Au Moyen Age, Un Monde Croyant
Mémoire : Au Moyen Age, Un Monde Croyant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar SIVOLT • 30 Mai 2014 • 422 Mots (2 Pages) • 1 049 Vues
Au moyen âge, deux sortent de croyances coexistent : celle des élites lettrées, essentiellement les clercs et une croyance populaire, celles des laïcs (c'est-à-dire 95% de la population).
Les clercs encadrent la société et ont pour mission de la conduire au salut. En contre partie, les laïcs doivent les défendre et les nourrir (notamment avec le versement de la dîme)
Les clercs, respectent le dogme chrétien. Leur croyance s’appuie sur la lecture de la Bible et des écrits des Pères de l’Eglise (auteurs antiques). Ils expriment leur foi en un Dieu unique mais composé de 3 entités distinctes : Le Père, le Fils et le Saint Esprit (la Sainte Trinité). Le pape est le chef de l’Eglise, les clercs sont ensuite constitués en une hiérarchie à la tête de laquelle se trouvent les évêques qui ont autorité sur les prêtres.
Chez les laïcs et plus particulièrement dans les campagnes, les croyances sont moins conformes au dogme ; des superstitions locales et un reste de pratiques païennes se mêlent à des éléments chrétiens.
Les croyants cherchent à assurer leur Salut, c'est-à-dire une vie éternelle dans l’Au-delà. Pour eux, le Christ viendra à la fin des temps juger les vivants et les morts. (à partir du XIIIème siècle, se diffuse l’idée qu’il existe avant ce Jugement dernier collectif, un jugement particulier concernant chaque âme)
L’Au-delà s’organise en deux espaces : le paradis, où reposent les âmes pures, et l’enfer, où les damnés souffrent pour l’éternité. La difficulté à faire accepter cet « avenir » pousse le clergé à inventer au XIIè siècle, un espace intermédiaire : le purgatoire. Pour repousser la perspective de l’enfer et obtenir une protection, les croyants comptent sur l’aide de la Vierge et des Saints et sur diverses pratiques telles que le signe de croix, la prière, le pèlerinage…
Cependant, l’omniprésence de l’Eglise n’exclut pas l’apparition d’autres croyances. L’an Mil constitue une période de tensions et l’Eglise doit affronter des mouvements dissidents qui réclament plus de fidélité aux écrits des évangiles et rêvent d’une société plus égalitaire : ce sont les hérésies.
Ces foyers d’hérésie se multiplient au XIIè siècle : les Vaudois, dans la région lyonnaise, les cathares en Languedoc et en Italie du nord. Ces hérésies constituent une menace pour l’Eglise qui, pour s’en débarrasser va créer vers 1231, le tribunal de l’Inquisition chargé de rétablir la « vraie croyance » et de convertir les hérétiques.
Ce combat va également se tourner vers d’autres communautés comme les juifs et les musulmans.
L’usage de la force montre la volonté de l’Eglise de contrôler croyances et pratiques religieuses
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