Jean Bodin

On se situe dans un contexte ou les guerres de religions permettent de situer la période concerné .

Jean Bodin a dis «La souveraineté est le pouvoir de commander et de contraindre sans être commandé ni contraint»

Le texte présent est un extrait des «six livres de la République» de Jean Bodin, publié en 1576.A travers cette doctrine l'auteur pense à l'évolution des sociétés humaines dans l'espace et dans le temps à travers la République.

Il est connu en tant que juriste, économiste mais aussi historien et théoricien politique français contemporain de Montaigne.Il influença l'histoire intellectuelle de l'Europe. Et est également connu pour avoir introduit le concept d'un pouvoir perpétuel, d'une puissance absolue, détenu par le souverain.

Dans « Les six livres de la République », Jean Bodin élabore un concept important de l’État moderne dont l’existence se définit par la souveraineté et dont l'attribut principal est la « puissance de donner et casser la loi ».

Il met également en avant une nouvelle classification des régimes politiques avec la démocratie , la monarchie et l'aristocratie.

De par cette extrait, la question est de savoir comment Jean Bodin définit-il cette souveraineté ? Et de quelle manière cette dernière s'exprime t-elle ?

Nous verrons dans un premier temps les critères de la monarchie absolue (I) pour ensuite étudier les pouvoirs du souverain (II).

I- Les critères de la monarchie absolue.

L'absolutisme est le résultat d'un long processus évolutif qui commence au 13ème siècle mais qui c'est beaucoup développé par la suite.

A- La République, chose du roi plutôt que chose publique.

Le principe traditionnel qui justifie la présence du Roi est qu'il est le représentant de Dieu sur Terre, et par conséquent, qu'il est au dessus de l’ensemble des groupements sociaux. Sa mission est particulière puisqu'il doit protéger ses sujets contre les ennemis venant de l'extérieur, en assurant le maintien de l'ordre publique et la paix sociale. Il doit faire preuve d'une justice droite dans le règlement de conflits. Pour cela, il dispose de toute une panoplie de moyens d'actions comme la levée militaire en masse, le pouvoir législatif, le pouvoir de battre la monnaie, de rendre la justice et de réclamer l'aide des vassaux. Ces moyens resteront à la base de l'institution royale, mais ils vont s’accroître avec le temps.

Dès le 13ème siècle, le Roi a commencé à imposer l'hommage vassalique à tous les grands du royaume et personne ne saurait s'y dérober, pas même le Roi d'Angleterre. Aussi, le Roi doit-il être vu comme une sorte de seigneur des seigneurs, ou comme un seigneur au dessus des autres, soit comme un souverain-fief-feu. Au fond, tous relèvent de lui, et lui ne relève de personne. Au fil du temps, il s'efforce de tirer un avantage certain de cette situation. Sas vassaux doivent ainsi obéissance au Roi et ils lui doivent notamment le service militaire à sa réquisition, ils doivent lui ouvrir leur châteaux et villes, ils ne peuvent pas marier leurs enfants sans son accord.. Tout cela est essentiel du point du vue politique. Le vassal tient même sa justice en fief du Roi, qui a, un droit de ressort ou de supériorité sur toutes les justices du royaume. Si le vassal meurt sans héritier, le Roi se fait attribuer ses biens, ses terres. Cela rejoint le développement du domaine de la Couronne.

Le principe principal est que le Roi a toujours le droit d'intervenir en toute matière. La légitimité de son intervention ne doit donc jamais être contestée. Les institutions publiques ont été établies dans l’intérêt de tous et pour assurer le bien commun.Or,le Roi représente cet intérêt commun. C'est à ce titre qu'il

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