Comment l’expérience combattante a-t-elle marquée les soldats de la Grande Guerre ?
Recherche de Documents : Comment l’expérience combattante a-t-elle marquée les soldats de la Grande Guerre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar raptoubg91 • 15 Février 2014 • 1 390 Mots (6 Pages) • 1 347 Vues
DISSERTATION D’HISTOIRE
Comment l’expérience combattante a-t-elle marquée les soldats de la Grande Guerre ?
‘’Il en est des sociétés comme des individus : la guerre ne les a pas moins changée qu'elle ne les a révélée à eux même’’ (A. Prost)
La première guerre mondiale ou Grande Guerre a été une des guerres les plus dévastatrices que l’humanité ait connues, mais n’est-ce pas la faute de l'humanité? De la création d’armes de plus en plus horribles aux attaques à partir des tranchées, la peur omniprésente, l’Homme ne nous dévoile t-il pas ici sa vraie nature que nous pourrions presque qualifiée d’animale… ?
Nous parlerons dans un premier temps des soldats soumis à de nouvelles formes de combats avec de nouvelles armes et des attaques de front à partir des tranchées puis de la vie quotidienne des soldats, la faim, la fatigue, la peur, le manque de soins.
Puis pour conclure nous parlerons d’une génération détruite par la guerre, que ce soit aussi bien physiquement que psychologiquement.
Lors de la Grande Guerre, l’homme a repoussé les limites dans la cruauté et l’invention de nouvelles armes. Par exemple, les anglais ayant remarqué lors d’interventions en Inde que leurs adversaires continuaient le combat même étant blessés, ont inventé les balles ‘’dum-dum’’ (du nom de la fabrique en Inde), ces balles avaient pour particularité d’avoir une puissance d’arrêt très forte, ces balles avaient une enveloppe fendue qui permettait au noyau de plomb placé à l’avant de s’épanouir dans la blessure. L’utilisation de balles dum-dum à été reconnue comme non justifiée car trop cruelle comme toutes balles avec une enveloppe en croix.
Pierre Dufour a écrit ‘’ Le capitaine Vautelet qui inspecte les travaux des tranchées a le bras fracassé par une balle dum-dum, qu’on l’ampute sans attendre’’ ce qui nous rend encore compte de la cruauté de ces balles et de bien d’autres choses.
Parmi les armes les plus cruelles nous avons aussi le lance flamme, un bidon qui projetait un liquide enflammé à base d’huile de pierre faisait des ravages dans les tranchées.
Le lance flamme était si redouté que les armées mettaient en place des tireurs d’élites qui avaient pour mission de les abattre. Et que dire du gaz « moutarde » ?
‘’Des hommes se roulaient à terre, convulsés, toussant, crachant le sang’’ (Octave Béliard, médecin au 66éme R.I)
Ceci est le résultat des gaz asphyxiants lâchés en majorité par les allemands dans les tranchées françaises. Toutes ces armes ne sont qu’une petite partie des armes inventées et améliorées au cour de cette guerre, nous aurions pu citer les obus, les mitrailleuses et biens d’autres, comme les avions et sous-marins qui apparaissent pour la première fois, chacun plus terribles les uns que les autres.
Lors de cette guerre , les deux camps ont été amenés à adapter leur conduite pour tomber dans une guerre majoritairement défensive, mais cela demandait beaucoup d’homme et il fallait aussi penser aux actions offensives que les camps se lançaient quasiment chacun leur tour. Une peur de l’offensive constante était pressente.
La tranchée, c’est l’endroit où le soldat passe le plus de temps. Ce sont des chemins de bataille creusés dans la terre dans le but de protéger les troupes contre les attaques ennemies. Il s’y bat, mais passe la plupart de son temps à y dormir, y manger et s’y distraire. La vie dans les tranchées a souvent été horriblement dure : le danger permanent, le froid en hiver, les rats, les poux, les odeurs nauséabondes, l’absence presque totale d’hygiène et le ravitaillement mal assuré. La pluie et la boue ont été de grands ennemis pour les soldats
La nourriture est l’une des premières préoccupations du combattant, un problème quotidien et essentiel. Les cuisines sont à l’arrière. On désigne donc un soldat dans chaque compagnie pour une corvée de ravitaillement. Les soldats ont chacun un bidon de un à deux litres d’eau. Pour la purifier, ils y jettent des pastilles ou la font bouillir. Lors des combats intenses, le ravitaillement en eau des soldats de première ligne est mal assuré. La nourriture influe beaucoup sur le moral des troupes. La qualité de l’alimentation joue également sur l’état physique du soldat ; les cas de dysenteries et de maladies intestinales sont fréquents.
La faim, la soif et le besoin de
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