La compréhension des risques naturels

Les catastrophes ne sont pas automatiques face aux risques naturels, cependant lorsqu’elles sont en conséquence de ces derniers, encore trop de victimes et de dégâts matériels sont à déplorer. C’est pourquoi depuis plusieurs années, des moyens et mesures sont mis en place dans le but de réduire ces impacts, c’est ce que fait l’UNDRR. Ces mesures consistent à la prévention liée aux différents risques naturels, et à la vulnérabilité des sociétés concernées, afin de réduire considérablement les catastrophes liées à ces risques. La prévention est l’outil majeur afin de réduire au maximum les dégâts et les pertes de vie humaines. Cependant et même si les risques naturels sont un des sujets principaux de ces dernières années, l’inégalité des richesses et de développement dans le monde ne permet pas forcément la mise en place de toutes ces solutions.

Afin de s’inscrire dans une bonne prévention liée aux risques naturels, il faut intégrer la gestion des risques de catastrophes, c’est entre autre ce que propose l’accord de Sendai.

La compréhension des risques dans son intégralité est nécessaire à la survie de chacun. Les connaissances et l’étude des catastrophes passées permettent de communiquer au plus grand nombre les erreurs à éviter ainsi que les solutions à adopter tant pour préserver nos infrastructures que la vie de chacun. Plusieurs outils ont également été partagés reprenant l’ensemble de ces informations ; et traduit dans plusieurs langues afin d’être accessible à tous.

La communication liée aux risques naturels est en effet primordiale, en effet une personne avertie tant sur les premiers signes que sur les marches à suivre en cas de danger, aura plus de chance de se protéger des conséquences liées au risque naturel. L’éducation dans les milieux scolaires est aussi une stratégie en terme de prévention, l’UNDRR a également crée des jeux afin de permettre notamment aux enfants, par un biais ludique de sensibiliser et former les acteurs de demain afin que la prévention face partie intégrante d’un monde futur. Plusieurs campagnes de publicités sur la sensibilisation des risques naturels ont été mise en place et les sont encore. Par ailleurs, une journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis en 2019, a mis l’accent sur l’importance des infrastructures résilientes aux catastrophes, de l’importance de l’alerte en amont ainsi que de l’éducation de tous dès le plus jeune âge. Ainsi, dans plusieurs pays comme au Srilanka ou en Indonésie, la population a pu participer à des exercices sur les tsunamis, notamment les élèves dans les écoles.

En sus de fournir des informations sur ce qu’est réellement tel ou tel risque, sur ces menaces et ces conséquence grâce au savoir des anciennes catastrophes, ces outils nous offrent le partage de toutes les connaissances afin d’apprendre au mieux ces risques, tant par le biais de centre de surveillance et d’alerte, mais également des règles de sécurité à respecter. Autant d’outils de sensibilisation qui permettront demain de réduire un maximum de catastrophes. En effet, la mise en place de centre de surveillance et d’alerte est primordiale à la survie de chacun. Si toutefois l’arrivée d’un tsunami ne peut être évitée, l’alerte de son arrivée peut permettre aux habitants d’une région de se réfugier et donc d’agir plus efficacement face à cette menace. C’est un programme qui permet d’atténuer efficacement les catastrophes liées à ces risques naturels. En effet, non content de prévoir les catastrophes, des signes peuvent également nous alerter sur l’arrivée d’un tsunami par exemple, sur des régions côtières particulièrement exposées aux tsunamis, il est souvent possible de prévoir son arrivée par exemple lorsque l’on aperçoit un mouvement de reflux des vagues aux abords des cotes.  Cependant, parfois l’alerte d’un danger imminent ne parvient pas toujours à temps, et l’évacuation ne peut donc se prévoir. En effet, un tremblement de terre peut tout à fait mettre hors service les installations électriques et les moyens de communication, ce qui peut engendrer un retard ou une absence d’alerte pour la population, de l’arrivée d’un tsunami par exemple.

La communication sur la connaissance de ces différents risques est quant à elle nécessaire.

Au delà de l’éducation et la sensibilisation de tous par rapport aux différents risques naturels, les risques liés aux infrastructures est également un risque conséquent, tant économique mais également humains puisqu’un bâtiment qui s’effondre suite à un tremblement de terre peut lui aussi être meurtrier. La vulnérabilité des différentes villes est donc une prise en compte importante dans la gestion des risques. Face à certains risques naturels, certaines législations font état de la modernisation des bâtiments, tant avec des matériaux appropriés que par leur localisations. Par exemple, un hôtel ne peut être construit à moins de 200 mètres de la côte. Cette prise en compte de la gestion des risques nécessite alors des améliorations et aménagements judicieux des infrastructures. Les nouvelles constructions doivent quant à elles être plus modernes et implantées géographiquement de façon plus responsable afin de permettre à l’humain de pouvoir se réfugier si besoin.

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