Acteurs, flux, débats de la mondialisation
Dissertation : Acteurs, flux, débats de la mondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Abadakor • 20 Novembre 2017 • Dissertation • 1 336 Mots (6 Pages) • 1 115 Vues
Disserte – Acteurs, flux, débats de la mondialisation
La fusion de Septembre 2017, entre SIEMENS et Alston (Allemagne et France), réalisée grâce au partenariat entre Emmanuel Macron, le président français et Angela Merkel, la chancelière allemande ; a été faite dans le but de soutenir la concurrence envers les chinois. Cela montre les nouvelles stratégies des entreprises européennes pour adapter la mondialisation. La mondialisation caractérise l’interdépendance des différentes parties du monde sous l’effet de l’accélération des échanges, des flux de population, de l’essor des moyens de transports et des NTIC (nouvelles technologies de l’information de la communication).
Quel est le fonctionnement de la mondialisation ? Pour répondre à cette question, nous présenterons une variété d’acteurs qui l’animent, puis les principaux flux générés avant de montrer que c’est un phénomène qui divise les habitants du monde contemporain.
Les acteurs de la mondialisation désignent tous ceux qui contribuent à l’internationalisation des échanges. Une multitude d’acteurs variés sont donc présents, à différentes échelles.
Les états par exemple, ont pour rôle d’encadrer les territoires, d’exercer un pouvoir géopolitique, social et économique, ils assurent la défense et la promotion de leurs intérêts. Quand Donald Trump décide de réindustrialiser les Etats-Unis, il défend son pays, il propose une taxation importante des produits fabriqués à l’étranger.
Les états participent à l’organisation des gestions de relations internationales, quelques exemples : l’ONU (Organisation des nations unies) a son siège à New York et a été fondée en 1945, le FMI (Fonds monétaire international) a son siège à Washington DC et a été fondé en 1945, et l’OMC (Organisation mondiale du commerce) a son siège à Genève et a été fondée en 1945.
Des organisations continentales géoéconomiques ou géopolitiques font également parti de ces acteurs et servent à assurer les liens d’interdépendance entre états voisins dans un contexte de mondialisation. Quelques exemples : l’UE (Union européenne) composée de 28 pays depuis 1993 ; l’ALENA (Association de libre-échange nord-américain) fondée en 1994 et regroupant le Mexique, les Etats-Unis et le Canada ; l’ASEAN (Association des nations du Sud-Est) composée de 10 pays depuis 1967 ; le MERCOSUR (Marché économique sud-américain) fondé en 1991, et regroupant le Brésil et l’Argentine ; et la CEI (Communauté états indépendants) fondée en 1991 et regroupant les pays de l’ex URSS.
Les états déterritorialisés et qui fonctionnent sur une logique de réseaux sont également présents, comme par exemple les diasporas juive, arménienne et chinoise ; les réseaux migratoires à longue distance ou encore les ONG comme Amnesty Int, Green Peace ou WWF (World Wild Foundation). Une diaspora est un mouvement migratoire par lequel un peuple se disperse à travers la planète tandis qu’une ONG est une opinion publique mondiale.
Les FTN (Firme transnationale) sont des acteurs majeurs de la mondialisation et sont un cas à part de la multitude d’acteurs vus précédemment.
Plus de 80 000 FTN sont présentes dans le monde, elles sont les principaux agents de la mondialisation, elles font un tiers du commerce mondial et un quart du PIB mondial avec 75 millions de salariés dans le monde. Elles génèrent des IDE (Investissements directs à l’étranger), c’est-à-dire des mouvements internationaux de capitaux réalisés pour une firme dans le but de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger. En 20 ans, les IDE ont été multipliés par 10, les ventes de filiales à l’étranger multipliés par 6,5, les exportations internationales multipliées par 4 et les emplois par 3.
Ces FTN sont ancrées nationalement, leurs fonctions les plus stratégiques comme le siège social ou la recherche sont toujours assurées par des pays développés. Elles gèrent l’espace mondial. Le stockage et la logistique sont optimisés, les sites de production soigneusement choisis, la sélection de territoires attractifs en fonction du code du travail de chaque pays. L’exemple le plus connu est l’installation en Chine car elle n’est pas chère.
Ces FTN utilisent également la DIT (Division internationale du travail), la DIT spécialise les territoires à toutes les échelles ; le Kazakhstan a lui des mines d’uranium, des pays fournisseurs de biens manufacturés sont concernés. La production au Japon s’est avérée trop chère, une délocalisation s’est alors faite en 1990. Des territoires spécialisés mis en réseaux, connectés avec des moyens de transports.
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