Méthodologie du commentaire historique
Commentaire d'oeuvre : Méthodologie du commentaire historique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar faye • 27 Décembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 1 473 Mots (6 Pages) • 823 Vues
ACADEMIE DE SEDHIOU DE SEDHIOU
Méthodologie du commentaire historique
Du latin commentarius, le commentaire désigne les remarques et les éclaircissements sur un texte, un document, une attitude, etc. Le commentaire de texte historique est un exercice qui permet d’évaluer la capacité d’un élève à lire, comprendre, analyser et interpréter un texte. On distingue deux types de commentaire en histoire : le commentaire libre ou commentaire classique et le commentaire dirigé.
PREALABLES
L’élève doit tout d’abord numéroter les lignes du texte du début jusqu’à la fin. Ensuite, pour comprendre le texte, il lui est recommandé de lire et de le relire attentivement. Il doit souligner les mots ou phrases importants et relever les éléments les plus caractéristiques. Il doit également encadrer les « allusions » qui devront faire l’objet d’une explication insérée dans le corps du texte ou développement. Ces allusions peuvent être claires (explicites) ou voilées (implicites). L’élève aborde alors le commentaire. Pour y arriver, il est nécessaire d’interroger le texte avec rigueur et cohérence, en se posant les questions suivantes : Quelle est la nature du texte ? A quoi sert-t-il ? Qui l’a rédigé ? Que dit l’auteur ? Comment le dit-il ? Pourquoi le dit-il ? L’auteur est-il un acteur des événements relatés, un témoin, un analyste ? A-t-il omis quelque chose ? Cette omission est-elle volontaire ? L’auteur exagère-t-il ? Pourquoi ?, etc.
Savoir commenter, c’est savoir critiquer un texte.
A°) LE COMMENTAIRE LIBRE OU COMMENTAIRE CLASSIQUE
Il comprend trois parties : l’introduction, le développement ou commentaire proprement dit et la conclusion
I. L’introduction
Il s’agit de l’introduction qui comprend quatre rubriques :
1) La présentation du texte et de l’auteur :
- préciser la nature du texte (correspondance, discours, récit, tract, traité, pétition, loi, article de presse, etc.) et la source ;
- indiquer la date de publication du texte qui est souvent différente de la date de rédaction ;
- présenter une biographie précise et cependant sommaire de l’auteur s’il est connu (préciser ses dates de naissance et de mort, sa nationalité, son origine sociale, ses fonctions, ses opinions, les domaines dans lesquels il a agi, son action dans les événements historiques qu’il a traversés) et indiquer s’il est témoin de faits qu’il relate.
2) Le contexte historique
Il permet de jauger la culture historique de l’élève. La présentation du contexte historique, c’est la présentation des dates du document et des événements relatés, des circonstances qui les éclairent. Il s’agit de replacer le texte dans l’époque où il a été rédigé en évoquant les événements politiques, sociaux, diplomatiques, économiques, etc. ou les grands courants de pensée. C’est le contexte général ou cadre de référence plus général. Ensuite, il faut dégager le contexte spécifique ou contexte particulier, sans déborder par des commentaires ou des développements. Dans le contexte historique, si le document n’est contemporain des événements relatés dans le texte, il faut préciser le double contexte : celui de la rédaction et, surtout, celui de la période étudiée, c’est-à-dire celui du contenu du texte.
3) L’analyse ou le résumé
L’élève a la possibilité de choisir entre l’analyse et le résumé.
- L’analyse consiste à présenter la substance du texte, à dégager en quelques phrases les thèmes abordés dans le texte. Ici, l’élève est plus libre pour donner les idées essentielles, les idées directrices. Il doit cependant éviter de paraphraser le texte.
- Le résumé, c’est tout simplement la contraction du texte initial. Cette contraction permettrait la reconstitution du texte s’il venait de se perdre.
4) Le plan
Il consiste à diviser le texte en parties suivant les centres d’intérêt ou idées maîtresses. Chaque partie doit porter un titre et être délimité par des lignes numérotées. Pour diviser le texte, l’élève doit faire preuve d’intelligence pour comprendre que les idées principales peuvent ne pas correspondre aux différents paragraphes. Dans le commentaire proprement dit, l’élève doit suivre obligatoirement le plan qu’il aura librement choisi et annoncé. Si le texte est sans titre, il peut en proposer un.
II. Le commentaire proprement dit
Il est bon, dès l’entame, de préciser la partie à commenter en rappelant ses limites de façon très nette. Le commentaire doit se faire en fonction du plan choisi. Il faut toujours partir du texte pour revenir au texte pour éviter la dissertation. Pour chaque partie, il faut (c’est important) identifier les idées clés en les soulignant. Pour chaque partie, l’élève peut commenter de deux manières :
Commenter les idées clés l’une après l’autre ;
ou expliquer toute la partie pour ensuite la discuter globalement.
Toujours
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