emploi en France et le manque de flexibilité du travail ?
En effet, la flexibilité du travail est l’adaptation d’une entreprise pour répondre à l’évolution de l’offre et de la demande.
On entend par problème d’emploi le chômage, la difficulté de trouver un emploi correspondant aux qualifications, le coût du travail, le manque de diversité (exemple de l’agriculture)... Nous allons nous concentrer sur le problème du chômage, un problème actuel.
Le problème du chômage peut-il être totalement résout par une plus grande flexibilité du travail ?
La flexibilité du travail, un atout majeur à la croissance économique
Le concept de flexibilité
L’impact sur l’emploi : la Théorie Néoclassique.
Le point le plus important à retenir est le fait que la théorie néoclassique est basée sur le concept du marché du travail. La situation est une situation de Concurrence pure et parfaite. En effet, selon la théorie néoclassique le marché du travail permettrait d’équilibre l’offre et la demande de travail, un équilibre qui permettrait de supprimer l’existence du chômage.
En effet, pour les néoclassiques si les quantités offertes et demandées sont fonction du prix du travail cela veut donc dire que plus le revenu du salarié est élevé, plus les travailleurs vont accorder de l’importance à leur emploi plutôt qu’aux loisirs par exemple.
Il n’y a pas de problème d’emploi, soit plus particulièrement de chômage, si nous sommes dans une situation de concurrence pure et parfaite.
Pour les néoclassiques, le prix du travail agit comme un moyen de régulation de la demande et de l’offre sur le marché du travail.
Si offre > demande chômage dû au fait que les travailleurs jugent moins nécessaire de travailler pour un tel prix (cas comme dans l’exercice où le SMIC est inférieur au revenu d’équilibre, les travailleurs ne voudront pas travailler pour un tel prix).
On a donc plus de chômage, mais on va quand même arriver à un équilibre par le processus suivant :
Concurrence entraine une baisse des salaires augmentation du chômage demande du travail qui s’accroît dû à une main d’œuvre moins chère la demande égalise l’offre disparition du chômage.
Cependant pour que ce schéma fonction il est nécessaire d’avoir une quantité de travail offerte et une quantité de travail demandée qui soient flexibles (ne pas avoir des facteurs de production inemployées : exemple de l’instauration du SMIC qui pourrait être trop élevé pour un niveau de production moindre).
Le chômage serait donc la conséquences d’un coût du travail trop important qui entrainerait un recul d’offre d’emplois par les entreprises par un calcul de productivité marginale, c’est-à-dire ce que rapporterait un travailleur supplémentaire en terme de productivité. Serait-il rentable d’engager une nouvelle personne au sein de l’entreprise ? Lorsque le coût marginal est supérieur à la productivité marginale, l’entreprise n’a plus intérêt à employer.
La flexibilité serait donc un moyen pour remédier au problème de rentabilité d’un travailleur. En effet cela inciterait les entreprises à embaucher dans la mesure où le licenciement serait plus facile à effectuer ou encore il serait plus facile d’adapter le nombre de travailleurs aux nécessités de l’entreprise.
Attention en plus de la critique de cette théorie par les Keynésiens, nous avons aussi à faire à une nouvelle économie néoclassique selon laquelle le chômage n’est pas causé par la hausse des salaires car ils mettent en avant l’hypothèse qu’une hausse des salaires rendrait les travailleurs plus efficaces.
Transition : Cependant, cette théorie est réfuté par les Keynésiens
Nous
...