L'appel du 22 juin 1940

En 1940, la guerre a éclaté. Les troupes allemandes occupent la France, de Gaulle est en Angleterre aux côtés de Churchill et le maréchal Pétain annonce officiellement l’armistice à la radio. Mais, la résistance française s’organise. Charles de Gaulle, à la tête des opérations, lance un appel pour continuer le combat. Ainsi, le document étudié est l’appel du 22 juin 1940: discours radiodiffusé de Charles de Gaulle à la BBC. Alors, on peut se demander pourquoi et comment le général de Gaulle appelle à continuer le combat contre l’Allemagne ?

Le général De Gaulle reconnaît l'évidence de la défaite mais affirme sa volonté de poursuivre la guerre. Il annonce ainsi son intention de poursuivre le combat car si "la France a perdu une bataille, elle n'a pas perdu la guerre ». D’ailleurs, « je dis le bon sens, car il est absurde de considérer la lutte comme perdue » (l.10), la France a encore beaucoup de ressources et le jeu de la guerre n’est pas terminé. De plus, dans cette citation: « je dis l’honneur, car la France s’est engagée à ne déposer les armes que d’accord avec ses alliés » (l.9), l’honneur inflige de ne pas déposer les armes puisque les alliés de la France continuent à combattre tel que la Grande Bretagne. Finalement, par ces propos « je dis l’intérêt supérieur de la patrie car cette guerre n’est pas une guerre Franco-Allemande » (l.18), deux intentions ressortent: être parmi les vainqueurs à la fin et lutter pour sauver la démocratie.

Par conséquent, on remarque la détermination du général à mettre en œuvre une résistance à partir de Londres au travers de « j’invite tous les militaires francais des armées de terre, de mer … à se réunir à moi » (l.28-33). Il est primordial d’agrandir la force française partout où cela est possible. Ici, De Gaulle engage son devoir national, celui de rassembler autour de lui « j’entreprends ici, en Angleterre, cette tâche nationale »(l.28). Par ces termes, « les mêmes conditions de la guerre …peuvent nous donner, demain, la victoire »(l.16-17), on comprend qu’il est nécessaire d’améliorer et d’acquérir davantage d’instruments militaires comme des chars ou des avions pour vaincre les ennemis.

Par l’appel du 22 juin 1940, le général de Gaulle dénonce les conditions d’armistice, qui constituent « non seulement une capitulation, mais encore un asservissement » et appelle tous les Français libres à continuer le combat car « la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre ». On peut donc se demander comment cette résistance va t-elle s’organiser au sein de la France?

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