Les Français Et L'école Sous La Troisième république
Dissertation : Les Français Et L'école Sous La Troisième république. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alex13300 • 18 Janvier 2015 • 2 191 Mots (9 Pages) • 2 237 Vues
Introduction : La question de l'école est centrale. Pourquoi l'instruction des enfants en France est un sujet éminemment politique qui surprend beaucoup nos voisins. Il y a là une originalité française : est-ce que la mise en place de l'école publique ne serait pas en partie responsable de la longueur inusité de la III Répuplique. Si l'école est si importante sous la III République, c'est qu'elle s'intègre à la notion de culture politique qu'il va falloir envisager pendant le corrigé.
I- L'école est-elle nécessaire ?
II-L'école au cœur du combat politiquement
III-L'acceptation progressive de l'école.
I-A-Un héritage scolaire
L'enquête Maggiolo révèle les progrès de l'alphabétisation en France depuis le XVIIème siècle, depuis le moment où les registres paroissiaux se sont généralisés dans le pays. L'Eglise a joué un grand rôle dans de tels progrès. La révolution fr a manifesté un grand intérêt pour l'école (Condorcet) : voulait réduire le rôle de l'Eglise jugé trop important dans la formation des jeunes enfants. 1833 : Guizot (protestant) , ministre de Louis-Philippe : il va imposer une école de garçons dans toutes les communes de + de 500 hab → école publique. Deuxième loi : Falloux : en plus de tout ce qu'on a dit, elle impose aussi une école de fille dans toutes les communes de plus de 800 habitants. Cela signifie que ces deux lois cherchent à acclimater l'école publique en France. Ces deux lois vont accorder à l'église un droit de contrôle sur les maîtres, sur l'enseignement. La commune, elle, innove radicalement : en essayant de mettre en place un enseignement primaire laique, échec dès lors que la révolution communarde est un échec. L'ordre moral de Mac Mahon : il préserve les deux lois tout en maintenant haut et fort le contrôle de l'eglise sur l'enseignement. Li'dée que les enfants doivent être instruits s'impose. A partir de là, si l'idée de l'école s'impose, quelle est la place des parents ?
B-La réflexion républicaine.
Les républicains pourchassés se sont obligatoirement posés une question : pourquoi la rép a échoué deux fois ? S'il y avait eu double échec de la république, c'était en raison de l'influence trop forte de l'église. Est-ce une obligation ?Une destinée manifeste ? Cela sous entend que c'est le contexte français qui fait qu'il y a un problème de l'église. L'Eglise, au XIX, a été traumatisée par la révolution française, par le siècle des lumières. Peut-on être instruit par des gens qui refusent les acquis de la révolution ? Un bon nombre de républicain vont s'opposer à l'église. Ferdinand BUISSON. Comment le faire sinon en instruisant les enfants ? Mac Mahon en 77 avait nommé un président du conseil, Dufaure, exigeant de lui de ne prendre aucune mesure anti cléricale. Jules FERRY lui aussi réfléchit sur des éléments qui continuent à se produire. L'école laïque signifiait que des parents étaient dépossédés de l'instruction de leur enfant, ne conservant que l'éducation. L'une des raisons de la défaite française face aux Prussiens tenait à l'efficacité des instituteurs prussiens.
II-L'école au cœur du combat politique
A-Des lois de combat
Dès l'élection de Grévy en 79, les républicains contrôlent toutes les institutions du pays et immédiatement, premières mesures concernant l'école. Pas une seule loi qui organise d'un bloc l'école primaire et laique : gratuité 1881, obligation et laicité 1882, 1886 : Ecole normale primaire, pour les garçons et pour les filles. Représentants des églises, certains aspects de la loi Falloux sont remis en cause. Election générale de 1885 → Les monarchistes connaissent des élections : poussées conservatrices ? Elections contre Jules Ferry. Les républicains font alliance : La discipline républicaine, ils l'emportent. Mona OZOUF fait référence à une réaction éléctorale dans le Béarne. Dans cette zone, beaucoup de métayers n'acceptaient pas qu'on s'attaque au catéchisme, donc ils votent conservateurs. Etude sur la pratique religieuse : comparaison des votes électoraux avec les pratiques religieuses. Pourtant, Jules FERRY, jusqu'à son départ pressent cela et sait se montrer prudent et fait passer deux mesures essentielles. L'école libre n'est pas interdite, le seul moment de notre histoire récente où il y a eu tentative → 1982-1984 → Mitterrand, voulait remettre école libre.
Deuxième mesure de Jules FERRY, une journée dans la semaine, pas le dimanche, où les parents sont rois, le jeudi. On peut insister sur l'école laïque tout en ayant une politique assez souple.
B-La question des congrégations.
Dès 1880, Freyssinet, président du conseil, démissionne car le ministre de l'instruction publique et des BA, Ferry, a voulu dissoudre l compagnie de Jésus. Il visait les congrégations religieuses enseignantes. A cette date-là, un certain nombre de républicains ne sont pas d'accord avec un politique anti-cléricale. En 1886 est voté une loi qui laicise le personnel enseignant. Dans les 5 années à venir, il devait y avoir substitution des instituteurs laïcs aux instituteurs congréganistes. Pour quand même éviter un raisonnement trop facile et trop fermé. Les enseignantes étaient beaucoup plus congréganistes. Depuis les années80, les gouvermenents opportunistes ont toléré les congrégations. Il y a les lois et la réalité. Le problème, c'est l'affaire Dreyfus. Elle ravive le conflit entre les deux camps. L'Eglise et sa presse (La croix, Le pèlerin) prend fait et cause pour l'armée, refuse la révision. Le gouvernement de Waldeck-Rousseau. Cette loi de 1901 a des articles spécififiques concernant les congrégations : elles vont devoir demander une autorisation particulière et en + l'enseignement est interdit à une personne ayant appartenu à une congrégation non autorisé. Combe (1902-1905) : 1904 : interdit l'enseignement à tous les congréganistes. Quelque soit leur passé dans leur ordre. L'école libre subsiste, particulièrement dans des zones très pratiquantes et cela va provoquer des difficultés. Concurrence dans les villages entre deux écoles. Difficulté à trouver une école. Quand on
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