Introduction d'Histoire moderne
Cours : Introduction d'Histoire moderne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Déborah BD • 22 Mars 2017 • Cours • 3 128 Mots (13 Pages) • 904 Vues
Cours CM Intro a l’histoire moderne
Géopolitique de l’Europe Moderne
Introduction : la question de la modernité
Les relations internationales de l’Europe de 1494 à 1659
Comment s’organisent les relations des états ? (pacifique)
- Début de la modernisation de l’ état
- Des états qui achèvent des processus d’organisation,de centralisation,souverains qui contrôlent leurs territoires et se débarrassent des dictateurs, des féodaux qui faisaient régner un climat de guerre civile.
- Cette géopolitique est maintenant entre états et plus en petit prince territoriaux ,elle se construit autour de grandes puissances.
- L’ objectif est de montrer que l ‘histoire est une mutation géopolitique d’une Europe fractionnée divisée en petites principautés formant un grand ensemble où se rayonne l’hégémonie française dans le monde.
- Repères chronologique du chapitre :
- 1494 : roi de France Charles VIII lève une armée de 20 000 hommes ( ce qui ne s’est pas vu depuis Charlemagne) pour aller conquérir le royaume de Naples ( pourquoi ? par ce qu’il pense que la principauté est la sienne )
Il va chercher ce qui lui est du.
- Début des guerres italiennes, ils ne sont pas d’accords.
20 000 hommes est une petite guerre.
- Fin : 1659 : date du traité des Pyrénées, traité de paix entre le Royaume de France et d’Espagne, il sanctionne la défaite de l’Espagne face à la France, il ouvre un temps d’hégémonie française (pendant 60 ans, il domine puisqu’il a battu son rival espagnol)
Il n est plus de question de territoire mais d’hégémonie -> recul diplomatique de l’Espagne ( elle ne s’ en remettra pas elle doit beaucoup d’ argent et des territoires)
Etat de la France en 1659 :
Armées équipées, coûteuses, nombreuses, fortes, avec l’amélioration de la médecine, progrès, etc.
L’état a les moyens de la faire vivre (environ égale à 150 000 hommes)
- Etat transformé
Comment passe-t-on d’un état à un autre ?
Chapitre 1 : L’Europe au début du XVIe siècle
Problématique : - contexte : Europe divisée entre états , ils deviennent de plus en plus puissants et ils sont font la guerre.
- Le rêve est une Europe harmonisée, unie, où règne une union politique et la paix
L’Europe reste sur le souvenir de l’ empire romain ( une seule puissance et un seul dirigeant), l’empire de Charlemagne, tout cela forme des idéaux politiques vers lesquels on aspire.
Cependant, aucun état n’ est prêt à perdre sa suprématie= contraste.
Il y a l’ espoir de l’ union mais les pratiques des états sont solitaires centrifuges ce qui morcelle cette Europe.
- L'idéal d'une Europe unie.
- La chrétienté
(sur la carte) Europe en 1500=> un des points communs à l’ensemble des territoires du continent est la religion.
Tous les états ont un rapport différent ou non à la chrétienté.
On s’intéresse à la partie occidentale de l’Europe, de la Russie à l’océan Atlantique.
Déjà à cette époque la chrétienté est divisée entre l’Eglise orthodoxe et catholique.
Orthodoxes : couvrent l’ensemble de la Russie occidentale et la partie orientale.
Catholiques : couvrent l’Europe occidentale (Pologne, Espagne, Angleterre...)
Cette séparation remonte à un Schisme qui a séparé en 1054 ap. JC, l’Europe Orthodoxe et Catholique.
L’Eglise Chrétienne latine -> ouest
L’Eglise Chrétienne grecque -> est
Ces deux Eglises se partageaient les croyants.
Chacune des différentes églises se sont séparées et se sont développées seules, chacune leur manière de prier, de parler, chacune a sa propre langue et par conséquent ses prières, sa monnaie, leur propre liturgie, théologie, le rapport à la société, a Dieu, elles ne voient pas Dieu de la même façon.
Le schisme de 1054 les sépare définitivement.
Les latins excommunient les Grecs et inversement.
Ils se vouent mutuellement à l’enfer et autres supplices divins.
Ce schisme dure pendant 1000 ans.
L’Eglise latine a pris le nom de catholique et l’Eglise Grecque a pris le nom d’orthodoxe pour bien se dissocier et ne plus être associée.
Pour les orthodoxes, ils fonctionnaient dans le respect des règles contrairement aux catholiques alors que ces derniers pensaient la même chose.
Récapitulatif :
Les chrétiens sont l’ensemble, ce sont toutes les personnes qui croient en Jésus.
Les catholiques sont issus de l’Eglise latine et ont un patriarche à Rome c’est le Pape.
Les orthodoxes sont issus de l’Eglise grecque et ont un patriarche à Constantinople.
Au XVIe siècle, les orthodoxes russes sont devenus indépendants et ont un mode de pensée, ils créent leur église, ils ont un patriarche à Moscou.
Quand aux orthodoxes grecs, sont sous domination de l’Empire Ottoman.
En quoi cette chrétienté est facteur d’unité ?
- Une même foi contrôlée par une unité supérieure, unique, le Pape à Rome. Il garantit le dogme ( ce a quoi on croit), il enseigne par les prêtres, c’est une organisation, une unité doctrinale.
Qu’on soit à Séville ou à Dublin, on a le même savoir enseigné, les mêmes prières, la même foi.
A l’époque, tout le monde devait croire, c’était une philosophie => grand impact sur les croyants. L’Eglise régissait tout, l’argent, les sociétés, les logements les impôts.
Tout est contrôlé par Rome=> unité
- Garantie d’une foi unique, une langue => latin
Langue d’Eglise – langue de la prière de la liturgie devient la langue internationale – ampleur de la religion, échanges avec la même langue donc dvpt du latin comme langue internationale.
On prie en latin par Rome.
- De même, il offre la structure de la vie, très important aux yeux des hommes, sacrements c’est une habitude d’aller a l’Eglise, prières, l’église choisit les horaires, découpent les journées ( très important=> donc messages et échanges)
- A cette époque, tout le monde croît, c’est très important, milieux cultivés, République des lettres, écrit en latin, toutes les archives sont écrites en latin, les documents importants, langue de référence.
- Facteur d’échange à l’échelle du continent
- Structure universelle d’encadrement, l’Eglise catholique= le pape au départ n’avait pas aucun pouvoir juste honorifique.
- Le combat du pape était de piloter l’Eglise
- Il a une organisation, le clergé qui se réunit en concile (assemblée d’évêques pour l’aider)
= le plus important est le Concile de Trente (1545-1563)= réunion de tous les évêques de la chrétienté sur la question de la transformation de l’Eglise.
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