Le Printemps des Peuples

Les différentes visions du Printemps des peuples. Nous avons deux documents dans lesquels sont présents des témoignages du printemps 1848. Le Printemps des peuples se déroule en 1848, c’est une vague révolutionnaire qui renverse les États conservateur qui ont présidé dans toute l’Europe depuis la chute de Napoléon et le congrès de Vienne de 1815. Des révoltes chassent les souverains ou les contraignent à octroyer une constitution, instaurant de nouveaux régimes fondés sur la souveraineté nationale et les libertés fondamentales, le peuple prend donc le pouvoir dans toute l’Europe. Le premier document est L’Avis d’un étudiant, c’est donc le témoignage d’un étudiant, et le deuxième L’Avis d’un membre de l’élite dirigeante. Nous allons donc commencer par nous intéresser aux acteurs de ces mouvements puis les différentes revendications des deux parties et les ressentis des deux hommes.

Les acteurs sont donc dans toute l’Europe. Dans le premier documents nous pouvons voir que “les étudiants de l’université avaient été les premiers à défier l’empereur d’Autriche”, et dans le deuxième documents le bourgeois parisien ne parle que des allemand. Mais d'autres peuples sont aussi dans le mouvement mais ne sont pas cité dans les documents, comme la Pologne et l’Italie, eux aussi étaient pour leur unité nationale.

Mais quelles étaient leur revendications, dans toutes l’Europe et c’est d’ailleurs ce que signifie le Printemps des peuples, le peuple réclame “la liberté et des droits pour le citoyens” mais aussi l’union des populations isolé comme la Pologne dans l’Empire de Prusse ou l’Italie éclatée en plusieurs morceaux, “les Allemands veulent constituer un peuple germanique homogène”, les français renversent également le roi Louis-Philippe ce qui mène donc à la deuxième république de la France.

Et en dernière partie les sentiments de deux différents rôles dans la société. Demblée l’étudiant, Carl Schurz, faisant partie d’un milieu plutôt modeste, "le grenier qui me servait de chambre”, il soutenait le Printemps des Peuples qu’il cite de “formidable mouvement”, il parle dans son témoignage de “ l’unité et la grandeur allemande”, mais aussi de leur manifestation avec de la fierté. Tandis que le bourgeois parisien, le membre de l’élite, qualifie la révolution de "caractère d’épidémie et qu’elle remplaçait le choléra”, il écrit alors dans sa lettre à la comtesse de Montijo, comtesse espagnole, et dit qu’elle n’a “pas cette plaie de l’industrie”, le membre de l’élite a donc peur et est contre cette révolution qui est en train de se dérouler en Europe.

Pour finir, ici avec ces deux documents, nous avons deux perceptions différentes: la majorité des citoyens vivent dans des milieux modestes et sont donc pour cette liberté et égalité devant la loi tandis que l’élite dirigeante est contre et désapprouve toute tentative de renversement des souverains.

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