La mondialisation
Dissertation : La mondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nonolaluciole • 6 Avril 2020 • Dissertation • 1 910 Mots (8 Pages) • 434 Vues
Selon Laurent Carroué, la mondialisation se caractérise par une idéologie (le libéralisme), une monnaie (le dollar), un outil (le capitalisme), une langue (l’anglais) et un système politique (la démocratie). La mondialisation est l’ensemble de processus organisationnels et matériels, qui renforcent l’interdépendance des lieux, des économies, ainsi que des sociétés à l’échelle planétaire. Les territoires et sociétés sont des portions d’espaces terrestres accueillant des populations. Depuis 1990, l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et l’Asie orientale forment la Triade qui dominent les échanges mondiaux dans tous les domaines, et produit donc un modèle politique, économique, social et culturel, qui se diffuse ensuite au reste de la planète. Toutefois, cette organisation évolue de plus en plus vers une multipolarité, du fait de l’intégration progressive des pays qui connaissent une croissance économique rapide accompagnée d’un processus d’industrialisation, qui sont les pays émergents. Pourtant, des territoires n’en semblent pas également concernés.
Nous pouvons ainsi nous poser la question suivante : « Quel est l’impact de la mondialisation sur les relations mondiales ? »
Nous développerons d’abord, sur les raisons qui poussent à penser que la mondialisation provoque une hiérarchisation des relations mondiales. Puis nous étudierons ensuite, que la mondialisation permet également, de faire parvenir un certain équilibre des relations mondiales.
La mondialisation hiérarchise les relations mondiales, certains se trouvent justement au sommet de cette hiérarchie et d’autres moins.
En effet, certains territoires comme la triade (Amérique du Nord, Japon, Union Européenne), détiennent l’essentiel du pouvoir économique et politique mondial et profite à cela de polariser les flux. Effectivement la triade possède 70% de la production mondiale et 80% des échanges marchands. Mais elle décide à elle seule aussi, 90% des opérations financières et 80% des nouvelles connaissances scientifiques s’y élaborent. De plus, la triade accueille énormément de firmes transnationales, qui vont jouer un rôle économique et financier très important dans les économies des Etats, qui va mener notamment à une hiérarchisation dans ces différents domaines. Les grandes firmes transnationales comme les GAFA ou bien les marques de luxe tel que Louis Vuitton, se sont formées dans les pays développés et économiquement puissant. Ces entreprises-là, recherchent avant tout une clientèle onéreuse aillant les moyens de consommer à leur échelle financière. Ainsi, ces entreprises de luxe, comme la marque de maroquinerie Louis Vuitton, va choisir l’implantation de ses boutiques de façon stratégique dans les pays dans lesquels la population pourra consommer davantage leurs produits. Les pays pauvres dans lesquels la population n’a pas ces moyens-là, se font alors exclurent du champ. De plus, les Etats en raccord avec les firmes transnationales profitent de leurs soft-power, c’est-à-dire de leurs capacités d’influence et de persuasion qu’elles peuvent avoir pour leur propre profit. Choses qui ne se perçoit pas vraiment dans les pays sous-développés et délaissés par la mondialisation du simple fait qu’ils ne disposent pas des mêmes capacités. Ces firmes transnationales dominent les échangent internationaux en s’appuient sur des filiales installer à l’étranger dans les endroits qu’ils jugent opportuns. La réalité mène à voir que la formation largement supérieure de ces firmes transnationales dans les pays développés, joue un rôle sincère dans la cause de la faible intégration des pays souvent plus pauvres dans lesquels ces sociétés ne veulent pas s’implanter. Ces pays se retrouvent alors enclaver, ils ne rentrent pas dans le processus capitaliste.
En plus de cela, il existe trois mégalopoles qui sont chacune localisée dans un des espaces de la Triade. Celle du Nord-Est des Etats-Unis, de l’Europe et du Japon. En leur sein, se situent notamment les quatre villes mondiales qui sont : New-York, Londres, Paris et Tokyo. Ces villes-là, se trouvent en tête du réseau national voir même mondial. Elles partagent entre elles des relations denses et continues ce qui laisse montrer une fois de plus qu’il y a une hiérarchisation des relations mondiales qui se traduit d’ailleurs par une hiérarchisation entre les Pays. Nous pouvons prendre l’exemple de la Fashion Week qui est une activité commune de ces villes, nommément New-York, Londres, Paris mais aussi Milan. La Fashion Week est un évènement organiser dans le cadre de la mode en haute couture, un domaine luxueux comportant des emplois à haute qualification. Ces villes sont alors reliées entre elles, par ces flux d’emploi hautement qualifié et laisse de côté les autres villes à niveau inférieur. Nous pouvons également constater que les façades maritimes les plus importantes se trouvent au pied des villes mondiales. Elles permettent de les alimenter plus facilement et du coup d’avoir un accès favoriser au matière première, produits agricoles et biens industriels. Ce qui met en avant une fois de plus les pays riches.
Mais il faut aussi prendre en compte que la hiérarchisation se perçoit aussi dans le domaine technologique de notre monde. Les nouvelles technologies sont émergentes par les préalables, ce qui veut dire que les pays n’aillant pas une suffisante capacité financière à apporté dans le développement de nouvelles technologies ; ne se trouvent pas dans les mêmes mesures à l’utiliser. La richesse des pays se fait alors voir et leur donnent une impression de supériorité finalement réelle. De plus, l’évolution technologique atteinte par certain pays, leur donne l’opportunité de faire percevoir leur culture dans le monde entier, notamment en installant une part de leur culture dans la production de biens et de services qui sera ensuite exportés à l’étranger, comme le fond par exemple les Etats-Unis avec les costumes pour halloween. Ce déficit technologique éloigne effectivement les pays des réseaux de communication. Ils n’ont ainsi pas
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