Etude de cas de géographie : Vers une gestion durable du Parc Naturel Régional du Vercors

TESSIER Lidivine

Etude de cas de géographie

Vers une gestion durable du Parc Naturel Régional du Vercors

Question 1 : définissez ce qu’est un « parc naturel régional » ?

       Un parc naturel régional est créé pour protéger et mettre en valeur des grands espaces ruraux habités. Il peut être classé « parc naturel régional » s’il est territoire à dominance rurale dont les paysages, les milieux naturels et le patrimoine culture sont de grande qualité, mais dont l’équilibre est fragile. Un parc naturel régional s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine naturel et culturel.        

Question 2 : rédigez une introduction qui réponde aux interrogations suivantes

       Le parc régional du Vercors a été créé en 1970 dans le massif du Vercors entre le département de l’Isère et de la Drôme. Il s’étend sur 83 communes soit environ 206 000 hectares de terrain dont 17 000 sont classés réserve naturelle. Il contient aujourd’hui 53000 habitants les principaux but du parc régional sont la protection et la gestion du patrimoine naturel et culturel, l’aménagement du territoire, le développement économique et social, mais aussi l’accueil, l’éducation et l’information du public. Enfin le dernier but étant la recherche et l’expérimentation.

Question 3 voici la problématique du dossier « Comment concilier le développement économique et la gestion durable dans le parc  régional du Vercors ? » : dîtes à quels 2 piliers du Développement Durable fait référence cette problématique ?

       Les trois piliers du développement durable sont économiques, social et écologique. Ici la problématique fait donc référence au développement économique et la gestion durable à l’écologie.

Question 4 : rédigez un paragraphe qui caractérise le milieu naturel et la biodiversité (faune et flore) du parc en tenant compte des interrogations suivantes.

        Le massif du Vercors est compris entre 180 et 2453m d’altitude, avec des températures moyennes variant de -5°C l’hiver et 25°C l’été. Il existe une très grande diversité de faune et flore sur ce territoire du aux différences climatiques entre les extrémités septentrionale et méridionale du massif et de l’altitude. La partie au nord reçoit une quantité de précipitation à peu près constante tout au long de l’année alors que celle au sud est marquée par un creux durant l’été. Le massif du Vercors a pour plus grosse contrainte l’accessibilité, les routes sont étroites et bordées de rochers qui peuvent surprendre au détour d’un virage, de stalactites de glace qui peuvent se décrocher et tomber sur la chaussée limitant aussi l’accès des secours et créant donc un sentiment d’insécurité et de danger permanent. Certaine voies ont été creusées a la main et l’entretien est très couteux. L’hiver les précipitations sont sous forme de neige créant différentes contraintes comme de dangereuses avalanches ou tempête de neige. Le fait d’avoir des extrémités entre le nord et le sud crée des changements climatiques brusques contraignant les habitants à être équipé de tous temps (chaines) et d’un matériel lourds de budget (chasse-neige, sel…) pour sécuriser les routes. La végétation qui domine le territoire est une végétation plutôt montagnarde avec des forêts d’hêtres et la hêtraie sapinière. On peut dire que la faune et la flore est varié, riche et protégée. Le gypaète barbu est l’un des plus grand rapaces d’Europe, il est aussi l’un des plus menacés et est inscrit dans la catégorie « en danger » sur la liste rouge de la faune protégée et menacée en France. Il bénéficie donc du statu d’espèce protégée. Les plus jeunes gypaètes peuvent être confondus avec l’aigle royal qui est néanmoins plus petit. Il n’existe pas de différence entre le male et la femelle. Les nécrophages remplissent un rôle sanitaire d’équarrissage naturel en éliminant les carcasses. Le gypaète barbu est un casseur d’os, il emporte son repas dans ses serres et le lâche sur un éboulis ou sur une dalle rocheuse. Le gypaète s’installe d’abord sur un territoire puis cherche vers l’âge de 4-5 ans un partenaire. Il commence leur reproduction vers 7-8 ans et le font dans les cavités rocheuses. Le cycle de reproduction s’étend sur une longue période, débutant de l’accouplement (à partir de novembre) jusqu’à l’envol du jeune (juillet). Pour finir l’œuf est pondu proche de janvier/février, il faudra en moyenne 4mois pour que le jeune grandisse et soit apte au vol. Un jeune s’envole en moyenne tous les 3ans.

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