La famille médiévale
Cours : La famille médiévale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar drew lou • 14 Avril 2018 • Cours • 2 373 Mots (10 Pages) • 802 Vues
TITRE 2 : La famille médiévale
10 siècles, 2 périodes pour le MA :
• 1ère période (5-10°s : Haut MA, époque franque) : Église essaye d’imposer sa conception chrétienne du mariage.
• 2ème période (10-15°s : MA classique) : Victoire de l’eglise et de sa conception du mariage : cadre réglé par droit canonique : domaine exclusif de l’Eglise.
CHAPITRE 1 : L’évolution de la famille
Cette famille évolue mais pas en rupture avec ce qu’il y a eu avant. Invasions germaniques.
Triple influence : romaine / germanique / chrétienne.
SECTION 1 : La famille germanique
Éléments qui distinguent ces 2 traditions :
Parenté + fondement de cette cohésion au sein de cette parenté.
Au sein de la famille germanique, la famille n’est pas centrée autour d’une figure comme le pater familias, pas de pater en tant que descendant d’un ancêtre commun.
La famille tant du coté paternel que maternelle est solidaire. Cela ne veut pas dire non plus que le père n’a plus de rôle principal.
Le mundium : Représentation de la puissance du mari / père : chef de famille. Puissance bcp – étendu que la manus, + vague. Autorité au sens large du terme
I. La parenté germanique
Peu de source pour connaitre tt cela sauf la Germanie de tacite : entité en face de rome. Coutumes barbares. Germains considèrent de manière égal les liens de parenté avec mère et père. Pour eux lien avec la mère aussi important que lien avec le père (différence avec Rome).
Parenté germanique ignore distinction agna/cogna : pas d’un côté parenté reconnue par droit civil et parenté de naissance. Il y a mm une valorisation de la branche maternelle et notamment une figure émerge : oncle maternel : personnage central au sein de la figure germanique. Chez les germains, le neveu est traité comme le fils. Oncle maternel : référence pour le neveu. Figure tutélaire au même titre que le père.
Dans les versions les plus récentes des lois germaniques dans l’ordre successoral permet de voir organisation de la famille : père et mère mis au mm rang, comme les parents des lignes maternel et paternel. Père et mère ont rôle identique au sein de la famille.
Signifie égalité H/F : conception solidaire de la famille différence de la conception romaine.
Enjeux de la parenté par rapport au mariage : question de l’inceste. Parenté : réflexion de classification : chacun a une place par la parenté, on établit un ordre. Joue un rôle fondamental dans la détermination de la limite attribuée à la pratique incestueuse = calculs de parenté. Question de curseur.
2 types de calculs : 2 conceptions de la famille romaine/germanique.
Calcul romain : on calcule des degrés de parenté en ligne collatérale par rapport à l’ascendant commun. Ex : frère et sœur : 2 degrés / cousin germain : parent à 4ème degrés.
Calcul germanique/canonique : calcul des degrés se fait par parentèle : 1 degré = tout ceux de la mm génération. Cousin germain : parent au 2nd degré : ils sont de la 2ème génération par rapport à l’ancêtre commun (gd père). Cousin issu de germain : 3ème génération / 6ème degré.
Enjeux : 2 manières d’envisager le curseur de l’inceste dans une société donnée : stricte ou pas. Bcp plus stricte avec calcul germano-canonique. Interdit presque tt générations jusqu’au 6° degré. Nouvelle conception de la parenté. xxxxxxxx
II. La solidarité germanique
Pas autorité du plus vieil H vivant qui va sceller la solidarité de la famille. Famille à Rome : ceux qui sont sous la puissance du père. Membres de la famille germanique : pers qui jouissent de droits qui ne sont pas retenus par la pers du chef. Chef germanique n’a pas pouvoir de retenir ces droits à son profit. H du mm famille pas soumis au père jusqu’à sa mort.
Ils sont unis par lien du sang ou de l’alliance. Ils se doivent aide, assistance et protection : 3 types de solidarité : familiale (raison d’être du mundium).
Solidarité judiciaire : H libre confronté à autre H ds un litige va engendrer G privée car chaque pers qui entre en litige entraine nécessairement les parents de part et d’autre. Parenté va comparaitre au côté du prévenu. Communauté familiale qui est en jeu. La communauté familiale va payer, solidarité familiale.
Solidarité réelle : biens appartiennent à la famille et non pas aux ind : forte tendance communautaire dans famille germanique. Contre individualisme. Ils connaissent biens qui appartiennent à la famille. Conséquence : famille germanique ne connait pas la pratique du testament : on est que le détenteur momentané du bien familial.
La solidarité ne s’impose pas : ind doit se présenter au tribunal se déclarant xxxxxxxxx
Il sort de la solidarité, il ne va plus être soumis à des obligations mais ne bénéficie plus de la protection de cette solidarité. Choix d’en sortir n’appartient qu’aux H majeurs.
Pour les enfants et les F tout est organisé autour du mundium = main bournie.
III. Le mundium
Concerne la F et les enfants soumis à la puissance du père et du mari.
1ère différence : mundium pas perpétuel vis-à-vis des enfants, puissance du père ne dure tant que la cause la rend nécessaire. Cette puissance du père cesse à la majorité de l’enfant : lorsque le fils devient guerrier.
Pas perpétuel vis-à-vis des enfants mais perpétuel vis-à-vis des femmes. La fille est placée sous le mundium de son père et va passer sous le mundium de son mari au moment du mariage.
Effet du mundium sur la personne des enfants et de la femme : les coutumes germaniques ne reconnaissent pas au père le pouvoir d’exposer ses enfants ni reconnaissance du pouvoir de choisir qui va le nourrir ou qui va le délaisser (pas de reconnaissance légale d’abandon d’enfant), vente d’enfant : pater familias a droit de vendre son enfant mais pas dans les coutumes germaniq.
Droit de consentir au mariage de ses enfants.
Effet du mundium sur les biens : enfant peut acquérir des biens dans la famille germanique/biens de sa mère. La F elle est propriétaire et administre réellement ses biens, elle n’est jamais aliéni
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