L'approche globale de la mondialisation
Note de Recherches : L'approche globale de la mondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar student • 24 Septembre 2014 • 9 305 Mots (38 Pages) • 690 Vues
La mondialisation est une faculté tournée vers l'extérieur, c’est considéré comme une richesse. Approche générale de la mondialisation.
Thème 1: l'approche globale de la mondialisation
Depuis longtemps, les pays anglo-saxons considèrent que le grand brassage des biens, des personnes, des capitaux, des idées est une réalité incontournable. Pour les anglo-saxons, il faut analyser les opportunités et les contraintes de ce phénomène. Les Français hésitent entre une vision angélique de la mondialisation et une certaine diabolisation de cette même mondialisation. La perception qu’ils se font de la mondialisation est souvent très éloignée de l’appréciation qu’ils donnent lorsqu’ils ne sont pas directement impliqués. Ils pensent tout d’abord à une menace pour leur emploi, alors que la France reste encore relativement bien placée pour ses exportations et que les délocalisations subies ne concernent officiellement qu’une minorité d’entreprises et donc d’emplois. Ce que craignent les Français c’est que les impératifs économiques écrasent les espaces de liberté et de souveraineté politique. Le citoyen souhaite que l’Etat Français puisse imposer la prééminence de facteurs collectifs sur un jeu de facteurs économiques impersonnels (on préfère que l’Etat s’intéresse à notre bien-être plutôt que de se plier à des facteurs impersonnels comme l’OMC). Cependant, la mondialisation ne condamne aucun secteur à l’exception du moins dans les économies avancées. Il suffit pour cela que l’entreprise puisse choisir sa stratégie, laquelle n’est pas la même pour toutes les entreprises. Ce sont les entreprises, qui par leurs décisions, font chaque jour la mondialisation. En effet, la mondialisation est le résultat d’une multitude de choix réalisés chaque jour par les entreprises. Le terme de mondialisation est utilisé pour décrire, expliquer, voire prédire tous les changements touchant nos sociétés depuis des décennies. Ce terme recouvre l’apparition d’un marché mondial pour le travail, le capital, les biens et les services. Ainsi la mondialisation désigne les transformations survenues dans l’économie mondiale et dans les économies nationales qui vont tendre à la création d’un marché unique. Cependant, ce marché unique a une tendance utopique car poussé à l’extrême, il impliquerait un salaire identique pour un même travail et cela d’un bout à l’autre de la planète avec un même prix pour un même produit. La mondialisation devrait se définir comme l’accélération des processus de l’économie internationale et des économies nationales pour se diriger harmonieusement vers une unification des marchés. Aujourd’hui, le sens du terme mondialisation se veut recouvrir l’ensemble des phénomènes, que ceux-ci soient politiques, économiques, culturels ou encore technologiques. Considérés ensembles, ces phénomènes conduisent à une intégration croissante des espaces et des hommes à l’échelle mondiale. Une mondialisation plus équitable nécessiterait une réorganisation de l’ordre mondial. Le terme mondialisation évoque une certaine fatalité qui emporterait tout sur son passage et contre laquelle personne ne pourrait s’opposer, pas même les états. Le concept reste vague : il existe des définitions variées. On peut définir la mondialisation de façon économique : la liberté de circulation à l’échelle planétaire des B&S, des hommes, des capitaux. Cette liberté conduit à une interdépendance croissante des nations.
Cette première définition montre que la mondialisation est un processus puisqu’une telle situation n’est pas encore définitivement atteinte.
Plus largement, on peut définir la mondialisation comme l’extension d’un réseau mondial d’interrelations, c’est-à-dire comme une interconnexion globale concernant tous les aspects de la vie contemporaine : aspects politiques, économiques, culturels et militaires. Une extension de cette interconnexion touche depuis quelques années les aspects environnementaux.
La mondialisation se caractérise donc également par l’interdépendance et la libéralisation économique à l’échelle planétaire.
L’interdépendance est l’idée d’une certaine égalité entre les partenaires alors que la mondialisation peut entraîner des relations dissymétriques inégales.
L’intégration suppose une volonté politique d’unification par rapport à un sentiment d’appartenance communautaire. Dans ce cas, il y a volonté d’avoir des institutions communes. Tout cela est absent dans la mondialisation actuelle.
L’universalisme c’est le cas où tout le monde doit ressentir les effets d’un phénomène de la même façon. Or, on s’aperçoit qu’avec la mondialisation, il y a de nombreux exclus, que ceux-ci le soient volontairement ou non.
La convergence : il s’agit d’aller vers un but commun. Or avec la mondialisation, on ne voit pas véritablement une évolution harmonieuse dans ce sens.
En réalité, on peut retenir trois interprétations de la mondialisation : celle des hyper-mondialistes, les sceptiques et les réformistes :
Les hyper-mondialistes considèrent qu’il s’agit d’une nouvelle ère où les peuples se fondent peu à peu dans un marché mondial et où les états perdent progressivement leurs pouvoirs.
Les sceptiques voient la mondialisation comme un mythe qui va masquer la segmentation des états en un seul bloc mais où les états restent les maîtres du jeu.
Les réformistes occupent une position moyenne. Ils admettent qu’il y ait une évolution sans précédent mais dans cette révolution, les états doivent subsister en tant que tels et s’adapter.
Parallèlement à ce constat, il y a une résistance avec le mouvement altermondialiste et les forums sociaux. Ainsi la résistance des peuples contre un modèle où la domination des pays du Nord sur les pays du Sud s’est renforcée ces dernières années a donné lieu à une critique sévère de l’OMC et avec le mouvement des altermondialistes, un espoir a vu le jour avec un slogan « un autre monde est possible ». Les syndicats ont commencé à prendre conscience de la nécessité d’opposer la force collective des salariés aux lois de la concurrence.
Conclusion
Ainsi, la mondialisation actuelle met en concurrence les systèmes sociaux et productifs ainsi que les peuples. Elle entraîne souvent un élargissement de la pauvreté, un accroissement des inégalités sociales et surtout un accroissement des inégalités Nord-Sud sauf pour les pays émergents. Parallèlement
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