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Analyse Linéaire Portrait de Melle de Chartres / La princesse de Clèves

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Par   •  23 Juin 2022  •  Analyse sectorielle  •  593 Mots (3 Pages)  •  405 Vues

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Explication Linéaire N°1

Introduction :

La Princesse de Clèves est un roman de Mme de la Fayette écrit en 1678. Le roman se situe à la cour du roi Henri II, il conte les histoires d’amour complexes du personnage éponyme. Le passage étudié présente le portrait de Melle de Chartes lors de son arrivée à la cour

Nous allons donc voir comment est construit ce portrait ?

Dans un premier temps nous verrons la présentation de manière générale de la princesse puis nous continuerons par traiter de la présentation de sa mère ainsi que l’éducation qu’elle lui a donnée, pour finalement revenir sur la description du personnage principal.

Le texte s’ouvre sur une description de Melle de Chartes, son arrivée est considérée comme un évènement. Adverbe « alors » qui montre la rupture.

« Il parut » connotation religieuse, apparition extraordinaire. La première éloge de la demoiselle est physique (la princesse est caractérisée par son physique). Utilisation de « une » hyperbole « une beauté parfaite » prouvé car « elle attira les yeux de tout le monde » surenchère « puisqu’elle donna » proposition subordonnée circonstancielle de cause.

Elle devient le point focal de la cour → la pose socialement à la cour « elle était de la même maison que le vidame de Chartes » « une des plus grandes héritières de France » → souligne sa richesse → fait d’elle d’un bon parti. En tant qu’héritière, elle est obligée de se marier → mariage arrangée (tragédie, fatalité) forme de déterminisme dans son histoire.

La dernière phrase du paragraphe pose un contexte historique, il l’a décrit comme orpheline de père et introduit le personnage majeur qu’est sa mère. → introduit par une proposition subordonnée hyperbolique.

La deuxième partie vise à développer les caractères extraordinaires de cette dernière. En effet, Madame de Chartes n’a pas élevée sa fille comme les autres mères, elle « songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable », elle a de la vertu par amour d’elle même et non par contrainte. Elle choisi de s’exiler de la cour pour élever sa fille au mieux « elle avait passé plusieurs années sans revenir à la cour ». Les autres mères pensent que garder les filles les filles à l’ignorance quand à l’amour est la seule manière de conserver leur vertu.

Opposition entre le pluriel et l’infinitif « la plupart des mères et madame de chartes » → antithèse. Imparfait d’habitude, (elle lui répète beaucoup, ces paroles font parties de son éducation). Phrase complexe qui va énumérer grâce à la juxtaposition l’ensemble des discours qu’elle fait à sa fille. Elle fait une généralité des hommes.

Discours narrativisé, assez caractéristique du XVII où la passion de manière générale est mal vue, dangereuse. On constate ensuite une énumération péjorative qui revient à une condamnation de la gente masculine.

Tableau de la vertu avec des termes exclusivement élogieux ; l’idée qu’une femme vertueuse se place au dessus. Donc contraste entre l’amour dépeint et la vertu mise en valeur. Être vertueuse = difficile

La troisième partie se présente comme un retour au présent. Ce retour va se faire sur le mode de la redondance.

Teint blanc → noblesse + fée au moyen-âge. Stéréotype de la beauté → blanche, blonde → portrait idéalisé, cliché. → c’est un portrait qui ne la décrit pas vraiment.

La future princesse de Clèves est finalement enfermée dans une destinée tragique à cause de sa naissance. → Univers dangereux → Tout va être fait pour qu’elle fasse face à des difficultés → mise en péril de sa tranquillité.

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