Analyse d’un article scientifique : Nicole Gonthier, Les victimes de viols devant les tribunaux à la fin du Moyen Age d’après les sources dijonnaises et lyonnaises
Fiche de lecture : Analyse d’un article scientifique : Nicole Gonthier, Les victimes de viols devant les tribunaux à la fin du Moyen Age d’après les sources dijonnaises et lyonnaises. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Axel Simon • 6 Décembre 2020 • Fiche de lecture • 1 645 Mots (7 Pages) • 883 Vues
Simon Axel 08/12/2020
L3 Histoire
Analyse d’un article scientifique : Nicole Gonthier, Les victimes de viols devant les
tribunaux à la fin du Moyen Age d’après les sources dijonnaises et lyonnaises.
Le document soumis à notre analyse est un article de Nicole Gonthier, qui se nomme Les victimes de viols devant les tribunaux à la fin du Moyen Age d’après les sources dijonnaises et lyonnaises, et qui date de 1994. Nous allons introduire l’analyse de cet article en parlant de l’auteur de l’article et en résumant brièvement l’article. Tout d’abord l’auteur de cet article n’est autre que Nicole Gonthier, née le 23 juin 1950, c’est une historienne et écrivaine française. Elle est agrégée d’histoire à l’université de Lyon, de plus, elle est professeur d’histoire médiévale à l’université Jean Moulin-Lyon 3, ainsi que doyenne de la faculté des Lettres et Civilisations, toujours à l’université Jean Moulin-Lyon 3. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages portant sur la marginalité et la délinquance au Moyen Âge comme Lyon et ses pauvres au Moyen Âge (1350-1500) qu’elle publie en 1978 ou Délinquance, justice et société dans le Lyonnais médiéval publié en 1993. Depuis 2012, Nicole Gonthier a pris sa retraite et se consacre à écrire des romans policiers historique comme notamment Peine capitale en novembre 2017. Maintenant que nous avons présenté l’auteur, nous allons résumer cet article de Nicole Gonthier. Le viol est un crime jugé sérieusement à la fin du Moyen Age, ce problème est pris très au sérieux car les juges ont peur que le viol puisse corrompre la société et menacer sa survie. Suite à cette crainte, des enquêtes sont lancées par les juges contre l’accusé, après une enquête sur la réputation de l’accusateur. Les juges exigent de nombreuses preuves comme l’examen clinique de la victime et sa description du viol, de plus, il faut les aveux de l’accusé pour pouvoir finaliser l’enquête et le punir pour ses actes.
Nous allons donc pouvoir passer à l’analyse, cet article de Nicole Gonthier contient trois thèses principales qui sont l’ouverture de l’enquête judiciaire, la preuce du viol et les violeurs et leur traitement. Pour commencer, nous allons analyser l’article, ensuite, nous verrons les sources utilisées par l’auteur, ainsi que sa méthodologie et la portée de l’article, enfin, nous apporterons une une critique personnelle de l’article où nous exposerons les intérêts et les limites de l’article. Pour commencer, nous allons aborder la première thèse principale, il s’agit de l’ouverture de l’enquête sur le viol. Au Moyen Âge, une enquête policière sur un viol est ouverte suite à une plainte, cependant, les femmes victimes de viols ne vienne pas toujours porter plainte contre leur violeur. Les victimes sont souvent des servantes et hésitent à porter plainte car elles ont honte, de plus, le violeur et sa famille font pression sur la victime afin qu’elle renonce à porter son cas devant la justice. En revanche, leur maître les épaule dans leur plainte et elles ont confiance en la justice. Bien que les victimes subissent des menaces, certaines portent plainte contre leur agresseur tout en sachant ce qui les attend. Néanmoins, certaines femmes ont recours à de fausses accusations, ce qui entraîne de fortes sanctions, mais ces cas-là, sont très vite perçues par ceux qui participent à l’enquête de la victime, l’auteur nous montre notamment l’exemple de Jacques Borestel, clerc à Dijon, qui en février 1472 enquête sur une victime dénommé Jehanne. Suite à cela, l’auteur aborde la seconde thèse principale, qui est de prouver le viol. Souvent, dans les affaire de viol, l’agresseur use de sa force pour immobiliser la victime, afin qu’elle ne bouge pas, Nicole Gonthier met en image ce fait via l’exemple de Jeanne Genoi, qui a été immobilisé et violé par Etienne Girard dans un lieu isolé. Les violeurs agissent également chez leur victime comme le montre l’exemple d’une veuve qui lorsque des compagnons rentrent chez elle par la force, elle se réfugie sur le toit et évite de justesse le viol, ce qui n’est pas toujours le cas, bien évudemment. Les juges cherchent des preuves pour inculper l’agresseur, c’est pour cela, qu’ils demandent à la victime les détails de l'agression, l’agression est souvent raconter très précisément par les victimes de viols, de plus, les victimes doivent dire si elles ont crié pour alerter des personnes à proximité de l’acte, même si souvent, elles sont bâillonnées par le violeur. Enfin, la dernière chose que les enquêteurs demandent est si la victime a ressenti du plaisir ou de la douleur et si elle était vierge avant l’acte, car si c’est le cas, alors la fille aura une mauvaise réputation et donc elle pourrait n’avoir jamais de mar, il s’agit donc d’une perte de respectabilité et d’honneur de la famille de la victime et de la victime elle-même. Si la victime était vierge, alors la sentence sera plus conséquente pour l’agresseur. Pour conclure cette analyse, nous allons examiner la troisième thèse présentée dans cet article, qui est le personnage du violeur. Nicole Gonthier partage en trois catégories les violeurs, il y a les maîtres des victimes, donc leur employeur, il y a les valets et les autres, qui sont notamment les compagnons. L’exemple du maître est traitée via l’exemple de Humbert le Ravet, qui trompe sa femme avec sa servante. Le violeur fait preuve de mépris et de cruauté vis-à-vis de la victime que ce soit pendant l’acte ou après. Cependant, lorsque les agresseurs sont incarcérés en prison, ils présentent la victime de viol comme consentente à l’acte, et qu’elles n’ont raconté que des mensonges aux juges. Lors de son incarcération, le violeur est confondu au rapports de la victime et celui de la sage-femme qui atteste ou non du viol, si le rapport de la sage-femme atteste du viol, alors l’accusé, en général avoue tout.Les viols sont soit prémédités ou soit régis par l’impultion presque animale de l’aggresseur, de plus, le violeur, s’il s’est qu’il perdra le procès, essaie de passer un accord avec la victime comme le montre cas de Jehannote de Vauls à Dijon qui accepte un accord de type financier, lors de ses accords, la victime peut recevoir jusqu’à huit francs d’or. Enfin, les agresseurs sont punis via soit le paiement d’une grosse amende, soit le bannissement ou soit la mise à mort, de plus, avant cela, ils ont le droit à plusieurs déconvenues, comme le pilori, la fustigation, la marque au fer ou la mutilation.
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