ANALYSE ARTICLE FREINS CONSOMMATION RESPONSABLE

objectifs

la revue de littérature

la méthodologie utilisée

IV - l'analyse des résultats

1) Articulation générale des discours réflexifs sur les freins à la CR

- La plupart des sujets reconnaissent l’écart entre leurs valeurs et leurs pratiques.

- Paradoxe car les consommateurs des grandes enseignes sont passifs et attendent que leurs soient fournis les moyens de consommer responsables mais en même temps ils sont très critiques et font preuve de résistance envers leur argumentaire. Il se traduit une large méfiance vis-à-vis des offres responsables.

- Des traits de personnalité peuvent limiter le passage à l’acte => locus externe pour les plus passifs, caractère autocentré, tendance à la procrastination.

- Les pratiques des distributeurs forment un catalyseur fort de la critique et permettent de déplacer la responsabilité perçue sur une autre entité. La routine agit positivement ou négativement sur l’intention de consommer responsable.

2) Le contexte physique (atmopshète du PV, situation géo., mise en valeur des offres, étiquetage)

- Le prix ressort comme le frein le plus fort dans le passage à la CR (déni de responsabilité ou invocation d’autres loyauté).

- Le prix est un point d’ancrage aux critiques envers les distributeurs (surf sur la mode pour augmenter la marge…)

- Si le différentiel du prix entre le bio et l’offre normale est trop important, la légitimité du distributeur ou du label est remise en cause.

- Si ce surcout profite à un acteur non reconnu pour ses effortes en matière de DD, l’individu justifie de procéder à un achat moins cher et moins responsable.

- Report de responsabilité sur le distributeur si manque d’info ou de choix.

- Incohérences présentées comme vraies frustrations à ne pas pouvoir consommer (packaging inadapté, pas d’origine de provenance…).

3) L’environnement social

- Il peut recentrer le parcours d’achat sur des comportements routiniers.

- Image de soi renvoyée par la CR comme u poids social à assumer.

- Le surcoût engendre un besoin de légitimation sociale pour le consommateur.

- Déni de responsabilité : individu se considère comme un élément négligeable vis-à-vis du nous global.

- Norme sociale implicite qui réduit la dissonance avec la norme légale.

4) La perspective temporelle

- Le temps est considéré comme une loyauté supérieure justifiant l’impossibilité de changer le comportement.

5) La tâche en cours

- La routine : La simple liste de course peut limiter

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