Economie de la chine
Commentaire de texte : Economie de la chine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Albane.lcr • 11 Février 2022 • Commentaire de texte • 1 031 Mots (5 Pages) • 319 Vues
Au travers du document 3 est abordé un extrait du livre « l’économie de la Chine » écrit par Mary-Francoise Renard en 2018 ( au édition la Découverte). Dans le document 5 tiré du magazine « les sciences humaines » n°309 paru en décembre 2018, Sylvie Brunel décrit « les nouvelles routes de la Soie ». Ces dernières constituent un projet fort mené par Xi Jinping, en Chine, appelées « One Belt, One Road » ou encore « Belt and Road Initiative » avec comme traduction Belt pour les routes terrestres et Road pour les routes maritimes. Le but de ces cheminements est d'étendre l’influence de la Chine en ouvrant de nouvelles routes avec l’Europe, l’Asie centrale et l’Afrique. Ainsi, on peut se demander en quoi ce projet favorise le rayonnement international de la Chine, du point de vue économique, politique, culturel et militaire. Dans un premier temps, nous aborderons l’aspect de « puissance » puis dans un second temps les inconvénients et limites de ce projet.
En 2013, le président chinois Xi Jinping dévoila sa stratégie de « nouvelles routes de la soie ». Ce chantier est d’une telle envergure qu’en 2017, il fut inscrit dans la constitution du parti communiste chinois. En effet, plus de 80 pays dans le monde ont été ciblés par Pékin pour ses nouvelles routes. Ensemble, ils représentent le tiers de la richesse mondiale ( 36 % du PIB mondial et 41 % du commerce mondial). D’ailleurs, pour convaincre les gouvernements étrangers non associés aux nouvelles infrastructures routières, la Chine usa d’une arme infaillible. Elle leur proposa des offres « clef en main » en apportant le projet et l’argent nécessaire. En mars 2019, l’Italie devint le premier pays du G7 en souscrivant un engagement dans les nouvelles routes de la Soie et en signant des contrats de plusieurs milliards d’euros ( 5g et investissements chinois prévus dans les ports de Genes et de Trieste). De plus, Pékin a développé des autoroutes, des lignes ferroviaires, et des ports maritimes. Par exemple, une ligne ferroviaire de 472 kms qui relie la capitale Nairobi au plus grand port du pays a été inaugurée en 2017 au Kenya. La chine a investit dans ces projets d’infrastructures comme dans l’énergie (38 %) ou le transport (27 %) mais aussi l’immobilier (10,5%) et les métaux (6,5%). Ainsi, l’objectif ultime de tous ses investissements est de sécuriser les routes par lesquelles transitent les marchandises qu’elle vend partout dans le monde et d’ouvrir de nouveaux débouchés économiques en renforçant ses liens. En effet, la Chine dispose d’une réserve financière conséquente de 3000 milliards de dollars. Au niveau mondial, la Chine a investi 410 milliards de dollars dans les pays de la route de la Soie de 2014 à 2018. Elle a crée des institutions pour financer ces projets comme : le Fond de la route de la Soie ou la banque asiatique d’investissement pour payer les infrastructures. Ses échanges commerciaux avec les pays des routes de la soie pourraient augmenter de 117 milliards de dollars rien qu’en 2019. Au niveau géographique, la Chine veut attirer l’Arctique avec une « route polaire de la soie ».Militairement, elle a ouvert sa première base militaire à l’étranger ( la base de Djibouti) et en envisage d’autres dans le futur. Certaines personnes pensent que le positionnement de la base à Djibouti est purement réfléchi vu qu’elle
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