CNED Histoire, commentaire des décrets apostoliques du Concile de Clermont de 1095

Résumé du commentaire de texte

Ce texte représente les décrets apostoliques données lors du Concile de Clermont en 1095. Ils ont été énoncés par le pape Urbain II qui est l’organisateur de ce conseil. Ce conseil a lieu à Clermont en France et non en Italie parce qu’en 1095, le pape est en guerre ouverte avec l’empereur Henri IV et pense donc par conséquent que c’est peu prudent de réunir son concile en Italie.

Ce concile rassemble en Auvergne plus de 250 évêques et une foule immense. Le mot « concile » désigne la réunion de l'ensemble des évêques unis à Rome. Il existe différent type de conciles : il peut être "oecuménique", c'est-à-dire universel quand il réunit la totalité des évêques (c'était le cas des conciles d'avant le schisme d'Orient), "général " quand il réunit l'ensemble des évêques catholiques du monde (c'est le cas du concile Vatican II bien qu'on ait pris l'habitude de l'appeler "oecuménique"), national ou provincial.

L’auteur de ce texte Urbain II de vrai nom Eudes est né dans la Marnes en 1042 et est mort à Rome en 1099. Il fut un moine clunisien en 1067 après avoir reçu la formation de moine bénédictin puis il devient un proche du pape Grégoire VII qui le fait venir à Rome en 1079 et devint pape en 1085.

On peut donc se demander dans quel but le pape Urbain II organise t-il un concile et quelles en seront les conséquences.

Pour cela nous verrons d’abord le concile en lui même puis l’appel à la Première Croisade.

[...] Lorsque le pape réunit ce concile trois sujets l’intéresse particulièrement. Un Concile . . pour les clercs Urbain II qui rappelons le a été une sorte de disciple du pape Grégoire VII suit la même pensée que ce dernier et donc décide de reprendre les réformes grégoriennes de l’Eglise. En effet, l’Eglise est en pleine mutation avec comme réforme importante la paix de Dieu et la trêve de Dieu qui auront beaucoup d’importance au moment d’élaborer le projet pour la guerre juste c’est à dire la Première Croisade. [...]

[...] pour le roi de France Ensuite Urbain II a pour objectif de rappeler à l’ordre certains princes comme le roi de France Philippe 1er qui a répudié lui même sa femme Berthe de Hollande pour épouser à la place Bertrade de Montfort qu’il a enlevé à un de ses vassaux. Donc le pape a soutenu son excommunication que les évêques avaient prononcé lorsqu’ils avaient appris son intention de se remarier. L’excommunication est une sanction ecclésiastique qui aboutit à exclure celui qui a commis une faute de la communauté des fidèles. Elle implique l’exclusion de l’eucharistie mais aussi elle implique la privation de sépulture en terre chrétienne. [...]

[...] La première croisade donc est menée par l’évêque du Puy Adhémar de Monteil et est placée sous les ordres de Godefroy de Bouillon qui est duc de Lorraine. La croisade arrive à Jérusalem épuisé par deux années de luttes. Le dernier combat que mènera la croisade aura lieu le 15 juillet 1099 : sur croisés seuls pénétreront dans la Ville Sainte. Godefroy de Bouillon sera élu roi de Jérusalem mais refusera ce titre : il n’acceptera que le titre

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