Commerce international, croissance et développement
Cours : Commerce international, croissance et développement. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 29 Mars 2013 • Cours • 1 908 Mots (8 Pages) • 1 903 Vues
Chapitre 12 : Commerce international, croissance et développement
Programme Notions essentielles Notions complémentaires
Commerce international, croissance et développement Avantages comparatifs, division internationale du travail, protectionnisme, libre échange Balance des paiements, termes de l’échange, barrières tarifaires/non tarifaires, taux de change, régimes de change, OMC, FMI, banque mondiale
L’internationalisation des échanges se caractérise par l’augmentation des échanges internationaux (marchandises, services, capitaux).
La mondialisation (ou globalisation) est le processus qui conduit à une interdépendance croissante des économies, en raison de la multiplication des échanges internationaux et de leur libéralisation.
Depuis les années 1950, le processus de mondialisation concerne principalement les marchandises et les services ; la mondialisation des capitaux s’accélère à partir des années 1980.
Le commerce international
Le commerce international désigne l’ensemble des échanges de biens et de services qui s’effectuent entre pays différents.
Une importation est un achat de biens ou de services à l’étranger. Une exportation est une vente de biens et de services à l’étranger.
Le commerce international est une notion moins large que celle d'échange international qui comprend aussi les échanges de capitaux.
Depuis le début des années 1950 le commerce international a connu un essor très important : l’augmentation des échanges internationaux est plus forte que celle de la production mondiale ce qui implique une augmentation des taux d’ouverture ( [(X+M)/ 2] * PIB) de la plupart des pays.
Cette augmentation a surtout profité aux produits manufacturés. Les exportations de services ont aussi beaucoup augmenté.
Les pays industrialisés tiennent une place centrale dans le commerce international puisqu’ils en assurent environ 70 %.
Le commerce est globalement facteur de productivité, d’extension de marchés et donc de croissance
On remarque généralement une corrélation entre la croissance économique mondiale et la croissance des échanges internationaux ; c’est le cas durant les « Trente glorieuses ».
Différents mécanismes montrent que la croissance des échanges est un facteur de croissance économique ce qui favorise le développement :
- Le commerce extérieur est source de croissance par le biais des importations :
Déjà Adam Smith, auteur classique libéral, est favorable au libre-échange (infra) car il considérait que le commerce international permet d'importer des produits qui sont moins chers à l'étranger que sur le marché national :
o L’importation de biens de consommation permet d'acheter à meilleur prix ; cette baisse de prix accroît le pouvoir d'achat des ménages, ce qui leur permet d’acheter davantage de produits ; cette augmentation de la demande est source de croissance pour l'économie nationale et les économies partenaires. L'importation permet aussi aux ménages d'acheter des produits qu'ils ne trouvent pas dans leur pays ce qui induit une amélioration de leur satisfaction.
o L’importation de biens de production par les entreprises permet de se les procurer de l'étranger lorsqu'ils y sont moins chers que sur le marché intérieur. Ainsi, il est possible de produire à moindres coûts et d’utiliser des technologies importées. Tout cela permet un accroissement de la productivité, une extension des marchés et est facteur de croissance économique.
- Le commerce extérieur est source de croissance par le biais des exportations :
L'exportation correspond à une demande, un débouché ; elle est donc directement facteur d'augmentation de la production, donc de croissance : augmentation des exportations augmentation de la production augmentation des revenus augmentation de la demande intérieure augmentation de la production …
- Le commerce extérieur est source de croissance par le biais de la spécialisation internationale :
D’après la théorie des avantages absolus de Smith, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les produits pour lesquels il est avantagé et à abandonner les autres productions.
D’après la théorie des avantages comparatifs de Ricardo, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les produits pour lesquels il est le plus avantagé ou le moins désavantagé, et à abandonner les autres productions.
La spécialisation est source de croissance car elle permet à chaque pays d'augmenter sa production de certains produits et ainsi de bénéficier d’éventuelles économies d’échelle. La DIT qu’elle induit mène à une optimisation de la production mondiale qui devrait naturellement conduire à une baisse des prix et à une hausse de la production car chaque produit est fabriqué par le pays le plus performant. Les avantages de chaque pays sont optimisés, tous devraient y gagner.
Une tendance générale au libre-échange
Au sens strict, le libre-échange désigne la liberté de circulation internationale des marchandises. Au sens large, le libre-échange désigne la liberté de circulation internationale des marchandises, services et des capitaux.
Le libre-échange est un facteur d’augmentation des échanges commerciaux qui sont eux-mêmes globalement des facteurs de croissance (voir supra).
Le GATT est un traité signé en 1947, destiné à promouvoir le libre-échange et le multilatéralisme. Chaque pays s’engage à accorder à tout autre pays signataire de l’accord, les avantages commerciaux (par exemple, la réduction des tarifs douaniers) concédé à l’un d’entre eux. En outre, l’accord prévoit qu’aucun pays ne peut favoriser ses producteurs au détriment des importateurs.
Le GATT admet des exceptions : constitution de zones de libre-échange (=> Chapitre 15), recours à un protectionnisme temporaire.
Des négociations commerciales multilatérales (ou rounds) sont parvenues à réduire progressivement les barrières douanières et à
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