L'Arctique, un espace convoité
Compte rendu : L'Arctique, un espace convoité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar RiZzeRR_ShoW • 13 Octobre 2020 • Compte rendu • 505 Mots (3 Pages) • 1 145 Vues
L’ARCTIQUE UN TERRITOIRE CONVOITE.
L’Arctique est une région au pôle Nord délimité par le cercle Arctique. Cette région comprend 8 pays : la Norvège, la Suède, la Finlande, la Russie, les États-Unis (avec l’Alaska), le Canada, le Danemark (avec le Groenland) et l'Islande. La conséquence du réchauffement climatique sur l’Arctique est considérable, la fonte des glaciers fait émerger de nouvelles faces à ce territoire et devient de plus en plus convoité.
Selon des études, les ressources naturelles en Arctique représenteraient 13% des réserves mondiale pour le pétrole et 30% des réserves mondiale pour le gaz naturel. L’uranium présent est indispensable pour le nucléaire. Les « terres rares » sont essentielles à la fabrication des smartphone grâce à leurs minerais présent comme l’or, le zinc, le cuivre et le nickel. De plus, il existe des réserves de pêche considérable. La fonte des banquises ouvre de nouvelles routes maritimes. Par exemple un trajet de Shanghai à Rotterdam serai 40% plus court en passant par l’Arctique. Ce qui est un gain d’argent énorme pour les pays. [pic 1]
Ces ressources naturelles et ces passages maritimes mènent à des tensions entre les pays riverains de l’Arctique. Pendant 40 ans, la Russie et la Norvège ont eu des tensions sur la délimitation de leurs frontières maritimes dans l’Arctique. En 2015, la Russie revendique 1.2 million de km² auprès de l’ONU. Pour affirmer ces revendications, en 2007 la Russie a mené des expérimentations scientifiques et à même planté son drapeau sous l’océan. Cet espace revendiqué contient 4,9 milliards de tonnes de réserve d’hydrocarbure. Mais la Russie n’est pas le seul pays intéressé par l’Arctique, la Chine a investi 90 milliards de dollars. Cet investissement chinois interroge les États-Unis. En 2019, Trump propose d’acheter le Groenland au Danemark pour ces terres rares, ces réserves d’hydrocarbure et pour avoir une plus grande zone économique exclusive (dû à chaque pays). Mais sa proposition a été rejeté tout comme celles faites en 1867 et 1946. En 1996, un conseil de l’Arctique est créé pour gérer les relations entre les pays riverains de l’Arctique. Ce conseil est complété par les pays observateurs tel que la France, le Royaume Uni, la Chine…[pic 2]
Mais cet espace convoité engendre des conséquences climatiques grave pour l’Arctique mais aussi pour le reste du monde. De plus, si on en venait à extraire le pétrole en Arctique, une catastrophe technologique, comme un naufrage d’un pétrolier ou l’explosion d’une plateforme pétrolière, entrainerai de lourdes conséquences sur la biodiversité de l’Arctique et la fonte des banquises.
Sources : IFRI, Les Echos RICHARD Enzo
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