La France de 1945 à 1958
Fiche : La France de 1945 à 1958. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nina Alioui • 30 Janvier 2018 • Fiche • 3 883 Mots (16 Pages) • 546 Vues
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La France de 1945 à 1958 :
Chapitre 4, 13, 18,20 + page 3
I. La France de la libération 1944-46 :
a. Une situation difficile :
- Bilan désastreux :
- Démographique (surtout des civils : bombardements et déportation)
- Economie en ruine ; budget de l’état vide
- Moral : collaboration avec les allemands pendant la guerre et déportation vers les camps de concentration
- La restauration du pouvoir :
- Le GPRF présidé par De Gaulle est reconnu par les alliés en octobre 1944 (libération de Paris le 25 août 1944)
- De Gaulle nomme au gouvernement Thorez, secrétaire du PCF pour pouvoir dissoudre les « milices patriotiques constituées de résistants communistes qui contestaient son pouvoir.
- Epuration : près de 10 000 exécutions sommaires de personnes soupçonnées à tort ou à raison de collaboration sous le gouvernement de Vichy ⇒ Nécessité de créer des tribunaux pour rétablir l’état de droit.
- Pétain et Laval (dirigeant et 1° ministre du gouvernement de Vichy) sont condamnés à mort. La période de la collaboration et du gouvernement de Vichy est vite oubliée.
b. Une France nouvelle (1945)
- Nationalisations : pour sanction : Renault mais surtout pour la reconstruction rapide de la France: énergies (EDF, GDF, ELF, Charbonnages), banques, assurances, transports (Air France)
- Planification indicative : commissariat au plan avec Jean Monnet.
- Sécurité sociale pour tous
c. Une nouvelle République :
- 21/10/1945 : 1ère fois que les femmes votaient
- Référendum à 2 questions : ①Volonté de voir régir une nouvelle Constitution ? (pour remplacer celle de la III°R responsable de la faiblesse du régime en 40) De Gaulle + tous les partis = OUI =>96% OUI ②Limitation des pouvoir de l’assemblé ? De Gaulle + tous les partis = OUI =>66% OUI
- Election d’une assemblée constituante: 26,2% = PCF ; 23,4% = SFIO ; 23,9% = MRP => 73,5%. Les 2 parties politiques qui se réclament du marxisme disposent de la majorité absolue à l’A. = Bouleversement
- Les élections en octobre 1945 mettent fin à l'Union nationale
- De Gaulle, chef du gouvernement refuse de donner 1 des 3 ministères clés (Affaires étrangères, Défense nationale et Intérieur) au PC + D.G souhaite un exécutif fort alors que SFIO et PCF souhaite donner le pouvoir à une assemblé unique = Profond conflit entre D.G et les partis majoritaire => Démissionne le 20/01/1946.
- Le Tripartisme : Le PCF propose à la SFIO la constitution d’un gouvernement de gauche ; mais la SFIO refuse redoutant une future démocratie populaire semblable à ce qui ce déroule en Europe de l’Est, la SFIO réclament donc un gouvernement à 3 ; fondé sur une charte promettant de ne pas s’attaquer signée le 23/01/1946, mais les 3 partis se méfient les uns des autre.
- Félix Gouin (SFIO) P. de l’A. constituante devient P. du Conseil et répartit les ministères entre les 3 partis.
- PC et SFIO veulent : A. unique et toute puissante ; MRP veux: une 2nd A. + un président de la République disposant de certaines prérogatives. => Mais PC et SFIO majoritaires donc imposent leurs lois.
- 04/1946 : Constituante soumet à l’approbation des citoyens un projet constitutionnel > Refusé 53%
- 02/06/1946 : Election de la 2nd A. = Rééquilibrage au profit du MRP. 25,9% = PC ; 21,1% = SFIO ; 28,2% = MRP
- George Bidault (MRP) élu Président du GPRF : Passe avec les partis de gauche un compromis qui préserve la prépondérance de l’A. nationale élue au suffrage universel dans les institutions. => Condamnation de la nouvelle Constitution par De Gaulle (Discours d’Épinal du 22/11/1946) en raison de cette disposition.
- Référendum de 10/1946 : le 13 octobre 1946 est adoptée la IVe République par 53% des Français (31% d'abstention)
Tripartisme → oui ; De Gaulle → non : 53% OUI mais 30% abstention.
- « Qu’un tiers des français s’y était résigné, un tiers l’avait repoussée et un tiers l’avait ignorée » De Gaulle
- A partir de 11/1946 ; les institutions créées par le Tripartisme se mettent en place => Fin du GPRF
- 16/01/1947 : Vincent Auriol Président de la R. + Fin janvier il nomme Paul Ramadier Président du C.
