Gérer Les Ressources Terrestres - Nourrir Les Hommes - Etude De Cas Sur L'agriculture Brésilienne

GERER LES RESSOURCES TERRESTRES

NOURRIR LES HOMMES - L’AGRICULTURE BRESILIENNE

La population brésilienne est en perpétuelle augmentation (17 millions en 1900, 170 millions en 2000) mais l’agriculture brésilienne est incapable de nourrir sa population alors qu’on l’appelle « Ferme du Monde »

Le Brésil est un gros producteur et exportateur (1er exportateur de café, de sucre, de soja de tabac, exportations multipliées par 6 en 30ans), mais aussi fournisseur (Mac Donald) ; il a su développer des Industries Agro-Alimentaires très puissantes (contrôle toute la chaine de production, du bétail à sa transformation, en passant par sa nourriture).

L’agriculture productiviste utilisée au Brésil est efficace car elle produit + avec – d’agriculteurs. Ainsi, la production agricole est plus rapide que la croissance de la population. Cette méthode a donc permis de nourrir le monde.

Mais en voulant devenir la « Nouvelle Arabie Saoudite » le Brésil néglige les productions pour ses habitants, qui souffrent de malnutrition. En effet, 5% des Brésiliens sont mal nourris, et de plus en plus deviennent obèses à cause de la mauvaise répartition des ressources alimentaires et de la mauvaise qualité de l’alimentation (Supersize Me).

Pour assurer le succès de leur entreprise et maintenir leur activité économique, les FTN de l’agroalimentaire sont très exigeants quant à la qualité de leurs produits : Chez Mac Donald par exemple, on dénombre 85 contrôles successifs entre le bœuf dans le pré et le produit vendu. C’est la sécurité alimentaire par la qualité et la quantité.

Les zones touchées par l’insécurité alimentaire sont l’Afrique Sub-Saharienne, l’Inde et l’Ouest de l’Amérique latine. Le défi alimentaire est globalement relevé mais la croissance de la production agricole est plus rapide que celle de la population. La Terre pourra nourrir 9 milliards d’habitants en 2050.

Beaucoup d’États ont franchi la transition alimentaire en remplaçant les calories d’origine végétale par celles d’origine animale. Conséquences : disparition de certaines maladies (scorbut) mais apparition d’autres maladies (obésité).

Aujourd’hui, on assiste à une relative uniformisation des pratiques alimentaires à l’échelle mondiale (Mac Donald).

Agriculture vivrière = destinée à nourrir la famille = petites exploitations, beaucoup d’agriculteurs, travail manuel, pas ou peu d’intrants, faibles rendements.

Agriculture productiviste = destinée au commerce = grandes exploitations, peu d’agriculteurs, travail mécanisé, beaucoup d’intrants, rendements élevés.

La déforestation est en constante augmentation depuis les années 1960. En Amazonie, elle correspond à 77 millions d’hectare en 2008. Conséquences sociales car la culture du soja, destinée à l’exportation, ne permet pas de nourrir les Brésiliens, et conséquences environnementales puisque cela entraîne la destruction et la disparition de la biodiversité.

LIMITES DE L’AGRICULTURE PRODUCTIVISTES

Environnementales

- Emploi croissant

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