Commentaire Sur La Justice Selon Aristote, D'après L'Ethique à Nicomaque

Commentaire Ethique à Nicomaque

« L’homme est un animal politique » nous dit Aristote. En suivant cette idée, Aristote nous parle ici de la notion de justice, notion abstraite. C’est une création des hommes, dans leurs relations. Aristote tente d’aller plus loin, et de distinguer tout les traits qui touchent à cette idée. Il en décrit un idéal type, c’est de l’éthique. Aristote est né Stagire (-384), mais il part faire ses études à Athènes, il sera connu comme étant le précepteur d’Alexandre le grand, puis une fois cette mission accomplie il retourne à Athènes ou il fonde le lycée. Sa réflexion est surtout basé sur la logique et de l’observation de ce qui l’entour. Pour en revenir au sujet, dans l’éthique à Nicomaque il exprime sa vision de la morale. Cela le conduit donc naturellement à la notion de justice. Il s’est interrogé sur tout les sens que l’on pouvait attribuer au mot justice. Ainsi comment se définie la justice selon Aristote ? Nous verrons dans une première partie la justice distributive, et dans la 2nd la justice réparatrice

I La justice distributive

A) A chacun selon son mérite. (Justice proportionnelle)

On fait des choses justes parce que cela nous rapporte une certaine forme de satisfaction. Cela fait partie de l’image que l’on donne de nous aux individus. La justice pousse les gens à s’organiser dans la vie d’une certaine manière, au sens ou elle est un concept que l’on pourrait qualifier de moral. Chaque action que fait une personne, doit être récompensé, quelque soit la manière pour le bien commun, cela peut entrainer les « honneurs, la fortune et de tout les autres avantages qui peuvent être partagés entre les membres de la cité ». On a le statut social que l’on mérite, nos actions pour la cité sont récompensées. Ou au contraire si l’action d’un individu entraine quelque chose de mal, auprès des autres elle doit être récompensé négativement par les autres individus. On peut affirmer que la notion de justice ne peut s’appliquer que dans une société, dans un groupe. En effet si l’individu était seul, il n’aurait pas besoin d’adopter un comportement social spécifique, car il serait le seul juge de ses actions, par conséquent il n’y aurait rien a partagé avec les autres membres de la cité. C’est pour cela que dans la « distribution de toute ces choses, il peut y avoir inégalité, comme il peut y avoir une égalité d’un citoyen à l’autre » Chacun par sur un pied d’égalité par rapport aux autres, c’est pour cela que l’on estime juste que les ressources soit répartie inégalement, en fonctions des mérites « relatifs des rivaux ». La justice est dans ce sens d’être en harmonie avec les autres et dans la cité, ne peut faire des choses qui vont à l’encontre de l’intérêt de chacun.

B) La justice élément de culture

La justice n’a pas la même définition pour tout le monde, étant une notion abstraite, elle émane de l’éducation et de la culture de l’individu. Néanmoins il en ressort toujours cette idée de mérite chez la plupart des individus. Cependant Aristote nous le dit bien, « tout le monde ne considère pas le mérite dans les même choses ». Pour prendre des exemples actuels et simplifiés, on caricature, le sportif placera le mérite dans la victoire, tandis que l’intellectuel le placera dans les diplômes et l’acte de réflexion. D’autres le placeront dans la réussite social, que tandis que d’autre le placeront dans la charité ou l’égalité. Par un exemple pour Karl Marx les bourgeois n’ont aucun mérite de leur condition, ils ne font qu’exploiter les autres, pour lui le mérite revient dans l’égalité entre tous les hommes. Aristote lui illustre son propos, avec les trois forme de gouvernement qu’il considère comme pur, ainsi à Athènes, régime démocratique le mérite est

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