La mémoire du génocide en France depuis 1945

Devoir d'histoire n°1

Sujet : « La mémoire du génocide en France depuis 1945 ».

Ce document est un extrait du discours prononcé par le président de la République,

François Hollande (2012-2017) à l'occasion du 70ème anniversaire du Vélodrome

d'hiver le 22 juillet 2012. Il présente au nom de la France un rappel des mémoires de

la Shoah et la vérité sur ce que la France a fait et n'a pas empêché.

En quoi cet extrait montre une évolution de la mémoire du génocide en France depuis

1945 mais aussi le rôle joué par les historiens dans cette évolution ?

Tout d'abord nous aborderons la reconnaissance de la responsabilité de la France dans

la déportation durant la guerre, puis dans un second temps le rôle joué par les

historiens.

1. Une reconnaissance de la responsabilité de la France dans la déportation durant la guerre :

Dans son discours, François Hollande réalise un combat contre l'oubli, il sous-

entends que dans le passé et l'avenir le souvenir de cet événement a était ou pourrait

être oublié. En effet il souhaite « rappeler l'horreur d'un crime, exprimer le chagrin de

ceux qui ont vécus la tragédie, évoquer les heures noires de la collaboration ». Il

assume entièrement au nom de la France la responsabilité de notre pays dans cette

guerre et dans ce crime contre l'humanité, il souhaite également perpétuer la mémoire

et témoigner auprès des nouvelles générations, celles qui n'ont pas vécus la guerre,

« la barbarie » dont est capable l'Homme mais également de ce que l'Homme est

capable de faire pour vaincre cette même barbarie, comme l'ont fait les Justes (qu'il

ne cite pas) qui cachaient les Juifs au péril de leurs vies.

François Hollande comme l'avait fait Jacques Chirac avant lui le 16 juillet 1995, a

reconnu la responsabilité de la France dans la déportation de milliers de Juifs.

« La vérité, c'est que ce crime fut commis en France par la France ».

François Hollande, bien qu'il assure la mémoire des Juifs morts assassinés de

Seconde Guerre Mondiale, oubli son devoir de mémoire envers les personnes qui ont

risqué leurs vies pour sauver celles des Juifs comme les Justes qui avaient été

cependant, reconnu par Jacques Chirac.

Mr Hollande a été jugé par la suite comme étant allé trop loin dans l'acte de

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