Mondes médiévaux : Burkat “ beau XIIIe siècle”
Cours : Mondes médiévaux : Burkat “ beau XIIIe siècle”. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar oxhclbdfkj • 1 Avril 2022 • Cours • 1 723 Mots (7 Pages) • 287 Vues
CM8 : Le XIIIe siècle, « beau Moyen Âge » ?
Burkat “ beau XIIIe siècle”
La période est d’une richesse considérable, et il faut donc faire des choix. Nous nous limiterons donc à trois faits (conscients de laisser tomber les hérésies, les Ordres Mendiants, l’art gothique, etc.) :
- un aspect socio-économique : le monde des villes
- un aspect politique : le développement des Etats
- un aspect intellectuel et culturel : les universités
I- Le monde des villes au XIIIe siècle
Avec la fin de l’antiquité s'effondre le mode de la cité. Subsiste alors juste les centres urbains qui se caractérisent par la présence d’un évêque. On distingue mal les villes, les bourg et les villages par le manque de fortification et la présence d’activité agricole. On peine donc à les distinguer. Les villes sont donc des cités épiscopales. Au XIIIe siècle, les villes vont tirer profit des campagnes. Tant qu’il n’y a pas de surplus des campagnes, la ville ne peut se développer (les campagnes filles des villes). On a une interdépendance des villes et des campagnes.
A- Ce qui définit la ville : la zone d’échange
Dans les villages il y a des marché qui se caractérise par une aire d’approvisionnement restreinte, une pếriodissité intense et un temps court. Dans ses foires on retrouve des produits issus de partout. Dans les villes le marché se caractérise par un temps long, une périodicité moins intense.
Les marchés se développent au XIIIe siècle, ils se tiennent à l'intérieur des cités ou à l'extérieur. Cela a un impact sur l’organisation urbaine. A Limoges, on retrouve un marché au blé, un aux légumes, un ou poissons et deux à la viandes.
B- L’artisanat
Au XIe siècle, les artisans se trouvaient près des seigneuries urbaines. Les artisans se concentrent également autour des abbeye. Au XIIe siècle, les artisans se regroupent autour de la ville pour bénéficier des lieux de marchés et d'échanges, des lieux de grosses infrastructures. Les seigneurs cherchent à contrôler l' activité des artisans ce qui entraîne cette concentration. Cela a engendré la création de premiers métiers. Ses métiers ont pour principal souci de lutter contre la concurrence. Pour contrôler la concurrence, il vaut mieux avoir sont voisins sous ses yeux.
Cela va se traduire sur le plan urbain avec des quartiers spécialisés. Le seigneurs accorde une ou des chartes qui définissent les fonctions, les privilèges et les interdits de ces métiers. Les rues vont prendre le nom des activités les plus présentes. Leurs richesses vont augmenter, ils vont souhaiter que leur croissance de leur capital économique se traduise symboliquement en capitales social et politique.
Les confréries, association laïque qui se base sur la charité religieuse par leur alliance avec le clergé. Ils vont acquérir des terrains et vont acquérir des manifestations urbaines : défilés et processions (exemple du 5 juin 1267 à Paris, pour l’adoubement du fils de Louis IX, Philippe).
L’argent et le travail sont très mal vu dans ses sociétés chrétiennes. C’est dans ce contexte urbain du XIIIe siècle qu’il va falloir trouver un lien entre l’enseignement religieux et le travail.
Les « corporations » (au XIIIe siècle, on les appelle « métiers » ou « arts »).
C- « Stadtluft macht frei »
Ses commerçants souhaitent participer à la vie politique. Une élite va se développer en cherchant à se détacher des élites de la noblesse, très liées à la guerre, et aux catégories les plus laborieuses. Cette élite se nomme le patriciat. Le patricia souhaite obtenir une autonomie urbaine.
Il souhaitent :
- le droit de s’administrer
- revalorisation du travail
- plus de mains d’oeuvre
- le droit de s’enrichire
Il ne s’agit pas d’une remise en cause de la féodalité. Cela va aboutir à une autonomie de la gestion des villes. Mais ce n'est pas un cas général.
Caractéristiques :
- La commune transforme les ville en une organisme collectif doté d’une identité propres qu’on appelle universitas (toute organisation collective structurée en interne qui se base sur un serment)
- Elle se caractérise par des manifestations monumentales : halle ou palais communal.
- conservation des archives qui confèrent des droits de la commune puis conservation de la productions des archives : création d’archives communales.
Les principales zones d’autonomie communale :
- les Flandres (les échevins élus pour six mois qui élisent le bourgmestre élu pour six mois ou un an), ont bâti leurs richesses grâce aux commerces drapiers comme les villes de Gand, Arace, Saint-Omer.
- l’Italie centro-septentrionale qui échappe à toute autorité seigneuriale, princière ou impériale : avec juridiction sur la campagne environnante, appelée contado.
II- La construction des Etats
La notion d’Etat a disparu avec l’empire romain et revient au XIIIe siècle. Ce qu’on appelle État, c'est une entité virtuelle (qui échappe à l'identité successorale) qui est dépositaire du bien et de la paix mais aussi du monopole de la violence légitime (force mais pas violence) comme la justice, la guerre et la fiscalité. Cette entité virtuelle excite momentanément de ceux, individus ou familles, qui sont dépositaires de l’autorité.
Certaines zones échappent à cette construction étatique.
La France, l'Angleterre, les monarchies de la péninsule ibérique, et les États pontificaux sont les principaux représentants de ce modèle.
Constructions centralisées, le pouvoir et sa représentation concentré aux mains de l’empereur. Ce modèle s’est effondré avec la chute de l’empire carolingien au Xe siècle. L’empire domine en reposant sur la prétention à l’universalité (au-dessus des sujets et des autres souverains) et sur le statut de souverains comme chefs de l’Eglise. Or on va voit naître trois nouveautés:
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