La géographie Rurale

L’espace rural.

L’espace rural est opposé à l’espace urbain ainsi qu’à l’espace sauvage qui est un paysage non exploité. On ne peut plus parler aujourd’hui d’espace rural sans parler de la ville, car son évolution remet en cause la géographie rurale. (grande influence, rapports entre villes et campagne omniprésent.) . La campagne est un milieu formé par une société paysanne avec un attachement très fort au lieu, une entraide entre les habitants. La différence entre société urbaine et rurale est moins flagrante qu’avant. On le voit par le type d’activité et d’habitat). La ville et la campagne sont de plus en plus liées grâce au développement du transport (immigration du travail et lycée univ). Il existe une définition statistique : unité urbaine : groupement de pop seuil à 2000 hab. 1962 zones de peuplement industrielle et urbain ZPIU, 1996 zonages en aire urbaine (nb d’emploi, % migration alternante). L’INCEE renonce à différencier l’urbain du rural. Finalement l’espace rural est difficile à définir, il est caractérisé par un aspect morphologique (ouvert, agricole, forestier). 1/3 de la surface de la terre est consacré à l’agriculture.

Evolution de la géographie rurale.

Dans la première moitié du 20e c’est une géographie très descriptive qui est largement lié à l’histoire. Une géographie descriptive : Paul Vidal de la Blache le père de la géographie avait fait une analyse des régions et des micros régions. Analyse et observation des paysages agraires. C’est une démarche inductive qui est utiliser (enquête de terrain observation, on se méfit de la théorie)

A partir de 1950, c’est une géographie plus sociale et économique. on s’intéresse de comment s’inscrit une société dans un espace. Elle fait une typologie de l’espace rural. En France on traite l’espace rural comme essentiellement agricole alors qu’en Angleterre il est perçu comme un lieu de loisir (chasse détente). C’est une démarche hypothético-déductive (statistique, vue aérienne, puis vérification) observation du paysage est ringard.

Un renouveau depuis 1990 : l’espace rurale n’est plus seulement agricole mais il s’urbanise avec la construction de maison, on note une multifonctionnalité résidentielle. La géo rurale reprend les questions environnementales et écologiques, retour du rapport homme-milieu. On note également un regain d’intérêt pour le paysage, l’esthétisme à de la valeur notamment dans le secteur de l’immobilier. Cet espace s’est développé et à donné lieu à des conflits d’usage car il n’est pas perçu de la même manière, et les différentes populations ont des projets différents pour un même lieu.

Flux de population entre ville et campagne.

La campagne ne suffit plus : d’abord on remarque quelques flux temporaires et saisonniers des campagnes vers la ville (complément de revenus) mais peu à peu cette installation devient définitive. On assiste donc à un phénomène d’exode rural. Il se fait de manière général mais à différentes chronologie. L’exode est bcp plus rapide dans les pays du Sud. (35 ans) les pays du nord (80 ans). 40% de la croissance démographique des villes sont liés à l’exode rural. Contrairement à ce qu’on peut penser les campagnes ne se vident pas pour autant, la population continue d’augmenter. Ce sont surtout les jeunes et les pauvres qui migrent vers la ville. En effet la ville est perçue comme un outil d’ascension sociale. (+d’emploi, meilleur accès aux soins et l’école) + la densité est forte dans les campagnes - l’exode est fort . Dans un espace rural équipé et vivant la densité se maintient largement (fêtes de villages, compétitions entre villages). Dans les pays du nord l’exode se fait plus tardivement, surtout après la seconde guerre mondiale. Les causes de l’exode sont similaires avec aussi une libération de la main d’œuvre agricole grâce à la mécanisation.

Quand la campagne devient un refuge : c’est un flux migratoire des viles vers les campagnes. Elle représente un refuge en cas de difficultés financière, d’ascension sociale et d’accès à l’emploi (assurance). On note aussi un phénomène de périurbanisation qui est lié à la dynamique des villes. C’est la transformation des campagnes, augmentation de l’habitat dans les zones rurales (maisons neuves, désir d’une ville à la campagne) 1962=mouvement massif jusque 2006 augmentation de 50% de la pop périurbaine. Migration alternante= résidence dans zones périurbaines, mais l’emploi se trouve en ville. Dans les pays du nord, c’est un désertement des villes centres vers la couronne périurbaine alors que dans les pays du Sud c’est un problème d’accroissement urbain (plus de place en ville car création de bureaux, bâtiments de standing)

La renaissance rurale au-delà des espaces périurbains.

Mvt migratoire dans les espaces ruraux grâce au phénomène d’héliotropisme. Il y a aussi des résidences secondaires en campagne qui maintiennent une économie dans l’espace rural. Ces espaces sont devenus accessibles, attractifs et agréables. Les transports jouent un rôle important (certains habitants qui travaillent en ville peuvent rester habiter en campagne. Ex : paris est une aire d’attraction des départements voisins (chemins de fer, Bretons, Nordiste). Ce sont les réseaux de transport qui orientent la périurbanisation. 1950, le fordisme qui change considérablement l’étalement urbain.

L’espace rural doit répondre aux nombreuses sollicitations urbaines.

Les campagnes sont une sorte de réserve pour les villes (activité de stockage, déchet, agro-alimentaire) le prix bas et l’espace dispo font parti du choix de l’implantation. Pour certaines installations on doit prendre en compte la densité de population (centrale nucléaire) Une Campagne pour se ressourcer : récréative (parc, jardins) dvp du tourisme rural, vert. Avant le tourisme des pauvres mais le rapport à la nature à changer. (repos calme, VTT, rando) les mentalités changent, la campagne est perçu comme le retour aux sources, aux vraies valeurs. Une campagne productrice de ressources : énergie biocarburant,

...