L'histoire, une construction humaine
Étude de cas : L'histoire, une construction humaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zaza123 • 22 Janvier 2015 • Étude de cas • 1 451 Mots (6 Pages) • 749 Vues
L’histoire, souvent écrit avec une capitale initiale, est à la fois l’étude des faits, des événements du passé et, par synecdoque, leur ensemble. L'histoire est un récit, elle est la construction d'une image du passé par des hommes et des femmes (les historiens et historiennes) qui tentent de décrire, d'expliquer ou de faire revivre des temps révolus. Ce récit historique n'est pas construit par intuition intellectuelle, mais à partir de sources. L'histoire s'attache avec ces sources à reconstruire plusieurs pans du passé. Au cours des siècles, les historiens ont fortement fait évoluer leurs champs d'intervention et ont aussi réévalué leurs sources, ainsi que la manière de les traiter.
L'histoire, qui n'est pas seulement une réflexion sur le passé, se construit aussi selon une méthode. Celle-ci a évolué au cours du temps, évolution qu'on appelle l'historiographie. La méthode historique s'appuie sur un ensemble de sciences auxiliaires qui aident l'historien à construire son récit. Par delà les époques et les méthodes, et quel que soit le but sous-jacent du travail de l'historien, l'histoire est toujours une construction humaine, inscrite dans l'époque où elle est écrite. Elle joue un rôle social et elle est convoquée pour soutenir, accompagner ou juger les actions des hommes.
Sommaire
1 Étymologie
2 Premiers textes historiques
3 Champs et périodisation
4 Méthode
4.1 Recherche des sources
4.2 Critique des sources
5 Historiographie
5.1 Sens et philosophie de l'histoire
6 Histoire et sciences
6.1 Sciences auxiliaires de l'histoire
6.2 Une discipline scientifique ?
7 L'historien
8 Place de l'histoire dans la société
8.1 Histoire et politique
8.2 Histoire et mémoire
9 Références
10 Voir aussi
10.1 Bibliographie
10.2 Liens externes
Étymologie
Article détaillé : Histoire sur le Wiktionnaire.
Le mot « histoire » vient du grec ancien historia, signifiant « enquête », « connaissance acquise par l'enquête », qui lui-même vient du terme ἵστωρ, hístōr signifiant « sagesse », « témoin » ou « juge ». Il a pour origine les Enquêtes (Ἱστορίαι / Historíai en grec) d'Hérodote. Littéralement, le mot ionien Historíai signifie « recherches, explorations », et dérive selon toute vraisemblance de la racine indo-européenne *wid- qui signifie voir, ou savoir pour avoir vu1.
Le mot est introduit en français au début du XIIe siècle avec le sens de « relation des événements marquants d'une vie, d'un règne » ou de « chronique d'un peuple »2. Il prend aussi le sens général d'histoire (au sens de récit), polysémie qu'il a conservé jusqu'à ce jour en français comme en allemand. C'est à partir du XIIIe siècle, comme peut en témoigner l'usage qu'en fait Brunetto Latini dans son Livre dou Trésor, que le terme commence à recouvrir le sens de « récit historique »3. On peut noter qu'au Moyen Âge, la forme ordinairement employée du mot était Estoire : ce n'est qu'à partir de la Renaissance que l'on reviendra à la graphie antique4.
Le mot connaît de nombreuses dérivations. L'année 1213 voit ainsi la première occurrence des termes d'historien et d'historiographe (emprunt au latin historiographus). Le verbe désuet Historier apparaissant au XIVe siècle, et l'adjectif historique survenant en 1447 (emprunt du latin Historicus, lui-même emprunt du grec historikos). Le diminutif historiette remonte à 1657 (premier emploi par Tallemant des Réaux dans le titre d'un de ses ouvrages)5. Le vocabulaire savant du XVIIIe et du XIXe siècle permet ensuite l'apparition d'un vocabulaire plus spécialisé comme préhistoire (en 1872) et anhistorique.
Premiers textes historiques
Articles détaillés : Annales et Chronique médiévale.
Hérodote et Thucydide, musée archéologique de Naples.
Les faits historiques furent conservés pendant longtemps du fait de la tradition orale : Selon Georges Lefebvre « les premiers historiens, en ce sens, furent probablement des poètes. »
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