Mutations sociales sous le second empire
Commentaire de texte : Mutations sociales sous le second empire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Swolerys • 17 Mars 2020 • Commentaire de texte • 1 032 Mots (5 Pages) • 827 Vues
Mona Fély 1ère5
Consigne : rédiger une question prolbématisée (intro, développement, conclusion avec bilan et ouverture), attention, pensez bien qu'il ne faut pas tout dire mais argumenter.
-vos parties doivent répondre à la problématique
-vos parties, vos arguments de parties doivent avoir un but : que cherchez vous à démontrer ? C'est une démonstration, pas un récit ni une description.
A l'aide des documents 1p88, 2, 3, 4 p89 et 92/93 répondez à la question : Quelles sont les mutations et évolutions sociales que connnaît la société française durant le Second Empire ?
Le 2 décembre 1852, le Second Empire est proclamé avec à sa tête Napoléon III. Avec le phénomène d'exode rural, c'est à dire le déplacement durable de populations quittant les zones rurales pour aller s'implanter dans des zones urbaines, la population devient de plus en plus urbaine ce qui implique alors des évolutions sociales. Nous allons nous demander quelles sont les mutations et évolutions sociales que connnaît la société française durant le Second Empire. Dans un premier temps nous verrons les évolutions naîssant au début de l'Empire puis à la fin de ce dernier.
Bien que l'industrialisation commence à se développer, l'agriculture reste encore le premier secteur économique. En effet, les agriculteurs représentent un peu plus de la moitié de la population active française (54,8%). Les techniques se modernisent (de nouveaux angrais chimique remplacent les naturels) et les exploitations agricoles s'agrandissent. Le niveau de vie moyen de la classe paysanne s'améliore grâce à l'augmentation des prix agricoles. Cependant, il existe des écarts important de revenu entre les individus vivant du millieu agricole. Le labeur paysan est d'aillleurs représenté dans de nombreuses œuvres comme celle de Jean François Millet intitulé Des glaneuses, 1857, aujourd'hui exposé au musée d'Orsay. Comme son nom l'indique, cette œuvre représente le glanage qui consiste à ramasser les épis de blé oubliés après la moisson et autorisé pour les plus pauvres. Cependant, en 1850, le Sénat cherche à limiter le glanage à la demande des propriétaires qui y voient une atteinte à la liberté privée alors que ce droit est un droit ancéstral qui existait déjà durant l'antiquité. On voit bien grâce à cette limitation que l'idée d'égalité si présente dans le Second Empire n'est pas vraiment présente dans ce millieu.
A l'inverse, cette idée est plutôt présente dans le millieu ouvrier où des cités ouvrières améliore le sort des classes populaires. En effet, des chefs d'entreprises octroyent à leur personnels des avantages sociaux dans le but d'affirmer leur autorité. C'est ce qu'on apelle le paternalisme. Certain patrons financent des œuvres charitables et des logements destinés aux ouvriers d'une même usine et à leur famille (qu'on apelle des cités ouvrières). Comme c'est le cas à Mulhouse (Alsace) où sont crée des cités ouvrières. Néanmoins seuls les ouvriers industriels sont concernés par ces cités ce qui ne représentent que 19,3% de la population active française. Cela crée des inégalités entre les ouvriers industriels et les ouvriers agricoles.
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