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Léolien en France

Étude de cas : Léolien en France. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2020  •  Étude de cas  •  1 363 Mots (6 Pages)  •  351 Vues

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Nous avons ici quatre documents extraits de l’article d’Antoine de Ravignan “ Eolien : des bâtons dans les pâles”, publié dans le magazine Alternatives économiques de mai 2016. Les documents 1 et 2 ont pour source le Réseau de Transport de l’Electricité (RTE) qui gère le réseau public français de transport de l’électricité. Il fournit les outils et services d’accès à l’électricité en France en ce qui concerne les lignes à haute et très haute tension mais est aussi connecté aux pays voisins. Le document 3 a comme source, en plus de la RTE, le Service de l’Observation et des Statistiques (SOeS), rattaché au Ministère du Développement Durable. Nous ne pouvons pas identifier la source réelle du document 4 puisqu’il provient de iStock, banque d’images libres de droits.

Le premier document, nommé “ Nouvelles installations : le vent d’abord “, est un diagramme en bâton représentant l’évolution des différents types de puissances électriques installées entre 2013 et 2015 en France en Méga Watts (MW). On y voit que l’éolien représente la quantité de puissance électrique installée la plus élevée avec 2155 MW. Globalement, les énergies fossiles comme le charbon et le fioul connaissent le plus fort recul avec un solde négatif, tandis que le nucléaire à un solde nul. Les énergies renouvelables, le solaire et l’éolien, ont la plus forte progression avec respectivement 1825 et 2155 MW installés. Le gaz, énergie fossile, est toutefois en progression avec une puissance installée équivalant à 501 MW, et l’hydraulique connaît un léger recul. La moyenne du total des énergies revient à 1020 MW, la puissance éolienne installée est donc deux fois plus élevée.

Le deuxième document est un diagramme circulaire représentant la production électrique moyenne par source d’énergie entre 2013 et 2015, en TéraWatt-heure (TWh), nommé “Une place marginale dans le “mix électrique””. Le mix électrique est une représentation, pour un pays donné, de la part qu’occupe une source d’énergie dans la production électrique totale. Ici, nous remarquons que le nucléaire occupe une place largement majoritaire dans le mix électrique avec une production de 412.3 TWh sur un total de 545.3 TWh, soit, plus de 75.5 % de la production totale. Avec une puissance bien moindre de 67.4 TWh, l’hydraulique vient en seconde position, puis le gaz, suivi de près par l’éolien représentant 18 TWh et le charbon avec 12.3 TWh. La biomasse, le solaire et le fioul restent des sources d’énergie marginales et sont chacune source de moins de 10 TWh.

Le document 3 “Une croissance entravée”, nous fournit deux informations. Un diagramme en bâton expose la puissance éolienne en MW installée par année entre 2001 et 2015, et une courbe illustre la puissance totale au 31 décembre de chaque année. La puissance installée part de presque 0 MW en 2001 et progresse rapidement jusqu’à atteindre 1200 MW installés en 2010, puis chute entre 2011 et 2013, avant de reprendre à partir de 2014. La courbe représentant la puissance éolienne totale au 31 décembre reste inférieure à la puissance installée jusqu’en 2011, est par la suite supérieure à la puissance installée.

Enfin, le document 4 est un diagramme en bâtons représentant la puissance éolienne en KiloWatt pour 1000 habitants (KW/1000 hab.) dans les 28 pays de l’Union Européenne en 2015. Les trois pays produisant le plus d’énergie éolienne sont le Danemark avec presque 900 KW/1000 hab., la Suède, avec environ 600 KW/1000 hab. et l’Allemagne avec 550 KW/1000 hab. Les pays produisant le moins d’énergie éolienne sont principalement les pays de l’Est. Ainsi, la Slovaquie et la Slovénie, mais aussi Malte, ont une production d’énergie éolienne inexistante. La France, avec ses 150 KW/1000 hab. se situe bien en dessous de la moyenne de 280 KW/ 1000 hab. de l’Union.

La France a donc progressé en ce qui concerne l’installation de sources d’énergies renouvelables, mais accuse un retard comparé à ses voisins et à son potentiel en ce qui concerne l’exploitation d’énergie éolienne.

Problématique : l’éolien en France : une solution vers la transition énergétique mal accueillie

L’éolien : une solution vers la transition énergétique

Depuis les années 1990, la problématique environnementale nous pousse à nous tourner vers des modes de consommation plus durables. En ce sens, de nouvelles technologies permettant de produire une énergie renouvelable se sont développées et l’éolien s’impose comme une solution d’avenir. En effet, cette source d’énergie présente de nombreux avantages : son exploitation présente peu de risques (pas d’explosions, de marées noires …), c’est une énergie propre et inépuisable, les installations éoliennes permettent une exploitation agricole du terrain utilisé en parallèle, mais aussi, les améliorations technologiques et les économies d’échelles réalisés grâce aux nombre croissant d’installations permettent des prix de plus en plus compétitifs. Elle paraît ainsi être un des moyens d’atteindre l’objectif de 23% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique français d’ici 2020 fixé par la Commission Européenne.

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