La Façade Atlantique De L'Amérique Du Nord : Une Aire De Puissance
Recherche de Documents : La Façade Atlantique De L'Amérique Du Nord : Une Aire De Puissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 10 Février 2013 • 1 196 Mots (5 Pages) • 1 219 Vues
La façade atlantique de l’Amérique du nord : une aire de puissance
Dans l’introduction, on attend de l’élève qu’il soit capable de :
délimiter l’aire d’étude ;
définir ce qu’est une aire de puissance ;
problématiser l’intitulé en mobilisant dès l’introduction certaines des notions clé du sujet : interface, littoralisation, intégration...
proposer une annonce de plan explicite.
Les trois temps de l’introduction doivent être clairement articulés : entrée en matière / réflexion sur les termes du sujet et problématisation / annonce de plan.
Notions clé que l’on doit trouver mobilisées/maîtrisées dans le développement :
interface
avant-pays/arrière pays
littoralisation
métropoles/métropolisation
mégalopole
plateforme multimodale/hub
intégration
centre d’impulsion
aire de puissance
Pour le développement : la constitution du plan étant problématique, il sera sans doute nécessaire de valoriser davantage la maîtrise des notions clé du chapitre, appuyée sur des exemples soigneusement localisés et une rédaction claire, que l’ingéniosité du plan.
De nombreux schémas sont possibles pour appuyer la démonstration : j’en fournis deux exemples, l’un adapté à la série S, l’autre à la série ES/L.
Introduction
La façade atlantique de l’Amérique du nord regroupe les régions littorales des trois pays membres de l'ALENA : Canada, Etats-Unis et Mexique, depuis l’embouchure du Saint Laurent jusqu’au Golfe du Mexique, délimité au Sud par la péninsule du Yucatan. Bien que située au cœur du continent, derrière la barrière des Appalaches, la région des Grands lacs est comprise dans l’aire d’étude de la façade, sur laquelle elle débouche grâce aux Saint-Laurent. La façade atlantique de l’Amérique du nord apparaît ainsi comme une interface continentale majeure ; avec la dorsale européenne et la mégalopole japonaise, cet espace constitue l’une des plus fortes concentrations mondiales de puissance, caractérisée par une puissante dynamique de littoralisation. Cet ensemble, cependant, est hétéroclite : il est marqué par une grande diversité naturelle, de forts contrastes de peuplement et de développement, ne présente pas d'unité administrative hormis l'appartenance à l'ALENA ; ces remarques amènent plusieurs questions :
dans quelle mesure cet espace constitue-t-il un ensemble intégré doté d’une unité, d’une consistance régionale ?
comment le fonctionnement d’interface permet-il de rendre compte de cette concentration de puissance ?
Développement
I – La mégalopolis : centre d’impulsion d’échelle mondiale…
La Mégalopolis a été historiquement favorisée par la relation transatlantique avec l'Europe, instituée par la colonisation ; cette relation avec l’avant-pays océanique européen a favorisé une puissante dynamique de métropolisation/littoralisation.
A/ La mégalopolis : la première concentration métropolitaine du monde
Identification du chapelet urbain Boston/New York/Philadelphie/Baltimore/Washington.
Mesure du poids démographique et économique. Cette démonstration doit s’appuyer sur une maîtrise distincte de la définition des termes métropole et mégalopole.
B/ Un puissant « range » portuaire : des plateformes logistiques qui constituent les premières portes d’entrée du continent
Description des infrastructures logistiques à partir d’exemples étudiés en cours.
B/ Des fonctions métropolitaines de rang mondial diversifiées
La seule mesure du poids économique et démographique et de l’importance des infrastructures place la Mégalopolis derrière la mégalopole japonaise ; la puissance de la Mégalopolis se mesure par la diversité et la concentration des fonctions métropolitaines : institutions internationales : ONU, FMI, Banque mondiale, institution financière : Wall street, institutions politiques : Washington, sièges sociaux de multinationales, institutions universitaires (Boston comme 1ère pôle universitaire : Harvard, MIT), parcs technologiques (Route 128, Silicon Alley). Capacité des métropoles à se renouveler : exemple de la capacité de résilience de New-York depuis 2001 avec la déconcentration du CBD en direction de Midtown et du New-Jersey, qui dessine une métropole polycentrique, rénovation des friches portuaires, etc., autant d’éléments qui conditionnent le maintient de la dimension monumentale des métropoles.
II – … et région motrice d’une façade en
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