L'Ordinatio Imperii
Recherche de Documents : L'Ordinatio Imperii. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Blurers • 21 Février 2013 • 1 299 Mots (6 Pages) • 1 982 Vues
Introduction:
L'idée d'une succession de l'empire carolingien ordonné ne date pas de 817. En 806, afin de préparer sa succession, Charlemagne entreprit de partager son royaume entre ses trois fils vivants: Charles, Pépin et Louis. L.acte réglant sa succession étant la "Diviso Imperii". Mais le trouble venait du silence de l'empereur quand à l'avenir de la titulaire impériale. C'est ainsi que Louis survécut à son père Charlemagne et fut courronné empereur par anticipation en 813 et lui succèdera en tous les territoires comme à la titulaire impériale. Ce partage de Charlemagne entre ses trois fils légitimes suivant la coutume franqueamène Louis, instruit et soumis aux commandements de l'Église à préserver l'unite de l'Empire. Ce texte est un capitulaire c'est à dire une Ordonnance, règlement sur les matières civiles, criminelles et ecclésiastiques, rédigé par chapitres rédigé en 817. Ainsi, ce document écrit, rédigé par sous le régne de Louis Le Pieux. Au début de IXeme siècle, l'empire carolingien se situe dans une période neutre son Histoire, et Louis le Pieux, empereur auguste est sur le trône depuis la mort de son père en 814. Cette ordonnance rendue par l'empereur est comprise dans l'oeuvre Capitularia regnum Francorum de Boretius datant de 1890. Ce document traite donc de la loi de succéssion décidée en 817 par Louis le Pieux a l'âge de 39 ans afin de régler la succession de l'empire carolingien. C'est ainsi que deux conceptions dynastiques entrent en confrontation. Ce qu'il est intéressant de souligner est le fait que par "Ordinatio Imperii", Louis Le Pieux organise sa succéssion mais ne la partage pas. Ainsi, dans le préambule de cette Consitution, Louis le Pieux explique pourquoi il ne se conforme pas a l'usage ancestral du partage: " Il ne nous appartient point ni à nous ni à ceux qui qui jugent sainement, qu'il fut possible poir nos fils de laisser rompre, en procédant à un partage, l'unité d'un ampire.". Il est donc dans notre intérêt de se de se demander comment l'Ordinatio Imperii rend-t-il compte de la menace qui porte sur l'unité de l'empire Carolingien. Le préalable de notre travail réside dans l'importance à definir l'Ordinatio Imperri en tant que réponse a la menace pesant sur l'Empire Carolingien. Nous verrons ensuite que l'empire Carolingien se doit d'être ordonné et non divisé.
Plan:
I. L'"Ordinatio Imperri", réponse à la menace pesant sur l'unité de l'empire carolingien
L'Empire carolingien, du fait de la succession de Louis le Pieux par ses trois fils légitimes menace d'être divisé. Ainsi, pour ne pas se conformer à l'usage ancestral du déroulement de la succession de l'empire Carolingien, Louis le Pieux se doit de trouver un compromis afin de ne pas générer un scande ou, du moins, de ne pas offenser "Celui en la puissance de qui reposent tous les droits de tous les royaumes".
A.La menace pesant sur l'unité de l'empire carolingien
Louis le Pieux a trois fils légitimes auxquels il veut voir l'Empire leur succeder. Cependant, cette succession menace l'unité de l'empire Carolingien. En effet, du fait de la succession de l'Empire Carolingien et conformement a l'usage ancestral germanique, une menace pese sur ce dernier. Autrement dit, la coutume ancestrale germanique veut que le territoire sur lequel règne un souverain soit divisé entre tous ses fils légitimes après sa mort. Ce qui reviendrait à menacer l'unité du territoire de l'Empire Carolingien.Par l'ordinatio imperii, Louis 1er le Pieux organise sa succession mais ne la partage pas. Dans le préambule à cette Constitution, ilexplique pourquoi il ne se conforme pas à l'usage ancestral du partage: "Quoique cette requête ait été présentéeavec dévouement et fidélité, il ne nous apparut point nià nous, ni à ceux qui jugent sainement qu'il fût possible pour nos fils de laisser rompre, en procédant à un partage, l'unité d'un Empire que Dieu a maintenu à notre profit. Nous n'avons pas voulu courir le risque de déchaîner ainsi un scandale dans la sainte d'offenser Celui en la puissance de qui reposent les droits de tous les royaumes". Après trois jours de jeûne
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