Les espoirs d’un ordre mondial au lendemain des conflits : la SDN et l’ONU
Mémoires Gratuits : Les espoirs d’un ordre mondial au lendemain des conflits : la SDN et l’ONU. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar didou2212 • 7 Décembre 2013 • 1 553 Mots (7 Pages) • 1 561 Vues
Les espoirs d’un ordre mondial au lendemain des conflits : la SDN et l’ONU
1) Réussites et échecs de la SDN (Société Des Nations)
- La SDN est créée en 1919, à la suite de la conférence de paix de Paris. Elle fut créée sous l'impulsion de Wilson (président des Etats-Unis).
- Principes de bases de la SDN : sécurité collective pour éviter une nouvelle guerre, la SDN jouant le rôle d’arbitre.
- A sa création, la SDN compte 45 états membres, dont 26 non européens..
- Inspire les Conférences de paix à Paris (Traité de Versailles imposé à l’Allemagne après la Première Guerre mondiale).
- Fonctionnement : siège en Suisse, pays neutre et francophone. Tous les états membres disposent d’une voix à l’assemblée de la SDN.
- Réussites : administre les anciennes colonies allemandes et pays arabes ; organise des élections. La SDN a permis par exemple de résoudre des conflits sur la délimitation de frontières ou sur la souveraineté de territoires.
- Faiblesses : absence des Etats-Unis ; absence de forces armées.
- La SDN fut impuissante contre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.
- La SDN se dissout en 1946
2) L’action de l’ONU (Organisations des Nations Unies) et ses limites
- La SDN n'ayant pas réussi à maintenir la paix, les Alliés veulent une nouvelle organisation plus efficace.
- Fondation : Roosevelt (président des Etats-Unis) et Churchill (Premier ministre du Royaume-Uni) ; principes de la Charte de l’Atlantique (1941) et repris dans la Charte des Nations Unies. L'ONU est créée lors de la conférence de Yalta (Crimée) en 1945.
- L'ONU a pour but de maintenir la paix dans le monde, de développer les relations d'entente entre les nations, d'améliorer les conditions de vie des humains…
- L'ONU siège à New-York. A sa création, 51 états signent la charte de l'ONU.
- Conseil de Sécurité : comprend 11 membres, dont 5 membres permanents (vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale : Etats-Unis, URSS, France, Royaume-Uni et Chine).
- Le Conseil de Sécurité prend les décisions. Les 5 membres permanents ont le droit de veto sur les décisions prisent par l'ONU.
- L'ONU possède une force armée : les casques bleus.
- Coopération internationale élargie : UNICEF (enfants), UNESCO (patrimoines), OMS/FAO (santé).
- L'efficacité de l'ONU repose sur l’entente des 5 membres permanents, impossible lors de la guerre froide.
I. La dénazification de l'Allemagne
1) Le contexte d'une défaite militaire
- Après la Seconde Guerre mondiale, capitulation sans condition de l'Allemagne le 8 mai 1945. Les Alliés en guerre contre un état-parti.
- Allemagne : année zéro, pays anéanti.
- Sort de l'Allemagne décidé à la conférence de Postdam en 1945 (Staline pour l'URSS, Truman pour les Etats-Unis, Churchill pour le Royaume-Uni).
- But de l'occupation de l'Allemagne par les Alliés : convaincre le peuple de sa responsabilité dans la guerre, détruire le NSDAP (parti nazi) et toutes les institutions de l'état, démocratiser les Allemands.
2) Le processus de dénazification
- Mettre les Allemands devant la réalité, celle des camps : combattre le refus du savoir, propagande destinée à faire culpabiliser les Allemands.
- Processus judicaire : procès de Nuremberg du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 : pédagogique et punition et permet l'épuration administrative des cadres du NSDAP.
3) Limites de la dénazification
- Certains dirigeants nazis ont fui en Amérique du Sud mais seront jugés plus tard (Adolph Eichmann).
- Certains dirigeants nazis se trouvent à des postes dans la fonction publique, nécessaire au fonctionnement de la RFA et RDA.
- 1945 / 60 : les Allemands se jugent irresponsables des horreurs nazies (ignorance de ces horreurs, impossibilité de faire autrement…).
- 1960 / à nos jours : les Allemands acceptent leur passé.
- Allemands de l'Est : ils passent d'un totalitarisme à un autre.
II. La fin progressive du totalitarisme en URSS (1953-1991)
A la différence du nazisme, c'est un processus interne, endogène, lent et fait en 2 étapes.
1) L'expérience Khrouchtchev
- Mort de Staline (1953) : 2 millions de prisonniers des goulags libérés => fin de la terreur de masse.
- Nikita Khrouchtchev fut premier secrétaire du Parti communiste de l'Union soviétique, et donc principal dirigeant de l'URSS, de 1953 à 1964.
- 1956 : Khrouchtchev lit les rapports secrets sur les crimes de Staline puis le dénonce (culte de la personnalité) => critiques ambigües, responsabilité mise sur Staline et non pas sur les communistes, ne dénonçant pas les autres crimes (crimes des Koulaks, famine organisée en Ukraine, goulags…).
- Littérature/presse sont libéralisés => baisse de la censure.
2) L'ère Brejnev : arrêt de la déstalinisation et stagnation
- Léonid Brejnev fut secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique, et donc principal dirigeant de l'URSS, de 1964 à 1982.
- Brejnev arrête la « déstalinisation ».
- Le régime reste répressif : camps du Goulag (1 million de prisonniers), hôpitaux psychiatriques, quelques scientifiques expulsés ou mis en résidences surveillées…
- Accords d'Helsinki : droits de l'homme acceptés par Brejnev => les dissidents promeuvent les droits de l'homme, naissance d'une
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