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La IIIe république, rupture ou continuité?

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Par   •  8 Février 2017  •  Dissertation  •  2 142 Mots (9 Pages)  •  1 864 Vues

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la Troisième République rupture ou continuité ?

Selon Adolph Thiers « La république est le gouvernement qui nous divise le moins ».

La république est un régime politique dans lequel le peuple exerce directement ou indirectement par l’intermédiaire de représentants le pouvoir politique d’un Etat dont il est souverain.

L’organisation politique française a suivis depuis 1789 et la fin de l’Ancien-Régime une démarche empirique qui se soldat par de nombreux échec, mais, marqua une volonté de rupture avec la monarchie et l’instauration de nouveaux droits et libertés. Les différents régimes suivant cette période ce sont cependant heurtés à des difficultés notamment en ce qui concerne la séparation du pouvoirs exécutif et du pouvoir législatif.

La défaite de Sedan le 2 septembre 1870 face à l’armée prussienne entraina la capitulation de Napoléon III et la fin du régime. Face à l’échec du second empire la Troisième République fut instauré le 4 septembre 1870 s’inscrivant ainsi dans une période politique instable et divisé. Les régimes antérieurs rappellent les difficultés engendrés à l’installation d’une autorité stable et gouvernable. De type parlementaire la Troisième république se caractérisa très vite par une forte identité démocratique incarné par un parlement fort et un exécutif relativement, et volontairement effacé. Du fait de sa longévité elle disposa d’une certaine légitimité et permis aux français de disposer d’un régime fiable et de longue durée s’inscrivant ainsi dans une certaine histoire politique. La Troisième République se positionne dans une période de renouveau politique avec la volonté de ne pas céder à l’arbitraire du pouvoir incarné par le modèle exécutif. Malgré tous les échec passé lui apporte une certaine garantie constitutionnelle lui permettant de s’affilier dans une possible continuité. Depuis la chute de l’Ancien-Régime la volonté d’imposer un régime stable a évolué pour atteindre à la fin du XIXème un niveau considérable. Les institutions politiques héritées ainsi que les mouvement politiques contribue à cette volonté en gardant cependant l’idée d’une évolution nécéssaire.

Dans quelles mesures la Troisième République constitue-t-elle une conservation des idéaux passées la fois une volonté de renouveau ?

Dans un premier temps nous verront de quelles manières ce nouveau régime s’inspire de ces prédécesseurs tous en réparant les erreurs passées.

I- Une certaine continuité du régime

Face à la capitulation de Napoléon III instituant la fin du Second Empire la Troisième République fut proclamé le 4 septembre 1870 dans un climat politique agité. La France sortant perdante de la guerre avec la Prusse va adopter un système parlementaire qui tire ses origine dès la fin de l’Ancien-Régime et plus particulièrement du Second Empire.

A- Le développement du régime parlementaire

Le parlementarisme est un régime politique dans lequel le parlement disposant du pouvoir législatif acquière une certaine primauté sur le pouvoir l’exécutif. La III ème république va adopter un régime parlementaire donc la genèse a débuté dès la fin de l’Ancien-Régime et l’apparition des monarchies parlementaire. Le parlementarisme symbole de cette troisième république s’inscrit dans une certaine continuité dans la mesure ou il est le fruit d’un démarche empirique de l’organisation politique franchise. Dès la chute de l’Ancien-Régime l’idée d’une souveraineté parlementaire apparait. Face à l’échec de la première république et de la constitution de 1790 , le pouvoir législatif va s’accorder les plein pouvoirs au détriment du roi. Cette mesure correspond ainsi à la première étape du développement du régime parlementaire en France. La nouvelle république conventionnelle (1792-1799) se caractérisa par un régime d’assemblée fidèle a la conception de la nation une et indivisible avec notamment le suffrage universel masculin qui sera repris sous la troisième république. Cependant sous des apparences démocratiques et parlementaires, cette république conventionnelle va se radicaliser avec le transfert des pouvoirs du corps législatif vers un comité de salut public exerçant la terreur. En relation, la nouvelle Constitution des parlementaires de la pleine du 22 aout 1795 va établir la mise en place d’un parlement bicaméral composée de deux chambres, le conseil des cinq cent et le conseil des anciens disposant chacun de prérogatives prédéfinis. Ce système de chambre basse et de chambre haute est une des première étape du système parlementaire qui s’inspire notamment de l’influence britannique et qui sera les point d’orgue de la IIIème République. Parallèlement Les membres du parlement élisent les membres de l’exécutif, le directoire qui possède autorité sur eux. Cependant ce début de système parlementaire de parviendra pas a fonctionner car le pouvoir législatif détient davantage de pouvoir et impose donc des coups de forces successifs pour se maintenir . A l‘aube du I empire les tentatives d’instauration du régime parlementaire s’avère être un échec. Le remplacement de la monarchie n’a pas su être effectuer convenablement sans équilibrer correctement les pouvoirs du corps législatif contrairement au régime britannique dont l’évolution empirique c’est développé sans contrainte.

l’enracinement du parlementarisme débutera dès la fin des premier empire avec la Restauration. En effet, malgré un retour au sources de la monarchie absolus, le régime va connaitre une certaine évolution parlementaire avec le développement du contrôle des chambres sur le gouvernement. Cette apparition de la responsabilité politique des gouvernements devant les chambres marque un pas en avant du parlementarisme Français. Face à cette évolution Charles X tenta de renverser le gouvernement sans succès. Dès 1830 et l’apparition de Louis Philippe au pouvoir avec la monarchie de juillet, le système connait un nouvel élan parlementaire; la question de confiance apparait au profit de la chambre base et la dissolution du parlement se développe. Cependant c’est une évolution limité car le roi dispose d’un pouvoir important il peut nommer le cabinet et aussi le renvoyer.

Le second empire va évoluer dans un sens libéral et démocratique des parlementaire le pouvoir du parlement est renforcé avec la réinstauration d’une deuxième chambre

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