Quartier de la création à Nantes
Étude de cas : Quartier de la création à Nantes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Stéphane Garraud • 15 Mai 2021 • Étude de cas • 1 046 Mots (5 Pages) • 416 Vues
Ville créative
- Qu’elle est la situation du site par rapport à la ville de Nantes ?
L’île de Nantes est un quartier péricentrale à proximité du centre, la Loire est un obstacle avec le centre-ville où l’on trouve le quartier de la Madeleine – Champs de Mars. Historiquement l’Île-de-Nantes était dédiait à la production industrielle navale au niveau du quai de la fosse.
Un espace « proche » mais qui comporte une coupure ; d’un point de vue d’analyse de site, c’est un faubourg industriel, composé d’un espace résidentiel ouvrier.
Dans les années 80 - 90, les grandes entreprises ferment et le site devient une friche industrielle présentant un intérêt pour la municipalité nantaise. Il s’agit alors de transformer ce faubourg industriel en quelques choses de plus attractif, pour en tirer le potentiel.
- Qui est à la charge du projet urbain de l’Île-de-Nantes ?
Il est le plus grand projet urbain de Nantes, et proposait depuis les années 90, il structure aujourd’hui l’agglomération. Initié par la mairie de la ville puis l’intercommunalité de Nantes Métropole doté de compétence d’urbanisme, et prend en charge le pilotage politique de ce projet repère ce site pour y développer des activités. Le pilotage opérationnel de ce projet est confié à la SAMOA, c’est l’aménageur/entreprise publique, qui a la charge de préparer les terrains afin qu’ils deviennent constructibles. Le travail d’un aménageur consiste à l’élaboration de parcelles constructible, cela comprend en compte la structuration de la trame viaire dans son ensemble (réseaux eau, gaz, internet et raccordement élec.). Par la suite, les parcelles sont vendues aux promoteurs immobiliers. Une équipe spécifique Creative Factory by SAMOA, est en charge de l’aménagement tournée vers le développement économique « créatif ».
- Quel est l’idée que l’on voulait créer sur l’Île-de-Nantes ?
Axes retenus pour élaborer ce quartier :
- Enseignement supérieur/formation : écoles d’art, architecture, design, universités Médecine/pharmaceutique
- Culture/loisirs : salles spectacle, galeries, collectif d’artistes pour l’ensemble 100 000 m²
- Economie/média : radio, bureaux avec 150 000 m², et commerces soit 75 000 m²
- Espace résidentiels avec 250 000 m² dont du logement social 25 % à 1/3.
- idée de favoriser la mixité des éléments : culture / touristique
L’élaboration de ce nouveau quartier est passé par la valorisation de certains secteurs industriels (conservation de bâti), où on note la participation d’association de la mémoire ouvrière. Cette valorisation s’est faite par la transformation en lieux culturels et/ou touristiques.
Le quartier de la création est le cœur du projet urbanistique de l’Île-de-Nantes, qui est davantage tourné vers les activités que le résidentiel. Ce quartier associe 3 grands types d’activités qui sont l’enseignement, la culture et loisirs, puis l’activité économique en lien à la culture ou à l’’industrie créative.
Le concept clé qui est derrière tout ce projet, d’industrie créative, qui ont pour ressource la créativité individuelle, les compétences et le talent, procurant un potentiel de création de richesse et d’emplois, tournée vers la propriété individuelle. Un ensemble d’industrie qui se distingue des autres, du fait qu’elles reposent sur un travail intellectuel, supposant d’être échangé/partagé entre différentes entreprises/acteurs, et pour être transformé en produit marchant/breveté/gratuit/logiciel.
- Types d’entreprises : arts, film, jeux, numérique > bien culturel
- autre entreprises : archi, PUB, marketing, design, software > service créatif aux entreprises
- Pourquoi est-il nécessaire pour un projet de cet ampleur de réunir ces acteurs ?
Lors de l’élaboration de ce quartier, l’idée de mixité fonctionnelle, permet de réunir des activités dynamiques, comme les classes créatives (Florida), c’est un renversement pour concevoir le développement créatif. L’enjeu n’est pas tant d’attirer les entreprises, mais plutôt d’attirer les populations créatives (capital humain, culturel et relationnel) pour qu’elles fondent les entreprises.
Le regroupement d’acteurs économiques partageant les mêmes enjeux est un vecteur de performance (ex : Paris > éco d’urbanisation/agglomération).
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