La France de 1919 à 1939

Synthèse la France de 1919 à 1939

La guerre est toujours présente jusqu’à occuper une longue période de 20 ans (1919-1939). Les traces laissées par les conflits obsèdent les Français. Les monuments aux morts rappelant toutes les vies humaines perdues lors de la guerre. Les personnes étant mutilées, veuves, des orphelins, les ruines qui sont plus qu’omniprésentes jonchent le sol et ça dans toutes les régions où le combat a eu lieu. Ce qui créera un esprit pacifiste. Les individus ne veulent plus se remémorer les douloureux souvenirs des combats. Les anciens combattants, leurs proches, les œuvres intellectuelles ainsi que l’éducation de la jeunesse. Toutes^[a] ces catégories mentionnées ci-dessus, s’imprègnent de cet esprit pacifiste.

Le bloc national (alliance du centre et de la droite, remporte les élections en 1919) dirigé par Alexandre Millerand et Raymond Poincaré. Le cartel de gauche (alliance des radicaux et des socialistes remporte les élections en 1934) ce cartel est dirigé par Edouard Herriot. Ils tentent par tous les moyens d’effacer les douloureuses séquelles laissées par le conflit. Vers 1926, ils se rendent compte que celui-ci qui a causé des mutations irréversibles dans tous les domaines. La France n’est plus une grande puissance capable d’attaquer le monde toute seule.

La crise économique impacte énormément la France qui voit sa monnaie surévaluée d’environ 20%. Les prix français font entrer sa propre patrie dans une crise mondiale. Cette crise se manifeste par le biais de la chute de la production agricole et industrielle. Le gouvernement s’attaque aux conséquences sans prendre en compte les causes de cette crise. Il adoptera des mesures protectionnistes, pour interdire la concurrence étrangère. L’état ôtera également pour des mesures malthusiennes, qui a pour but de restreindre les naissances. Ils pratiquent également la déflation par diminution, des dépenses de l’État en espérant une baisse des prix. Malheureusement, avec cette pratique, ils réussiront seulement à aggraver la crise. Ce qui viendra grandement affecter les effets sociaux. Les salaires français chutent. Les plus touchés sont les individus de la classe moyenne indépendante (agriculteurs, petits commerçants et industriels). Elle entraînera également, les ouvriers au chômage et par la suite, les fonctionnaires qui voient leur traitement diminuer. Par contre, les retraités et pensionnaires, les membres des professions libérales, les propriétaires d’immeubles et les détenteurs d’actions, voient leur condition s’améliorer. Ce qui créera des frictions entre ces deux groupes.

L’impuissance des gouvernements remet en question les grandes idéologies politiques. Le régime parlementaire et les partis gouvernementaux, sont accusés. Une partie des victimes de la crise se retournent vers les partis d’extrême-gauche, socialistes voire communistes. Ces partis proposent un changement dans la société par une révolution. De nombreuses personnes redoutent le communisme, elles souhaitent une réforme de l’État. Grâce au renforcement du pouvoir exécutif et à l’intervention de l’État, permet de résoudre la crise et améliore le sort des victimes.

La création du Front Populaire, en 1934 avait pour but de combattre le chômage. Malheureusement, pour causes de difficultés politiques, le parti agonisera jusqu’en 1938. Par la suite, le parti se voit dissous. Malgré la reprise économique de 1938, la France ne parvient pas à surmonter cette crise économique. Les Français sont moralement divisés à cause des blessures des luttes politiques. La France en 1938 est un pays désuni, affaibli, vieux et il s’apprête à entrer en guerre contre l’Allemagne hitlérienne. Le déficit démographique s’est aggravé, le gouvernement tente d’y remédier en donnant des avantages aux familles nombreuses, prime à la naissance du premier enfant né dans les deux premières années de mariage, relèvement des allocations familiales. La crise persiste, les patrons ne sont pas résolus à donner plus de travails au peuple. Les tensions politiques sont vives, la France est munichoise au lendemain de la conférence de Munich.

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