II. La 4° République:
a. Les institutions :
- Régime parlementaire: (Législatif = parlement = assemblée + sénat) Le législatif contrôle complètement l’exécutif (président de la république + président du conseil = 1° ministre) .
- Suffrage proportionnel qui favorise les petites formations politiques puisque le % de voix obtenues à l’élection détermine le nombre de sièges. Pour obtenir une majorité il faut la coalition de plusieurs partis => gouvernements de coalition qui empêchent la formation de majorités stables.
- Les institutions du nouveau régime : Volonté de rejeté le régime du pouvoir personnel de Vichy => Elabore une démocratie ou le dernier mot revient au suffrage universel.
- Les véritable maitre du régime sont les leaders des partis : Maurice Thorez PCF ; Guy Mollet SFIO ; Roger Duchet Centre national des indépendant ; Docteur Queuille radicaux.
- Égalité pour les femmes ; droit à l’emploi et à la protection sociale ; droit syndical ; droit à l’instruction, à la formation professionnelle et à la culture.
b. 1947, une année de tensions politique :
- Les tensions avec le PCF
- Problèmes avec les colonies : Le PCF, suivant l’URSS, est contre le colonialisme et donc pour l’indépendance des colonies. (Fin 46 : PCF rejettent les crédits militaire => Guerre du Vietnam soutiennent Hô Chi Minh.)
- Problèmes sociaux dus au blocage des salaires, à la forte hausse des prix et au chômage => grèves soutenues par le PCF => révocation des ministres communistes qui ne pouvaient pas, en même temps, être contre et dans le gouvernement = fin du tripartisme en 05/47. (4/05/1947 : PCF vote contre le gouvernement sur la politique salariale aux usines Renault dans un scrutin de confiance)
- Plan Marshall refusé par le PCF. Le PC est isolé dans une opposition durable ⇒ Grèves insurrectionnelles. Peur de la révolution et d’une démocratie populaire.
- Le plan Marshall est accepté par le gouvernement sans les communistes. (Avril 47 : Conférence de Moscou, les FR doivent choisir un camp.)
- 05/05/1947 : PCF exclue par Ramadier (à cause de la G.F = décision irréversible)
- 1947-48 : L’agitation des communiste = atmosphère de guerre civile
- Jules Moch (M. de l’intérieur) : Vote des lois visant à renforcer les mesures contre les sabotages et punissant les atteintes à la liberté du travail. ⇒ Députés PCF pratiquent l’obstruction à la tribune du Parlement pdt 5J et 5N ⇒ Henrriot fait voter l’expulsion du député PCF Raoul Calas.
- Scission du mouvement syndical + rejet du PCF dans un ghetto politique + impossible de faire marcher les institutions fondées sur le tripartisme.
- Les tensions avec les gaullistes
- Création du RPF dont l’objectif est de changer de constitution. Aux élections municipales d’octobre 47 il obtient 40%. ⇒ crainte d’une dictature militaire : Juin 46 → + d’1 million d’adhérents
- Le RPF n’est pas un parti mais une large union aux yeux de D.G
- Bayeux juin 46 + Épinal septembre 46
- PCF et RPF = 2 forces appuyées sur une large appuie populaire.
- La Troisième force :
- Face à cette double opposition des PCF et des RPF, les SFIO et le MRP s'allient avec des forces du centre et de droite pour compenser ce qu'ils ont perdu à gauche. C'est la Troisième Force.
- Dès cette époque pour bcp de FR la VI° R = impuissance.
- La 3F poursuit le redressement économique du pays : la production retrouve son niveau de 1938.
- Mais il existe un désaccord entre les ①SFIO et les ②radicaux et les modérés sur la question budgétaire : ① Intervention de l’Etat dans l’économie et questions sociales, dirigisme et ↗ des dépenses sociales. ②Libéraux, défenseurs de la libre entreprise et de la non-intervention de l’Etat dans les rapports sociaux et question économiques.
- L’immobilisme : Politique d'attente consistant à ne prendre qu'un minimum d'initiatives pour éviter de s'engager ou pour maintenir l'équilibre entre des tendances opposées. (pratique très utilisée par Dr Queuille)
- Instabilité politique : 22 ministères en 12 ans. Seuls Pinay avec sa politique monétaire (emprunt gagé sur l’or) et Pierre Mendès France réussiront à susciter l’adhésion.
- Élections de 1951 :
- Apparentements objectifs : ①Élimination de communistes ②Parlementarisation du RPF
Si les listes se déclarant « apparentées » avant le scrutin obtiennent la majorité absolue dans une circonscription, elles se partagent l’intégralité des sièges
C’est une véritable pénalité pour les partis isolés, gaullistes et communistes, et un sérieux avantage aux partis de gouvernement
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