CRISE DES MISSILLES DE CUBA
Commentaire de texte : CRISE DES MISSILLES DE CUBA. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thyah • 30 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 1 508 Mots (7 Pages) • 1 132 Vues
FAYE THIABA 27 Novembre 2017
DEVOIR HISTOIRE N°1
Commentaire de document
1. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'URSS sont les seuls grands vainqueurs. Ils se retrouvent face à face et la méfiance s'installe jusqu'à la rupture de 1947. Le monde devient bipolaire et entre dans l'ère de la guerre froide, c'est-à-dire un conflit permanent sur le plan idéologique, politique, économique, culturel, mais qui ne conduit pas pour autant à un affrontement armé direct.
L'alliance américano-soviétique ne survit que peu de temps à la fin du nazisme. Deux blocs antagonistes se constituent autour des États-Unis, d'une part, et de l'URSS, d'autre part. Les États-Unis et l'URSS, du fait de leur superpuissance, ne peuvent se livrer à un combat direct. On assiste donc à un affrontement indirect.Les États-Unis sont à la tête du bloc occidental : ils sont puissants économiquement et exercent une influence prépondérante sur les grands organismes économiques internationaux qu'ils ont contribué à instituer. Jusqu'en 1949 ils sont les seuls à disposer de l'arme atomique. Un sénateur républicain, McCarthy lance une «chasse aux sorcières» contre toutes les personnes soupçonnées de communisme.Les deux blocs( USA et URSS) vont organiser leur camp autour d'organisations. En 1949, le pacte atlantique Otan est signé à Washington : c'est un pacte militaire regroupant la plupart des pays occidentaux. L'URSS répond par la création du pacte de Varsovie en 1955.Les deux blocs se lancent dans une course à l'armement dans le but d'intimider l’adversaire, l'URSS obtient la bombe nucléaire en 1949. Un équilibre de la terreur s'installe entre les deux grands, sans affrontement direct toutefois.Depuis 1958, en pleine guerre froide les relations entre les États-Unis et l'URSS sont de plus en plus tendues. L'île de Cuba est l'un des symboles de leur opposition. Depuis que Fidel Castro, arrivé au pouvoir en 1958, a nationalisé les intérêts américains sur l'île, en 1960, les États-Unis souhaitent renverser ce régime communiste et tentent même une opération militaire, mais le débarquement de la baie des Cochons est un échec.
2. Il s’agit de la crise des missiles de Cuba . Ce sont des missiles nucléaire pointés en direction du territoire des États-Unis depuis l’île de Cuba.Khrouchtchev négocie un accord secret avec Castro pour l’installation de bases militaires dotées d’armement nucléaires, bombardiers tactiques et missiles SS-4 directement pointés vers les États-Unis. Accords secretts mais pas suffisamment pour que les services de renseignements occidentaux n’aient vent du projet. Les services secrets français notamment, bien implantés à Cuba, fournissent au passage un précieux coup de main en signalant aux américains l’arrivée de soldats soviétiques déguisés en cubains et le début de travaux de terrassements importants dans des bases militaires du pays. Le doute se transforme en certitude lorsque des avions espions américains survolant l’île photographient la création d’aéroports militaires nouveaux et les allées et venues de lourds cargos soviétiques chargés de long cylindres suspects. Le président Kennedy est prévenu de la situation en urgence et décide de réagir avec force. C’est pour lui une pure trahison de la part de Mr K. qui ne respecte pas les principes de la coexistence pacifique. Il convoque les télévisions et annonce, photo à l’appui que les soviétiques ont installé des bases nucléaires à Cuba et que cela est un acte de guerre pour les Etats-Unis. Ceux-ci riposteront. Et n’hésiterons pas à utiliser la bombe s’il le faut.Des deux côtés on mobilise. Des manœuvres militaires sont organisées en Floride par l’U.S. Navy alors que de son côté l’Armée Rouge est mise en alerte. Flottes et sous-marins des deux camps se retrouvent face à face au large de Cuba. Le monde entier suit la situation avec épouvante. L’ONU par l’intermédiaire de son secrétaire général le birman U Thant tente une médiation qui n’aboutit pas. La troisième guerre mondiale est imminente. Mais on continue heureusement à négocier entre la Maison Blanche et le Kremlin. Pas directement car il n’y a pas encore de ligne directe entre les deux lieux de pouvoirs mais par l’intermédiaire des ambassadeurs et des ministres des affaires étrangères qui font la navette entre Kennedy et Khrouchetchev.Au final les deux hommes malgré les conseils de ceux qui poussent à la guerre (comme Castro qui envoie une lettre en ce sens à Khrouchtchev), préfèrent arriver à un accord qui permet aux deux camps d’éviter la guerre sans perdre la face. L’URSS retire ses fusées, alors que les États-Unis s’engagent à ne pas intervenir directement contre Cuba. De plus ils enlèvent des missiles installés en Turquie. L’Union Soviétique sort néanmoins affaiblie de cette affaire, cela contribuera au futur remplacement de Khrouchtchev, deux ans plus tard. Cuba reste jusqu’à nos jours sous un embargo très strict des États-Unis.
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