Synthèse de Géographie: Nourrir les hommes

1. Synthèse et contexte de l’étude de cas

Les problématiques du programme

Réponse à partir du cas de l'Inde

Élargissement vers les pages de cours

Croissance des populations, croissance des productions

L'Inde a en grande partie réussi à relever le défi alimentaire puisque le pourcentage de population en sous-nutrition a énormément baissé depuis ces vingts dernières années et que les développements sont de plus en plus nombreux dans le domaine de l'agriculture, mais il reste encore des régions avec une forte part d'enfants en sous-nutrition.

La sous-alimentation a baissé dans le monde depuis 1992 (de 19% de la population à 11%) même si l'accroissement de la population mondiale entraine un accroissement de la population alimentaire. La production moindiale progresse à un rythme moyen supérieur à la croissance démographique mais même si chaque habitant est censé avoir l'apport calorique minimum par jour, il existe encore de nombreuses inégalités. En Europe, Asie du Nord et Amérique du Nord, la part de population en sous-alimentation est très basse, mais en Asie de l'Est, du Sud-est, du Sud, en Amérique Latine et en Afrique Subsaharienne, cette part peut atteindre jusque 25%  de la population.

L'Afrique Subsaharienne a besoin d'aide alimentaire mais aux Etats-unis, plus de 25%  de la population est obèse dans certaines régions. La sous-alimentation touche au total 8,5 millions de personnes, et le surpoids 2,1 milliards d'humains.

Les besoins minimaux de nourriture sont couverts à l'échelle du monde, mais de noubreuses régions sont encore marquées par la sous-alimentation.

Assurer la sécurité alimentaire

Les différents acteurs de la sécurité alimentaire en Inde sont l'Etat fédéral et les Etats fédérés (les pouvoirs publics) , grâce à des lois comme la loi sur la sécurité alimentaire et les coopératives qui donnent des emplois et révolutionnent certains secteurs. Cependant, elle est difficile à mettre en place en Inde car les firmes essaient de s'accaparer les terres, ce qui ne permet donc plus aux Indiens de pouvoir cultiver comme bon leur semble.

Les firmes sont aussi des acteurs car elles essayent d'aider les paysans, qui sont eux mêmes acteurs.

Le gain de terres agricoles est devenu limité, et nous perdons de la superficie cultivable à cause de l'étalement urbain, de la salinisation ou de l'érosion, et de la production d'agro-carburant. L'augmentation de la prodution a réposé sur l'accroissement des rendements (comme la Révolution Verte en asie). L'agriculture famililale ou payssage est très peu productrice car les techniques sont souvent rudimentaires et elle bénéficie de peu d'investissements de la part des Etats. Il y a donc une nécessité : produire plus car la sécurité alimentaire est un besoin majeur.

Insécurité est dûe aux pertes après les récoltes, aux mauvaises qualités de transport et de stockage. L'accès à la nourriture est compliqué à cause de systèmes de transport défaillants, des prix trop élevés ou des conflits. La quantité de nourriture est un autres défi.

La sécurité alimentaire repose sur : la salubrité, la disponibilité, la stabilité, et l'accessibilité à la nourriture.

Les pays développés comme les pays d'Europe ou les USA deviennent auto-suffisantsgrâve à des fortes politiques agricoles, qui leur apporte des prix fixes et des productions douanière, ainsi que d'aides à la production. Mais beaucoup de pays en développement s'approvisionne sur le marché mondial, soumis au variation des prix.  

Le mouvement récent d'accaparemment des terres dans les pays pauvres accentue ce contraste cars beaucoup de terres sont cultivées pour la culture commerciale.

Il a donc une inégalité pour nourrir les populations dans le monde.

Développer des agricultures durables

Pour une agriculture durable, l'Inde a besoin de développer des outils qui permettent une irrigation plus durable et à bas brix afin que le plus grands nombres de paysans y ait accès et puisse cultiver leurs terres sans surexploiter les nappes phréatiques.

Il faut également envisager de remettre en question la Révolution Verte et de changer certains de ces aspects, en réduisant les intrants qui certes augmentent les rendements mais usent les sols, mais éviter les pertes après.

L'Inde doit envisager de verser des aides directes aux agriculteurs afin de s'assurer que ceux-ci peuvent continuer à cultiver, et dans de meilleures conditions.

L'agriculture productiviste est remise en cause car l'usage massif d'engrais et de produits chimiques pollue eaux et sols, qui subissent déjà l'érosion et la salinisation. La spécialisation des productions est elle aussi problématique : elle fait parcourir des milliers de km a des aliments qui pourraient être produits localement, et donc être de meilleure qualité.Cela accentue le gaspillage alimentaire qui est déjà de 1,3 milliards de tonnes par an. De plus, la grande agriculture capitaliste marginalise l'agriculture familiale.

L'agriculture durable doit concilier : qualité, sécurité alimentaire et équilibres environnementaux. Pour cela, il faut réduire les intrants et utiliser des techniques utilisables sur des petites exploitations. L'agriculture biologique interdit les intrants et réduit l'usage des sols mais ses rendements sont moins importants et les produits plus chers, cela ne permet pas de nourrir le monde.

Ils faut donc se remettre en questions et revoir les règles du commerce international pour qu'il ne pénalise plus ou moins les agricultures familiales.

Les filières de commercialisation courte en producteurs et consommateur sont à avantager.

Il faut aussi revoir les habitudes de consommation : il faut manger local et moins de viande, ainsi qu'éviter le gaspillage alimentaire dans les pays dévoloppés.

L'agricuclture durable préserve la biodiversité des ressources, assure une production suffisante et accessible, garantit des prix éauitables et permet la qualité des aliments.

C'est donc tout le système de production et de consommation qu'il faut revoir.