Devoir 1 cned Histoire
Dissertation : Devoir 1 cned Histoire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lea Dir • 20 Avril 2018 • Dissertation • 1 044 Mots (5 Pages) • 904 Vues
La Seconde Guerre Mondiale a été le centre focal de nombreuses injustices et crimes contre l’humanité. Jusqu’aux années quatre-vingts on n’était pas encore été assez prêts et murs pour une « prise de conscience nationale ». François Mitterrand et Jacques Chirac avaient déjà commencé à rétablir un ordre critique sortant des tabous afin commémorer aux mieux les victimes de ces années obscures. Mais leurs discours étaient encore très cryptiques. Le texte présent ici est un discours présenté par le Président de La République François Hollande (2012-2017) à l’occasion de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv. Ce discours a eu lieu le 22 juillet 2012. On se demandera donc en quoi ce discours manifeste l’évolution de la mémoire du génocide en France depuis la Seconde Guerre Mondiale en considérant en même temps le rôle joué par les historiens dans cette « prise de conscience nationale ». On commencera donc par élaborer en quoi ce discours
C’est une à une sorte de « Paix de mémoires » que François Hollande aspire. Ce discours est un moment très fort pour la France mais également à un niveau universel car il manifeste un chagrin et illustre la faute de la France dans ce déraillement vers l’oubli. Dans le premier paragraphe on observe qu’il veut « rappeler l’horreur d’un crime, exprimer le chagrin de ceux qui ont vécu la tragédie, évoquer les heures noires de la collaboration ». La France, après la défaite de 1940 a été projetée vers système gouvernemental asservit au nazisme ; Le maréchal Pétain (par une question de commodité et de neutralité négligente) a exécuté les ordres d'Hitler. Le gouvernement de Vichy est responsable de l'arrestation et de la morts de millions de personnes (et pas que Juifs mais aussi homosexuels et gitans). C’est ainsi que Hollande assume pleinement la responsabilité de la France dans cette guerre. Il proclame : « La vérité, c’est que pas un soldat allemand, pas un seul, ne fut mobilisé pour l’ensemble de l’opération. La vérité, c’est que ce crime fut commis en France, par la France. » Avant lui, le président Jacques Chirac, avait reconnu cette responsabilité, le 16 Juillet 1995. Mais en effet on est ici témoins d’une nouveauté ; Hollande réaffirme de manière plus coupante et authentique-la faute de la France durant ces années d’obscurité. Son discours est très précis, il est peut-être trop concentré sur des thèmes qui montrent une précision historique peu naturelle et trop analytique : « Ils furent de là transférés vers les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande. » Cependant, Holland dirige son discours vers les nouvelles générations en montrant une sensibilité et un regard inquiet envers les jeunes qui ne lui est pas souvent dédié : « Pour témoigner auprès des nouvelles générations de ce que la barbarie est capable de faire et de ce que l’humanité peut elle-même contenir de ressources pour la vaincre ».
On a donc examiné que Hollande témoigne d’une précision très historique et en effet, il ne faut absolument pas oublier le rôle plus « objectif » que les historiens manifestent pour enfler une conscience plus vive et subjective, une conscience qui puisse se manifester à un niveau national mais aussi universel. Le rôle des historiens pour transmettre ce dont le monde et les Juifs ont été victimes est également très important. Le but des historiens est la vérité. Il a fallu cinquante ans pour qu’un Président ait le « courage » de parler publiquement du passé de la France.
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