Le commerce du café

Le commerce du café

En 1990 nait aux Etats-Unis un phénomène appelé la Mondialisation, ce phénomène se caractérise principalement par des flux humains, matériels et immatériels tels les flux de capitaux. Ce commerce international a rendu la concurrence encore plus importante car elle s’étend dorénavant à l’ensemble des pays. Et à contribuée à la création des FTN ou firmes transnationales qui se basent dans les pays de la triade (Etats-Unis, Canada, Europe occidentale et Japon) mais qui préfèrent produire dans les pays du Sud car la main d’œuvre y est moins couteuse. Elles contribuent donc aux flux de marchandises de la mondialisation en grande partie. Le marché du café est régit par des FTN telles que Nestlé ou Lavazza car même si le café est cultivé dans le Sud, la torréfaction est faite par les multinationales. Le marché du café représente donc les relations Nord-Sud à travers le monde. Mais la mondialisation est aussi problématique et c’est à travers le commerce du café que nous verrons les côtés négatifs de la globalisation.

En effet, les cultures de café se font essentiellement dans le Sud car ces pays se trouvent généralement dans les zones tropicales humides nécessaires à la production du café. Mais les grands consommateurs se trouvent au Nord parmi les pays de la Triade ce qui justifie la plupart des exportations de café à destination de ces pays. Ainsi on peut observer comme principaux exportateurs le Brésil, le Vietnam ou encore l’Ethiopie. Et du côté des importations, elles sont plus importantes dans l’Union Européenne ainsi que le Japon et la Russie. Les pays importateurs sont les lieux d’implantation des FTN qui sont les importatrices du café, elles font alors des investissements direct à l’étranger afin de participer au développement de la production de café dans les pays du Sud, cela les avantage car le coût de la main d’œuvre y est bien plus bas que dans les pays du Nord.

La mondialisation est accusée de renforcer les inégalités en imposant la domination de la triade en transformant la planète en marchandise et c’est bien ce que l’on peut observer à travers le commerce du café. On peut observer que les pays producteurs sont totalement dépendants des pays du Nord, puisque les cours du café sont fixés par les bourses de commerce de Londres et New-York, les baisses de prix observables dernièrement se répercutent directement sur les petits producteurs dont l’existence est conditionnée par le cour du café et qui tentent alors de survivre en diversifiant leur production et développant d’autre cultures.

Mais l’aspect égalitaire n’est pas la seule critique faite envers la mondialisation.

Des enjeux sociaux et environnementaux semblent négligés en effet la culture du café est exposé à des contaminations dues à des champignons ou des insectes toxiques ainsi que de produits probablement cancérigènes. Et la main d’œuvre mal payée entraine chez les salariés des conditions de vie déplorables avec du manque d’hygiène et des logements précaire. Les effets sur la nature sont aussi négatifs, les plantations entrainent la déforestation et l’érosion des sols et donc une diversité moins importante du fait de la disparition de leur milieu naturel et aussi de la pollution agrochimique à cause

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