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Aristote et la cité grecque comme une communauté de groupe

Commentaire de texte : Aristote et la cité grecque comme une communauté de groupe. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Septembre 2019  •  Commentaire de texte  •  1 578 Mots (7 Pages)  •  593 Vues

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Histoire des grandes notions juridiques TD

Le document à étudier est un extrait de Politique, livre 1, 1252a-1253a de Aristote et qui date du IV e siècle avant JC. Il y est question de la cité comme une communauté composée de groupes et non d’individus mais qui diffère d’eux par essence. Aristote est né en 384 av. JC et il est mort en 322 av. JC. C’est un homme de science et de lettre mais il surtout connus comme philosophe. Il passe la majeur partie de sa vie à Athènes même s’il n’en est pas citoyen. Il apprend au côté de Platon et passe sa vie à faire des recherches du savoir et à s’interroger sur le monde et les sciences. Ces principaux ouvrages sont Métaphysique, Catégories, Physique, Poétique et Politiques. Le sujet qui nous retient nous amène à nous concentrer sur la Grèce et son fonctionnement par cité-État indépendante les unes des autres. Parler des cités grecques permet d’étudier la fin de la période archaïque (800-500 av JC) et le début de la période classique (500-336 av JC). Ici il sera surtout question de la période classique puisque c’est l’époque à laquelle Aristote a vécu. Cette période est l’âge d’or de la civilisation grecque ce qui se caractérise par un économie florissante et développement important de la philosophie avec Aristote ou encore Platon. C’est aussi là que ce développe le régime démocratique dans les cités. Pour certains les pouvoirs que possèdes un mari sur sa femme, un maître sur son esclave et d’un monarque sur ses sujets seraient similaire. La différence serait uniquement quantitative et non qualitative. Aristote va montrer qu’il existe une différence d’essence entre la première société et la cité. Ce sujet présente l’avantage de permettre l’analyse de permettre l’analyse de la cité comme une communauté de groupe. Cela permet à la fois de mettre en évidence les premières communautés qui sont apparus et le rôle de ces groupe dans la constitution d’une cité qui leur permet de se réaliser pleinement. De quelles manière la réunion de groupes qui crée un cité permet aux Hommes d’accomplir sa nature de citoyen ? Pour répondre à cette question nous examinerons dans un premier temps les différentes communautés qui forment la cité puis nous nous concentrerons sur la réalisation de l’Homme à travers son statut de citoyen.

  1. Les premières communautés humaines

Nous aborderons donc d’abord la première communauté humaine qui remonte à « l’origine de toute chose » selon Aristote c’est-à-dire l’homme et la femme (A) puis nous évoquerons une autre communauté humaine, celle du maitre et de l’esclave (B)

  1. L’homme et la femme comme première communauté

Pour commencer, Aristote veut revenir au tout début de l’Histoire, à « l’origine des choses ». Il fait cela dans le but d’être le plus rigoureux possible et ne rien oublier ce qui lui permettra de faire des observations avec le moins d’erreur possible. Selon Aristote la première société se serait formée d’un homme et d’une femme qui ne peuvent pas exister l’un sans l’autre, ces deux individus forment une unité. Ensemble ils vont avoir des enfants car ils ont tous deux envie de perpétuer l’espèce et donc de se reproduire. Ces deux individus ont besoin l’un de l’autre car aucun ne peut assouvir son désir de reproduction sans l’autre. Pour pouvoir faire des « êtres qui leur ressemblent » ils doivent s’associer. Chacun va avoir une fonction pour permettre de réaliser un but commun. La nature a fait la même chose que ce soit pour les Hommes, les animaux ou les plantes. La nature a fait que c’est dans notre instinct de se reproduire pour permettre le renouvellement de l’espèce. Selon Aristote, tous les enfants viendraient de la même famille et seraient tous affiliés : « ont sucé le même lait ». On peut cependant remettre en doutes cette vision car il ne donne ni faits ni dates pour corroborer ses dires.

Après avoir expliqué ce qu’était la première société, c’est-à-dire un homme et une femme qui ont pour but commun de se reproduire. Nous allons ensuite nous demander quel sera le but des Hommes à part se reproduire car la nature a donné à chaque individu un rôle différent. Il est donc question de la seconde communauté, le maître et l’esclave.

  1. La seconde communauté humaine : le maître et l’esclave

Aristote poursuit son développement en abordant l’existence de la seconde société. Elle se forment elle aussi avec deux individus. Le premier est le maître, c’est lui qui a l’intelligence. Le second est l’esclave car il n’a que sa force physique pour exécuter des tâches. Aristote voit cette société comme un arrangement entre deux personnes différente qui possède des atouts différents et qui mis ensemble permet de créer, de produire. Leurs différences est une force qui est donné par la nature : chacun à son rôle, sa fonction et sa place défini en adéquation avec ces atouts naturels. La nature a fait les choses de tel sort à ceux que chaque individu participe à leur bien-être et à celui de toute la communauté. Les individus sont interdépendants de par leur différence. Les deux parties s’y retrouve tout deux dans un avantages commun. Selon lui, Les dominants ont besoins des dominés et les dominés ont besoin des dominants. Au fur et à mesure du temps il s’est formé des associations qui ont eu besoin les uns des autres de façon réciproque et non pas unilatéral. C’est ainsi que le dominant a « reçu de la nature le commandement et l’empire » et que le dominé a été fait « obéissant et esclave » par la nature.

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