La Civilisation Du Soudan médiéval( MALI, GHANA, SONGHAI)
Mémoires Gratuits : La Civilisation Du Soudan médiéval( MALI, GHANA, SONGHAI). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar assane • 3 Juin 2014 • 392 Mots (2 Pages) • 2 142 Vues
Il existe plusieurs types de sources qui nous renseignent sur la capitale.
Les sources écrites des géographes arabes et des Tarikh[modifier | modifier le code]
Pour la période de l'apogée du royaume (xiiie-xve siècle) nous disposons des récits de trois géographes et voyageurs arabes. Tout d'abord al-Umari2 (1301-1349) nous livre des informations sur la ville qui datent d'avant 1340 par le biais d'un informateur. Le géographe suivant est Ibn Battûta (1304-1368). Sa relation est la plus importante concernant l'histoire du royaume du Mali en général. C'est le seul à s'être rendu dans le Sahel au cours d'un voyage débuté en février 1352 et achevé en décembre 1353. Il séjourna huit mois dans la capitale et nous donne des informations très précises sur la structure de la ville. La description de son trajet pour s'y rendre comporte de nombreuses zones d'ombre et demeure le point le plus interprété par l'historiographie3. Enfin le dernier grand auteur pour cette période est Ibn Khaldoun (1332-1406) qui a recueilli des informations depuis le Caire. Notons que les traductions et des éditions des manuscrits, quand elle nous le donne, comporte toutes un nom différent pour désigner la capitale.
On retrouve le même problème dans les chroniques (Tarikh) du xvie et xviie siècle, respectivement le Tarikh es-Soudan d'Abderrahmane Es Saâdi et le Tarikh el-fettach de Mahmud Kati qui retracent l'histoire de l'empire du Songhay mais accorde une petite place à l'histoire royaume du Mali. Ainsi finalement pour le nom de la capitale nous disposons de plusieurs traductions et vocalisations pour le nom de la capitale (Malli, Byty, Bini, Bani, Yani', liste non exhaustive). Dès lors tous ces noms renvoient-ils au même lieu ou désignent-ils la même capitale ?
Les sources orales et archéologiques[modifier | modifier le code]
Il n'est pas exact de parler de sources archéologiques pour la capitale puisqu'à ce jour elle n'a pas été encore retrouvée. Cependant plusieurs sites apparaissent dans l'historiographie. Niani-Madugu, Mani-Koura ou Mali-Tombo, et enfin Niani, petit village près du fleuve Sankarani dont le site archéologique a été fouillé lors de trois campagnes en 1965, 1968 et 1973. Ce dernier site fait l'objet d'un développement ci-dessous.
Enfin le dernier type de source concerne les traditions orales, récits formalisés dont la transmission est assurée par la caste des jeli déjà présente sous le royaume du Mali et toujours présente dans certains villages du Mali aujourd'hui, dont le plus connu est Keyla.
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