L'Indonésie face aux risques naturels majeurs

Ces deux articles nous donnent un aperçu de la vulnérabilité de la ville de Palu en Indonésie ainsi que des enjeux la concernant. Nous analyserons en quoi l’Indonésie est un pays vulnérable face aux risques naturels majeurs.

En effet, ce pays a fait face en 2018 à une suite de catastrophes naturelles dévastatrices dans cette zone qui firent écho à de précédents aléas l’ayant déjà affectée auparavant.

Dans un premier temps nous présenteront la nature de ces aléas ainsi que leurs éventuelles conséquences. Puis, nous les mettrons en lien avec le bilan de 2018 et les différents facteurs qui définissent la vulnérabilité de l’Indonésie face au risque.

Tout d’abord ces deux documents datant de 2018 nous rapportent les aléas naturels auxquels la ville de Palu fut soumise, à savoir : de nombreux séismes et tsunamis. Des raz de marée meurtriers ayant déjà frappé au sein du même siècle, à plusieurs dizaines d’années de différence, ceux-cis ayant été provoqués par des séismes d’une importante magnitude. Ces aléas ont chaque fois eu un impact dévastateur sur le Nord de l’archipel. La cause majeure de ces nombreux incidents est liée à la convergence de trois grandes plaques tectoniques, situées sur la ceinture de feu du Pacifique, formant l’archipel de l’Indonésie, ce qui en fait une zone de forte activité sismique.

Le document 1 nous rapporte que le séisme du 23 septembre 2018 fut d’une magnitude de 7,5 et provoqua par la suite un raz de marée, ce qui, cumulé, donna lieu à 2073 morts répertoriés et 5000 disparus. Cet événement mit également 200 000 personnes en péril, qui nécessitèrent une aide humanitaire urgente, dont 90 000 sans logements. De plus, l’Indonésie possédant un IDH moyen de « 0,7 en 2018 » se trouve en position de vulnérabilité face aux aléas. En effet, ce pays détient un indice démographique très élevé qui contraste avec son manque de moyens.

Ainsi, nous pouvons constater que l’Indonésie est sujette à de nombreux facteurs de vulnérabilité pour ses habitants face aux catastrophes naturelles. En effet, l’article 2 nous apprend que ses littoraux océaniques sont exposés aux aléas géodynamiques. A cela s’ajoute une mauvaise préparation du pays au sein de ses infrastructures : la ville de Palu nous en donne un exemple avec une mauvaise organisation de ses systèmes de sécurité. Le document 2 indique une inefficacité du signal d’alerte qui fut trop court ainsi que le manque d’entretien des bouées de détection et l’accès mal géré dans les secteurs inondés pour les actions de secours. Tout cela additionné entraîna la confusion générale, aggravant la situation. En dernier lieu, les structures hospitalières furent détruites ou trop limitées pour accueillir le nombre nécessaire de blessés.

De ce fait, une aide extérieure envoyée par divers pays, répondant à la précarité actuelle de l’Indonésie. Cette aide au départ refusée par le gouvernement interne fut finalement apportée de l’international au pays en grande détresse.

Pour conclure, l’évènement ayant eu lieu à Palu reflète bien la vulnérabilité des archipels indonésiens, soumis à d’importants risques et des moyens limités. Cependant, des alliances internationales peuvent palier à ce manque et diminuer les facteurs de fragilité.

...